COUCOU, JE SUIS ENFIN LÀ

En pensée, je ne suis pas très loin de vous tous.
Les élections au Québec retiennent l’attention.
À les regarder aller, je me demande à qui des trois aspirants (pour ne pas dire combattants) au poste de premier ministre, je demanderais un conseil judicieux concernant une mise en situation financière, conjugale, familiale ou autres.
Vous voyez ce que je veux dire?
La santé de plusieurs amis me préoccupe ces temps-ci. L’âge aidant ou nuisant, grignote lentement la vie de tous les jours. Je dis toujours que nous marchons sur des œufs. Que demain n’est pas encore.
La saison de ski, est à nos portes avec ses mises en forme, ses moins 15 le matin, ses bourrasques de vent. Heureusement que la neige neigera bientôt pour nous faire oublier le temps qu’il fait et nous redonner le goût de l’hiver.
Vous voyez, je pense à vous. Vous êtes nombreux à me visiter, à me faire un petit clin d’œil. Ça me fait chaud au cœur. Je suis très grand-mère ces jours-ci. Je vous dirai pourquoi si j’arrive à m’asseoir devant mon ordi, juste le temps de vous raconter.
Ce soir je retrouverai mon « refuge pour âme » je ferai un feu dans la cheminée, je nourrirai mes chevreuils, je regarderai tomber la neige (si le ciel le veut bien). Ne me séparant jamais de mon ordi, tout en douceur, pendant que vous dormirez, sur la pointe des pieds, j’irai fureter sur vos blogs y ajoutant au passage un petit commentaire qui fait tant plaisir.
Bonne nuit à vous tous.

UNE TROUVAILLE QUI M’ A ÉMUE

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Hier, en farfouillant dans le « coffre d’espérance » ayant appartenu à ma mère, j’ai trouvé cette nappe à thé brodée de ses mains alors qu’elle avait une douzaine d’années. C’était à l’époque de la Première Guerre mondiale.
Avec tout l’amour du monde et un vague pincement au cœur,
j’ai retiré le vestige de son papier de soie bleu et je l’ai déposé sur ma table pour le contempler, tentant d’imaginer ce à quoi rêvait la fillette aux cheveux d’ébène et aux yeux de temps gris, penchée des heures durant sur l’image qu’elle brodait et sur le message qui lui était livré dans une langue qui ne lui appartenait pas. Ouff!!

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J’ai pensé que vous aimeriez voir ma précieuse trouvaille porteuse d’une réalité des temps anciens.

MA POTICHE

« OBJETS INANIMÉS AVEZ-VOUS DONC UNE ÂME
QUI S’ATTACHE À NOTRE ÂME ET LA FORCE D’AIMER? »


Ma potiche a plus de 100 ans. Porteuse de souvenirs et de secrets, témoin silencieuse de la vie de tous les jours et de l’histoire familiale. Elle me vient de ma grand-mère maternelle qui la tenait de sa mère.
Chaque année, quand vient l’automne, je l’honore en l’agrémentant de fleurs d’hydrangées (hortensias) dont les couleurs se marient agréablement bien à sa robe de faïence et à ses airs de passé lointain.

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OU LES ÉCUREUILS, OU LES CONFITURES

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Il y a un mois, tout y a passé : figues, raisins, groseilles, prunes, pommes et j’en oublie. Vous avez deviné! Les écureuils ont profité de notre absence pour se gaver comme des goinfres.
Il fallait entendre le ton de mon producteur-fruitier quand il a ramassé le misérable noyau du dernier coing qui gisait à moitié croqué, sur le sol gelé. Le fruit n’étant pas assez mûr au goût de la bestiole.
Le verdict est tombé, le sort est jeté. Les yeux tournés vers la cime, l’homme de ma vie m’annonce qu’il escaladera MON arbre.(Vous ne vous trompez pas, j’ai bien dit MON arbre, témoin de 50 années de vie à deux, producteur annuel de MON quatre litres de sirop d’érable et de ma plus belle zone d’ombre et de fraîcheur estivale,) non pas pour y cueillir quelques feuilles emblématiques aux couleurs d’automne pour me les offrir, une fois redescendu sain et sauf, mais pour démanteler l’amas de feuilles et de brindilles tissé serré dans un embranchement et qui sert de condo à nos indésirables quadrupèdes rongeurs pourtant si jolis.
Mon petit côté écolo se rebiffe à la pensée de déloger nos locataires juste avant la saison hivernale. Ce geste, presque inhumain à mes yeux, il le pose au moins deux fois l’an; au printemps et à l’automne. À chaque saison, le ramassis de feuilles est érigé de plus en plus haut dans l’arbre comme pour défier la hauteur de l’échelle.
Ce matin, je jette un regard sur MON érable dénudé et, que vois-je? Pas un, mais deux condos perchés non pas sur des branches le long du tronc et accessible pour mon malfaiteur. Plutôt, ils sont greffés à des hauteurs vertigineuses et cette fois inaccessibles.
Je me demande s’ils n’ont pas fait exprès pour déjouer mon prédateur et passer l’hiver en toute quiétude.