LE K PAS DE QUOI EN FAIRE UN CAS

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K, une lettre à minorité visible, n’occupant que quelques pages dans le dictionnaire.

Tout cela pour vous dire que ces jours derniers, je cherchais allègrement un K thématique pour reprendre le défi  de notre Comtoise, et le relever, mais sans en faire un cas.

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Je pense immédiatement à ces remarquables vases chinois, puis à Kaoling, nom du lieu où l’on extrayait le Kaolin dès le septième et huitième siècle (Chinois Kao,haut et ling, colline –  Colline élevée) La Chine fut la première à utiliser le Kaolin, cette argile blanche, très pure et friable dans la fabrication de la porcelaine.

Ce magnifique vase provient

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de la fabrique de porcelaines de Kinmen, (Kémoy) archipel composé de plusieurs îles,  administrées par le gouvernement de la République de Chine  (Taiwan). De Kémoi à Taîpe, sur le vol de je ne saurais dire, j’ai tenu ce vase dans mes bras. (hauteur :45.4cm) C’était à voir.

Pour revenir à mon K, en tête d’affiche, bien sûr se trouve le célèbre et universel Ketchup servi à toutes les sauces; puis viennent les kiosques à journaux et ses kyrielles de mauvaises nouvelles; les Képis des braves soldats; les Kangourous pour nous faire rêver de l’Australie; les  kilos à perdre avant l’été et les Kilomètres qui nous séparent de ceux que nous aimons.

En parlant de gens que j’aime, laissez-moi vous raconter une anecdote.  La plupart d’entre vous connaissent ma demie-cousine, vous vous souvenez? Elle est la cousine de maman, son père étant, le frère du père de ma mère, ce dernier, mon grand-père, est donc l’oncle de ma demi-cousine. De toute façon, nous sommes maintenant les deux survivantes de cette panoplie d’ancêtres.

Pas plus tard qu’hier, nous causions au téléphone. Elle me demande comment je vais avec mon K.  Je lui avoue que ce n’est pas simple, toujours à cause de l’inspiration en déclin.

 La conversation dévie. Pour une raison ou une autre, j’évoque des parcelles de l’œuvre

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de Khalil Gibran,« Le Prophète». Le 2e livre le plus vendu après la Bible. Tout en parlant, le prénom couronné d’un K de Khalil Gibran, me saute aux yeux. Merveilleux.  À cet instant, en même temps que l’inspiration, me reviennent en mémoire ses écrits et en particulier ce passage magnifique où «une femme qui portait un enfant dans les bras dit : Parlez-nous des enfants ». Le message de Khalil Gibran accompagna l’une des plus belles et incroyable photos que j’ai prises sans plus, au moment où Julien est baptisé.

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Je termine l’effort du non sans vous parler d’une Sainte canadienne : Kateri Tekakhouita née en 1656 d’une mère algonkine et d’un père iroquois. Elle vécut les dernières années de sa vie dans une mission des Jésuites située à Kahnawake au sud de Montréal.

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Sainte Kateri de Tekakhouita fut sanctifiée par le Pape Benoit 16, dans la Basilique Saint-Pierre de Rome, le 21 octobre 2012.

Je vous retrouve bientôt sur les L d’un autre défi.

SI C’ÉTAIT VRAI?

 

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« Les questions les plus simples,

sont les plus profondes.

Où es-tu né?

Où est ta maison?

Où vas-tu?

Que fais-tu?


Réfléchis à ces questions

de temps en temps, et

observe tes réponses qui

changent »

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Frégate adulte des îles Galapagos


Richard Bach

extrait de « Illusions »



 

RETOUR À L’ESSENTIEL

 

À l’occasion, j’aime relire cette réflexion de Gérard Mendel.

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Ce soir, je la partage avec vous.

« Le premier objectif de l’éducation, que peut-il être, sinon de se réapproprier notre monde quotidien et ses objets? Autrement dit, de réapprendre, d’apprendre en fait, le pouvoir de notre corps et de notre esprit sur chacun des éléments qui composent notre vie? Et, que peut signifier la culture, sinon de connaître, par une expérience personnelle, les raisons d’être de nos gestes et comportements les plus habituels, les conditionnements sociaux qui les ont transformés à notre insu en automatisme et de reconnaître ainsi les diverses implications sociales de ces mêmes actes et habitudes devenus autant d’abandons du pouvoir de notre existence… » (Gérard Mendel -Quand plus rien ne va de soi-1979).

Sur ce, je retourne à l’essentiel….

BBRRRRR à -34°

Je vous souhaite un excellent week end et une température plus clémente que celle de mon coin de pays.

Une pensée optimiste en passant:
« Le bon côté des choses, aussi vieux que l’on puisse être,
c’est qu’on est toujours plus jeune qu’on ne le sera jamais »