Pâques

Je suis folle de joie!
Mon petit canard a fait des siennes.
Aujourd’hui, je vais et je viens des chaudrons à mon ordi, pour vous lire.
L’Homme de ma vie et moi sommes à cuisiner notre brunch de Pâques. Nous recevrons nos enfants et petits-enfants. Nous sommes habituellement dix-neuf à table. C’est fantastique.
Nous sabrerons le champagne. Oui oui! nous sabrerons le champagne sous les yeux émerveillés des plus jeunes.
Aujourd’hui, dans la maison, il y a des odeurs de Pâques. Vous savez ce que sont les odeurs de Pâques?
C’est un jambon dans la « fesse »qui mijote doucement dans la bière et le sirop d’érable. Ce sont les fèves au lard qui cuiront lentement, au four, durant la nuit. Ce sont les petites pommes de terre et les oignons qui rissolent dans le gras de bacon. Oh malheur! Je vous vois grimacer en pensant à votre foie. Ce sont nos mets traditionnels du temps des sucres. Il y aura le sirop d’érable qui provient de notre propre érable. C’est son cadeau pour Pâques. Il aura fallu faire bouillir la sève durant des heures pour récolter le précieux nectar.
Il y aura les œufs bénédictines, le rôti de porc accompagné de sa graisse de rôti comme les gens de la Normandie savent faire, le pain doré pour les petits; les confitures maison
Et beaucoup d’amour et d’éclats de rire.
Tout à l’heure, je reviendrai à mon ordi voir ce qui se passe sur mon blog.
Une fois de plus : Joyeuses Pâques!

3 commentaires sur “Pâques

  1. Comme ça doit être bon tout ça ! Le jambon (je n’ose pas dire « fesse » – on ne prononce pas trop ce mot là dans cette circonstance ici) cuit dans la bière et le sirop d’érable, ça doit être délicieux ; j’adore le sirop d’érable.
    Alors bonnes fêtes à vous. Monique

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  2. Ma chère Monique,
    Il y a aussi des jambons dans l’épaule mais il est tellement meilleur dans la fesse. Comment dites-vous alors chez vous? Il cuit avec l’os que l’on récupère pour faire la soupe aux pois une fois le morceau désossé.
    Je regrette de taquiner vos oreilles.

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  3. Re-Chère Pierrette
    Le mot fesse ne me dérange pas du tout ; je suis normande et nous avons en Normandie un langage très cru et imagé qui s’est – je crois – pas mal exporté au Canada. Mais en fait, ici on dit le jambon pour ce morceau et l’épaule pour l’épaule. Aucune fantaisie de langage donc.
    Aussi chaque fois que nous avons l’occasion de rencontrer des amis canadiens, je suis ravie d’entendre cette manière de s’exprimer beaucoup plus fleurie. A + et re-bonnes fêtes. Monique

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