COMME SI C’ÉTAIT VRAI…

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Notre équipe marche et course « OKIOK Vintage 2018 »

Lorsque l’homme se glisse hors de la couette tout confort avec des allures d’Olympien, vous devinez qu’il mijote un projet.

Sans plus, il se dirige vers la fenêtre où lui apparaît en 3D: Tremblant, sa montagne, sa neige, son télésiège qui s’active allègrement vers les hauteurs.

Déjà vous avez capté les non-dits. Le ciel est bleu. Le temps est doux. Doux? C’est selon l’endroit où vous habitez. Ici, zéro degré ou moins 5, c’est doux. Le soleil transperce quelques petits nuages oubliés. Conditions idéales  pour votre première descente de la saison.

« Si tu veux bien (remarquez l’approche), nous allons  faire une « pratique ». Il n’a pas encore avoué de quoi il s’agit. Vous pensez  24h tremblant, l’événement plane dans l’air.  Après soixante- deux ans de vie à deux, vous avez tout compris : la neige et la montagne parlent d’elles-mêmes. Une « pratique », c’est une sorte de simulation. Vous avez sûrement entendu parler des pratiques  en cas d’incendie ou de tremblement de terre. Mes amis en résidence connaissent ces types d’exercices avec sirènes qui s’évertuent à vous casser les oreilles.

Pour l’homme, une pratique, c’est de revêtir votre accoutrement au complet, incluant mitaines, cagoule, lunettes, etc. Une fois déguisée en skieuse de la tête aux pieds (pas tout à fait). Il vous invite à enfiler vos «impondérables » : ce sont vos chaussures de skis (vos bottes) qui n’ont rien du confort de vos pantoufles en peau de mouton. Moment douloureux  dans votre vie de skieuse, en début de saison. Les enfiler vous donne l’impression que vous placez vos chevilles dans la gueule du loup qui vous les mâchouille sauvagement au fil des heures. Et puis, l’effort de glisser (le mot est fort) vos petits petons dans les carapaces, fait que l’œuf à la coque du petit déjeuner vous remonte dans la gorge à cause des pantalons qui ont sûrement rétréci de la taille en passant chez le Nettoyeur. La persévérance aidant, vous en venez à bout.

Votre ange gardien (l’homme de votre vie) s’assure que les fixations (ce qui retient la botte sur le ski) répondent aux normes de sécurité. Je vous épargne cette étape digne d’une séance d’acrobatie.  À cet instant, «l’important  ce n’est pas la rose, c’est la sécurité » précise votre tortionnaire. «Ce qui importe  c’est que la tension exercée par la fixation soit telle qu’elle cède et libère votre jambe (pied  et botte) au moment d’une chute spectaculaire ou presque… Pour la pratique, vous êtes debout, «sur vos deux pieds » préciserais votre père, ou mieux sur un seul. Je ne vous mentionne pas la série de contorsions requises à ce moment de l’exercice, à savoir quand la fixation cédera à la pression. « la prévention vaut l’effort» vous rappelle le Sage. À qui le dit-il?

La simulation terminée, vous n’aurez plus qu’à chanter : « Tombe la neige » en pensant au « 24h tremblant les 8,9 et 10 décembre,  à vos généreux donateurs, et à votre collecte  de dons destinés aux enfants malades ou dans le besoin. J’oubliais : À l’effort qu’il vous en coûtera. «Mais c’est pour une bonne cause ».

24h TREMBLANT

COURSE À LA COLLECTE DE DONS 2018

4 093 038 $

Dons amassés à ce jour

3 524  skieurs, marcheurs et coureurs 

40 592 donateurs

Une foule de plus de 30 000 personnes

LE CIEL, LE SABLE ET LA MER

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Vous avez la mémoire à fleur de peau, quand il s’agit de revivre un moment drôle, vous donnant l’occasion de rire de vous-même et d’en rédiger une note par surcroît.  Exemple : « Quand le bateau s’en va» (archives 22-06-2008) publié sur Blog50. C’est ce à quoi vous avez pensé en descendant de la voiture, un matin de brise légère, à quelques minutes près de votre départ sur le  parcours de golf Links à Miramar Beach, quelque part en « Florida » comme aime dire votre voisine, qui ne jure que par le jour où ce sera son tour de poser les pieds sur l’un de ces tertres bénit des dieux. (Le terme Links est utilisé pour nommer les parcours de golf se trouvant généralement en bordure de mer. Source Wikipedia) 

