MANON EST AUX BLEUETS SUR LE GÉANT

 

 

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Dix-neuf heures trente, un temps de rêve et un soleil qui s’allonge langoureusement sur le parcours du Géant.

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« Si nous allions aux bleuets » propose mon cueilleur ». J’ai compris. Il adore les grands- pères aux bleuets. C’est la saison des petits fruits. Soit dit en passant, sur le golf, de chaque côté des allées du parcours, on a qu’à tendre les doigts pour y cueillir au  passage, fraises, framboises ou bleuets.

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En moins d’une heure, avant même que le soleil disparaisse à l’horizon, juste devant notre refuge, à portée de mains,  grand-père, Manon la blogueuse et moi avons cueilli un beau litre de ces petits fruits savoureux.

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Au menu: Grands-pères aux bleuets servis bien chauds et odorants.

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LA VITRINE AUX POUPÉES

 

 

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Ah! Ces poupées de votre enfance. Poupées de porcelaine, de chiffon, de celluloïd. Poupées aux longs cils qui ouvrent et ferment les yeux. Poupées aux cheveux bouclés. Poupées articulées, poupées noires, poupées russes. Poupée qui dit non, non, non, non… rappelle la chanson.

Vous êtes à Édimbourg, en Écosse, par un bel après-midi ensoleillé. J’ai bien dit ensoleillé! vous avez bien lu!  À la découverte soudaine de cette vitrine débordante de poupées, toutes aussi désirables les unes que les autres, vous ne pouvez résister à la tentation de les photographier tant elles éveillent, en vous d’heureux et inoubliables moments.

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Au fait que sont devenues les poupées de votre enfance? 

Souvenez-vous! Elles vous ont procuré des heures de bonheur. Elles étaient vos élèves et vous l’institutrice; vos patientes, vous le médecin; vos communiantes quand, déguisée en bon curé, vous célébriez la messe; vos gracieuses invitées à l’heure du thé, vous la fière hôtesse. Elles étaient vos marchandes de bonheur, mais, plus souvent qu’à leur tour, vos souffre-douleurs.

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En admirant cette vitrine aux mille visages tournés vers vous, vous vous rappelez qu’un jour,  votre maman vous avait promis une Shirley Temple, à condition que vous soyez bien sage.

C’est à l’occasion de Noël 1935 que naquit la poupée Shirley Temple à la suite de l’immense succès mondial que connait la jeune actrice du même nom, âgée de 6 ans, à la suite des films « Le petit Colonel et Boucle d’Or.

Hélas!  De cette Shirley Temple, disparue à jamais, mais jamais tout à fait oubliée «survivent» quelques photos précieusement conservées dans une boîte à souliers.

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À la vue de la petite fille assise avec sa Shirley, vous auriez soudain le goût de dire à vos petits-enfants : c’est votre grand-maman qui est là. Puis, en jetant un dernier coup d’œil sur l’image de la vitrine aux poupées, à bien y penser, c’est à vous demander si ce petit monde à l’existence imaginaire n’a pas joué, d’une certaine façon et à votre insu, un rôle silencieux et insoupçonné.

UN DIMANCHE DE RÊVE

 

 

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Vous allez me demander : que veut dire un dimanche de rêve chez la cousine blogueuse?

Permettez que je réponde. Aujourd’hui, j’ai l’impression qu’enfin l’été est arrivé pour de bon – Expression familière pour signifier que le mauvais temps est derrière nous. Lui, le mauvais temps et ses matins frisquets et grisâtres, ses pluies diluviennes, et ses bourrasques à « décorner les bœufs ».- On dit que l’été est arrivé le jour où le ciel est d’un bleu mur à mur et que le soleil est de plomb. Aujourd’hui, notre bon thermomètre affiche à l’instant 43 degrés au soleil. Me croirez-vous?  43 brûlants beaux degrés au soleil. J’ai vérifié, deux fois plutôt qu’une, pour ne pas vous induire ou m’induire en erreur.