Ce qui vous fait revivre votre inoubliable aventure marine, la comparant à ce qui vous arrive à deux pas de votre départ, c’est cette sorte de similitude de la scène, pour vous la golfeuse du dimanche et l’homme de votre vie. Ce ne sont plus vos cinq ou six joyeux compères enfoncés dans leur chaise tout-terrain, observant d’un sourire moqueur, vos ébats de marins de baignoire en train de mâter la bête de somme qu’est devenue le fougueux engin de flottaison.  C’est la douzaine de Tiger Wood retraités enfilés le long des voiturettes, bouches bées, vous reluquant, ébahis. Ils n’attendent plus impatiemment l’instant de départ ordonné par le Marshal qui, lui aussi, a suspendu le temps pour voir ce qui adviendra de ces deux tourtereaux délinquants venus de nulle part brouiller la paix des lieux.

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Rappelez-vous : « Links et bord de mer» comme ces parcours de golf  que vous zieutez sur le petit écran les jours de pluie; ou comme la chanson, il y a le ciel, le sable et la mer; ou mieux, comme votre entrée spectaculaire dans ce décor paradisiaque.  Escortés! 

Escortés depuis le moment où, cherchant parmi les méandres, celle qui vous conduirait allègrement sur le parcours convoité. Arrive soudain derrière la vôtre, (votre voiture) celle-là  plus ou moins de malheur, auréolée de deux gyrophares en action. « Good Lord! » (Vous êtes aux « USA« . Vaut mieux vous adresser à Dieu dans la «langue du pays » aurait dit Duteuil. «Qu’avons-nous fait de pas correct? »  Apparaît l’homme en uniforme, plus grand que nature et, plus étoffé, galonné, médaillé comme dans les films du Far West américain. Flanqué à la gauche de votre bolide, il vous annonce que la limite est de 12 miles à l’heure et que vous en rouliez 18. Convaincu que vous êtes des golfeurs étrangers à la recherche de l’entrée du Club House. Dans un sourire qui en dit long, il vous rassure : « Je pourrais vous donner une contravention, mais je ne ferai pas. Je me contenterai d’un avertissement. Partez! je vais vous suivre jusqu’au terrain de golf et je remplirai le papier sur place. Soyez sans inquiétude pas de contravention, juste un avertissement.»

Le temps s’est arrêté chez les « foursomes »à l’instant où les deux voitures (la vôtre) et celle de l’agent plein d’égards ont franchi la ligne d’arrivée. Dieu est loué.

Du jamais vu! Vous ne comptez plus le nombre de golfeurs au garde-à-vous, perturbés par votre façon de pénétrer sur les lieux, votre présence insolente dans ce décor de rêve, sans parler de l’effet des gyrophares en service.

Passeports, permis de conduire, identifications et quoi encore? Tout y passe. Puis, une signature au bas de l’avertissement et vous voilà quitte pour une petite remontrance, livrée sur un ton théâtral, par le garant de paix, à la satisfaction de vos témoins golfeurs tous confondus.

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Les gyrophares ont quitté sans plus. Le Marshal rassuré et souriant vous avise que  c’est votre temps de départ. Vous jetez un dernier regard sur les brochettes de foursomes qui ont retrouvé leur entrain et l’esprit de golfeur, tandis que vous les comparez à vos joyeux lurons enfoncés dans leur chaise tout-terrain.

LE SABOT DE FONFON, POURQUOI PAS?

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C’eut été un sabot de la vierge, le regard serait moins «amoché». Le sabot d’un faon, c’est une autre paire de manches. Mea culpa, on ne badine pas, on ne fait pas la Germaine avec des animaux que l’on dit sauvages.

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Il est huit heures. Un matin d’automne à faire rêver. Tremblant et l’abondance de ses feuillus aux mille nuances, vous en met plein la vue. Un ciel bleu mur à mur. Les premiers rayons du  soleil glissent le long du parcours du Géant et s’abreuvent de sa rosée. Vos amis matinaux, en retrait dans le sous-bois pointent de l’œil. Au moindre bruissement de votre part, ils dresseront l’oreille et viendront vers vous.

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L’odeur et le bruit de la pomme que vous croquez les attirent.

Fonfon, le dernier né des faons, le laissé pour compte, l’orphelin de mère vous a conquis. Du bout des doigts, si vous lui donniez un petit quartier de pomme?

L’autre, le grand frère, le jeune cerf d’un an vous observe. Plus que cela, il vous a à l’oeil. « Pourquoi lui et pas moi? »

Votre « cœur de pomme » cède et tend un deuxième quartier, vers lui cette fois. La mère de famille aurait dû se rappeler…

Loin d’accepter de partager la main nourricière qui tend la bouchée; comme la coutume le veut dans le monde des cerfs, le jeune Fonfon, dressé sur ses pattes arrière brandit ses deux sabots de devant vers le rival pour l’empêcher de prendre la bouchée.

Vous êtes là, témoin du geste tant de fois observé. Le temps de vous retourner sans crier gare, plutôt que d’atteindre son but et d’éloigner l’imposteur, le sabot de Fonfon se rabat vers vous et atteint votre visage.

Une « droite » d’un champion-boxeur ne ferait pas plus d’effet. Vous en êtes quitte pour une coquetterie non pas dans l’œil, mais le long de la joue.

Morale de l’histoire : On ne peut jamais prévoir comment réagissent ces chéris dont la présence et le regard vous apportent  tant de joie, d’émerveillement et à l’occasion d’étonnement.

QUE MANGERAIS-TU CE SOIR?

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Depuis plus de soixante ans de vie à deux que vous «mâchouillez» la même question quand vient le temps de penser repas. « Que mangerais-tu ce soir ».

Je «mangerais léger» si ça te convient. Des crêpes? Pourquoi pas! répond l’Homme de votre vie.

Vous abondez dans le sens en confirmant que des crêpes, c’est léger. Et puis par économie vestimentaire, vous pensez tout bonnement kilos quand arrive la belle saison.

Le meilleur crêpier du monde, vous l’avez devant vous. Lorsqu’il suggère des crêpes, c’est qu’il a l’intention de les concocter lui-même, avec amour. Ce qui a le don de ne pas vous déplaire. Le chef à ses heures maîtrise l’art de la crêpe, à coups de recherches de recettes toutes plus élaborées les unes que les autres.

Il coiffe la toque de circonstance, retire son préféré, du rayon des livres de cuisine. Il a l’âge de Mathusalem (pas l’homme, le livre), de nombreuses pages sont cornues, souillées tantôt de traces de vin, tantôt de doigts. Si la chance vous sourit, en le feuilletant, vous y trouverez, rédigée de sa plus belle main d’écriture, une note indiquant qu’il a ajouté quelques  larmes de brandy de façon à rehausser la saveur apportant aux  divines crêpes, un petit je-ne-sais-quoi.

Ces Chefs et leurs secrets culinaires…

L’arsenal des ingrédients est d’ores et déjà déployé sur le comptoir : Farine, œufs (3 pour les besoins de la cause), lait, sucre, beurre, sel et Brandy bien entendu sans oublier le pot de sirop d’érable, complément indissociable au moment de la dégustation.

Le temps passe. Votre « Bocuse » à ses heures s’affaire et met en branle son art et ses talents. Vous, le moussaillon de «l’après-branle-bas » récurerez et rangerez ce que vous appelez affectueusement les dégâts, tout en ayant gardé un œil sur la confection de « l’appareil ».

Une tasse de farine blanche! as-tu pensé? Lancez-vous d’une voix de major d’homme en voyant la tasse à mesurer remplie à ras bord. Pour la première fois de votre vie, vous prenez conscience qu’à deux, vous allez engloutir tout bonnement, une tasse de farine dans laquelle se dissimule : 455 calories et ses, 2% de gras, 86% de gluten et 12% de protéine, sournoisement enfouie dans vos petites crêpes légères et délicieuses. Sans oublier de compter les autres mignonnes calories que contiennent les trois œufs, le beurre et le reste.

 Vous regardez l’homme de votre vie dans le blanc des yeux. D’un ton moqueur vous ajoutez : nous qui voulions  «manger léger» (expression consacrée et tendance ces temps-ci).

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Bon appétit à ceux et celles qui succomberont à la tentation.

 

 

OÙ EST PASSÉE LA GRANDE ÉCHELLE?

 

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Nous sommes le dimanche 22 mai, il fait un temps bucolique, tiède comme un fruit gorgé de soleil. Entourée d’oiseaux qui chantent, virevoltent autour de moi, picorent et se gavent de graines déposées sur la table pour les attirer, c’est l’état de grâce.

Si je suis en mode contemplatif, « Tu médites » prétend ma voisine, quand elle me voit là, à ne rien faire.  Elle n’a pas tort. Soyez rassuré, ça, ne dure jamais longtemps.

Soudain, sous mes pieds, je ressens comme une petite secousse. C’est l’Homme en dessous, dans le caveau, sorte de cachette fourre-tout situé sous la galerie où l’on y range : Chaises de jardin, boyaux d’arrosage, vélos et le reste destiné à la vie de plein air.

C’est Lui et son tapage, en train de tirer, hors les murs, je vous le donne en mille: la grande échelle.

Oui, c’est cela : la grande échelle. Dieu sait qu’une fois déployée, elle peut surplomber le toit du refuge. Assez haut merci.

-Non! Tu ne vas pas monter dans ça? Je n’ai pas osé ajouter: » à ton âge ». Cela ne se dit plus quand l’âge est là.

-Oui! Avec ton aide, si tu le veux bien.

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Même avec la peur au ventre, qui oserait contrarier ou refuser un homme aussi bien intentionné.

« Le temps est beau, c’est le temps. Je vais nettoyer la gouttière et retirer feuilles mortes, graines de tournesol et autres vestiges hivernaux. L’eau déborde quand il pleut plutôt que de couler allègrement dans le tuyau qui rejoint le sol.

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On se souviendra, photos à l’appui que, pour le plaisir des yeux, nous avons suspendu, dans la fenêtre de notre chambre,  une mangeoire pour attirer les oiseaux, les nourrir et du coup les observer à la barre du jour, et ce, de notre lit. Vive la retraite et ces petits bonheurs. Au diable les dégâts.

Pour revenir à la grande échelle, de la contemplation à la méditation et de l’admiration du décor qui m’entoure,  il ne me reste qu’une option: passer à l’action et aider l’Homme.  Remarquez que ce n’est pas désagréable. 

Je quitte ma chaise longue, fais un détour côté frigo y déposer un petit vin blanc, pour après… Puis, sans une seconde de plus, je me présente sur le lieu désigné, au pied de l’échelle reposant sur le sol, en prenant soin de chantonner « Où est passée la grande échelle ». J’ai des papillons dans la gorge juste à penser…

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À bout de bras, mon grimpeur hisse jusqu’au toit  l’indispensable gréement. À voir le stratège, j’avoue ressentir une certaine frayeur.  S’il fallait…?

Je lui rappelle, une fois juché là-haut, de ne pas gesticuler comme son cousin octogénaire le fit, le jour où il est tombé au pied  de son échelle pour avoir voulu chasser une corneille qui piquait ses cerises Montmorency.

Fort heureusement, l’opération nettoyage se déroula comme un charme. Une fois redescendu sur terre, en me voyant reprendre mon souffle, l’homme a tenu à me rassurer en me promettant de renoncer à jamais à l’usage des échelles.

Aurait-il atteint l’âge de la sagesse?

LE RÊVE INAVOUÉ

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Mon mari, le père, le grand-père, l’arrière, l’octogénaire, l’ami, bref: l’Homme de ma vie devant son choix raisonné et judicieux.

Les skis, les bâtons de golf, une corde de bois franc, un shopping chez Costco, « PAS PROBLÈME » avec ce magnifique 4X4 « flambant neuf ».
Sauf que la marche est haute pour la  Copilote.

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Au plaisir d’aller vous saluer,
Vos Truckers enneigés!

« A » ET AINSI VA LA VIE

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Pour avoir pondu la note de la lettre F avant celle de la lettre A, n’en déplaise à Françoise, je suis au-dessus de mes Affaires (genre en congé) diraient les Ados.

Je vous Attends donc dans le détour (expression consacrée). Ayant Aussi Achevé la lettre E, Avant d’Aborder la lettre G, je m’Amuse à jouer avec la lettre A, comme dans Amour et Amitié.

Cette Aventure épistolaire n’a rien d’Abominable. Donc, pas question d’Abdiquer ou me laisser Abattre. Plutôt, je vais « m’Ablutionner » (fallait le faire) à l’Aide de mon Abécédaire et tant pis si ma note Attrape des Allures Abracadabrantes.

J’Avoue Admirer les fleurs, ces petits brins de vie que l’on cueille au passage, que l’on offre aux Anniversaires, que l’on pleure quand elles meurent.

Si les fleurs ont un langage, elles portent souvent un message.  Mon OXALIS ARTICULATA véhicule le sien.  Tante Germaine, une grand-tante nonagénaire me l’a confiée en fin de vie. L’Agréable et élégante dame était Assurée que j’Acclimaterais l’enfant chérie, que je m’en Accommoderais, sachant qu’elle Allait m’Accaparer Abondamment,

Aujourd’hui, tributaire de cet héritage, je suis Attitrée et responsable de perpétuer l’existence de ce précieux « souffle de vie » Admirablement fleuri, j’en conviens, et dont l’Appartenance familiale remonte à la nuit des temps.

Mes OXALIS ARTICULATA, se multiplient Allègrement, Agrémentent mes fenêtres, et enchantent mes matins, à mon tour d’en Assurer la pérennité.

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 Ainsi va la vie…

B COMME UN BEAU PAIN

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Bon! Il me fallait un Baba au rhum pour me remettre sur la Bonne voie. Merci Fatras en bleu. Pour rien au monde, j’aurais voulu demeurer Bouche Bée ou Bousiller la lettre B.

«Baraudant » sur le Blog des uns et des unes, ayant bien Bouffée et bien Bu, je suis allée Butiner chez Bord de mer. Ses Bateaux, ses phares sont magnifiques. Bonne nouvelle : une nouvelle vie est attendue chez Héraime.

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N’eût été l’appel téléphonique, de ma cousine devenue Boulangère du dimanche j’aurais tenté de Broder une note remplie de B. Que l’on me pardonne.

On se souviendra de Denise, pour lui avoir consacré une page sur mon Blog. Son père étant le frère de mon grand-père maternel donc, elle devient cousine de ma mère et du fait, ma petite-cousine, bien que nous soyons affublées d’une même taille. Depuis nos retrouvailles, elle grandit chaque jour dans mon estime, ce qui explique pourquoi elle est passée de petite-cousine à cousine.  

J’ai découvert qu’elle est férue de gastronomie, une vraie Bocuse ou une Robuchon. Qu’importe. Toujours à l’affut des dernières tendances technologiques en cuisine, imaginez que, pas plus tard qu’hier, elle m’annonce la dernière nouveauté en art culinaire : l’art de faire du pain comme par miracle. 

Ce n’est pas nouveau lui dis-je. Mon fils Patrick, Boulanger du dimanche,  Boulange cette méthode de faire depuis des lunes. Elle lui vient d’un copain qui l’a dénichée sur « You Tube » : Four à 500 degrés F. dans un Dutch-oven , “gros chaudron de fer ‘recette simple comme Bonjour. Farine, eau, levure et sel. 

Hier soir, Denise, la cousine de la cousine (moi)  m’annonce qu’elle met finalement la main à la pâte. L’onctueux mélange savamment dosé (sel et levure)gonflera pour se métamorphoser en une masse froide au toucher et élastique par surcroit) pour être enfourné ensuite dans le chaudron de fer de sa grand-mère, après avoir atteint les 500 degrés F. réclamés, et ce, durant 30 interminables minutes.

Entre-temps, deux coups de fil résonnent chez moi.   Un premier pour m’annoncer, en désespoir de cause qu’elle a fait erreur en inversant la mesure de sel  à celle de la levure. Je ne vous ai pas dit que ma cuisinière de cousine fait souvent trois choses à la fois. C’était le cas hier. Avec doigté, elle rectifia le dommage, ce qui justifia le deuxième appel,  avouant son oubli, à savoir que le dessert fricoté (recette presque sans sucre) devait attendre que le four retrouve une chaleur clémente de 350 degrés F. avant d’être enfourné. Une tranche de gâteau aux fruits allait calmer son petit creux.

À mon tour de la rejoindre : Comment se comporte le pain dans le chaudron? Dans trois minutes, tu le sauras! Précise-t-elle?

J’attends au bout du fil. Elle soulève le couvercle et s’exclame ‘Une merveille! Je n’ai jamais vu un aussi beau pain’ Remarquez que c’est son pain, c’est normal que ce soit le plus beau. Rassurons-nous, je ne fais pas une ‘jalousite’ aiguë.

‘Dis-moi, comment est la mie,  avec des trous? La croûte bien dorée? J’entends soudain un bruit de scie à ruban. Ce n’est surement pas une Buche qu’elle coupe. Plus rien, puis ça recommence. J’entends, mais je ne vois rien. Je suis littéralement étouffée de rire. Ce Bruit intermittent de coupe de bois vient du couteau électrique qui traverse la croute Bien dorée, pour rejoindre la mie légère et parfumée.

Je vous épargne les odeurs de pain chaud qui s’y dégagent.

Bon appétit Denise et Bravo. À mon tour, puisse ma note se mériter un B.

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AH! ce téléphone intelligent

 

J’ai lu sur le blog de « chez Mamédjo » ses adorables notes qui me font mourir de rire. Celle de la « Voyante » m’a fourni ma dose de rire nécessaire au bon maintien quotidien de la santé physique et mentale.

Vous me direz peut-être qu’il ne faut pas rire de ce qui arrive aux autres, j’admets. Je ne fais pas exprès. C’est plus fort que moi. Le plus drôle, c’est quand je veux raconter ce qui est arrivé, que ce soit à l’homme de ma vie, à l’un des miens ou à moi, je pouffe de rire, je perds la voix, je m’éclate. Ma cousine Denise (je précise : ma demi-cousine) en sait quelque chose.

Je vous ai déjà raconté, il y a de cela des lunes, j’avais  repêché mon golfeur engouffré presque jusqu’à la taille, dans une marre de boue brune et sans fond, tout cela pour récupérer sa petite balle blanche. Encore aujourd’hui, juste à revoir la scène, j’ai peine à l’évoquer sans rire, incapable de terminer tellement je ris « de bon cœur » dirait ma mère. Je ne suis pas plus méchante pour ça. Je ris de tout et de rien pourvu que ce qui survient soit sans conséquence tragique. Je ris même, en ce moment, en rédigeant ma note.

Je reviens à Mamédjo. 

Si j’ai tant ri à propos de la voyante, de la pauvre Mamédjo et de son téléphone, c’est que son histoire me fait penser à ce qui se passe avec le mien. Mon nouveau téléphone intelligent Android, muni d’une boîte vocale et texte ainsi que les données (accès en ligne, courriel, internet, programme informatique), clavier à touches conçues pour doigts menus, caméra pour photographe compulsif, calendrier, agenda et tâches à accomplir, tout y est sauf le temps qu’il faut pour l’apprentissage.

En plus, Il me siffle le coquin. Un soir, recroquevillée dans mon fauteuil en train de lire, on me siffle. Je fixe l’intrus, l’objet de mes soucis. C’est lui le siffleur. La dernière fois qu’on m’a sifflée, je devais avoir vingt ans répondis-je à mon petit-fils qui venait de m’envoyer mon premier texto pour m’annoncer qu’il était en route. Je ne parle pas du temps qu’il m’a fallu pour lui répondre. Il a bien ri et n’aurait jamais pensé que jadis, sa grand-mère se faisait siffler. (c’était la mode du temps).

Un jour, elle n’était pas la première à me le dire, j’apprends qu’en ouvrant son téléphone intelligent [le sien l’est aussi)) ma copine me voit apparaitre sur son écran. Là, c’est grave! Vous pensez bien que ma surprise s’est transformée en rire avant que la consternation s’empare de moi devant le phénomène. Je n’ai rien de la vierge de Fatima ni de celle de Lourdes. Comment puis-je « apparaitre » soudainement sur les écrans de tout un chacun?

Cindy, ma fifille, qui arrive à me rejoindre, par miracle, sur mon vibrateur silencieux [remisé sagement dans la poche arrière de mon jean), me demande pourquoi, ce matin- là,  je l’appelle sans arrêt. « Moi! Tu es certaine? » Je suis décontenancée, estomaquée. Puis je me mets à rire. C’est trop drôle! Allez comprendre! Voir si je la dérangerais au travail.

Une autre bonne amie m’a informée du même problème, sauf que c’est habituellement le soir, à l’heure du téléjournal, ou dans sa voiture. En plus, je lui apparais. Vous pensez! Je parie que vous riez et pourtant ce n’est pas drôle.   

D’autres, je ne les compte plus, m’avisent de fermer mon cellulaire de malheur, l’appel terminé, sans quoi, ils entendent mes conversations, mes remarques, la musique alors qu’ils s’évertuent à me crier dans leur iPhone de fermer le mien. Je ne peux pas vous raconter cela sans pouffer de rire.

Le jour où j’aurai maîtrisé la fonction recherche, Google Maps, Google Drive, Google + Google Play, Facebook et  You Tube; je croirai les spécialistes qui me disent : « ne vous inquiétez pas, vous allez vous y faire ».

Pour l’instant, vaut mieux en rire.