Je reviens à mon dimanche de rêve.  Assise à l’ombre de mon parasol, mon ordi sur les genoux, un pichet de limonade sur ma table à pique-nique, un verre rempli de glaçons et le silence le plus complet. Le « silence le plus complet », -je ne me répète pas, je précise-ce silence est celui où l’on arrive à entendre, en continu, le bruissement de feuilles caressées par la brise, le chant d’un oiseau sur une branche, Le vrombissement des ailes d’un colibri. Bref, un silence à entendre voler une mouche. Dites : ai-je raison?  

Avant de vous retrouver, de partager avec vous ce moment virtuel et béni des dieux, je lisais. J’ai lu durant, au moins, deux à trois bonnes heures. Quelle chance inouïe de pouvoir s’accorder des heures de lecture, sans interruption, sans relever la tête sauf pour offrir une arachide à « Cachou » ma bestiole chérie qui me grimpe sur le pied ou de déposer quelques graines de tournesol à la petite mésange qui sait réclamer sa part d’attention.

Justement, la tête, elle était plongée dans la lecture d’un ouvrage plus que passionnant : «Sauve-toi, la vie t’appelle » de l’auteur Boris Cyrulnik, éthologue, psychanalyste, neuropsychiatre et directeur d’enseignement à l’université de Toulon. Il est l’auteur d’immenses succès notamment : Un merveilleux malheur, Les vilains petits canards, Les nourritures affectives. Sa démarche : reprendre toutes nos idées reçues en matière de psychologie et les repenser à partir de l’observation des comportements animaux.  

Faut dire que la tête je ne l’aurais pas relevée, n’eut été la visite de « Gamine » et de ses deux faons du printemps. Je suis convaincue qu’elle était fière de venir me montrer ses deux Bambi, comme Nancy viendra le faire dans quelques semaines tenant dans ses bras, l’arrière-petite-fille que l’on attend.

Un geai bleu se pose sur ma table et reprend son envol, une arachide au bec.  Un chardonneret chante perché sur la branche d’un bouleau dont l’ombre allongée sur le sol m’indique l’heure. Le soleil descend à l’horizon caressant de ses derniers rayons la 17e allée du Géant couvrant d’enluminure et d’or : bouleaux, chênes, sapins, pins et épinettes. Avant d’aller vers le sous-bois cueillir une platée de bleuets et de framboises sauvages que j’offrirai au dessert, je ferme mon ordi, mais pas sans vous souhaiter de vivre à votre tour et très bientôt UNE JOURNÉE DE RÊVE.

RECHERCHE RECETTES

 

 

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Une amie m’a donné des fleurs d’ail que sa sœur cultive en abondance.  Elle est à la recherche de nouvelles recettes ou de façons créatives mettant en valeurs le délicat produit.  Fleurs de lavande, fleur de sel, fleurs d’ail, il semble que ce soit « tendance » en art culinaire. J’ai dit : je vais faire appel à mes copines et amies blogueuses.

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Bonne journée, bon week-end et du soleil plein les yeux.

Nous espérons vos suggestionsL1030152.JPG

 

UNE TÊTE À CHAPEAU

 

Depuis quelques jours, le pauvre petit blog a tourné le dos à sa maîtresse. 

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Pour retrouver ses bonnes grâces et pour le plaisir des yeux, elle lui offre photos d’une vitrine londonniène de chapeaux légendaires qui lui rappellent?

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Vous avez deviné! 

Coucou! de retour parmi vous

 

Heureux qui, comme Ulysse a fait un beau voyage…

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Heureuse de me retrouver dans mon décor familier, de reprendre la vie comme elle vient, de la savourer et d’en remercier le ciel.

D’ouvrir mon ordi aux levées, d’aller tout droit sur mon blog, de vous retrouver, de vous lire. Oh malheur! Sur ma page, toujours cette même rose « qui a point perdu cette vesprée, les plis de sa robe pourprée… »(Ronsard)  Avouons que le Petit Prince de Saint Exupéry n’eut pas fait mieux pour préserver sa splendeur.

La bloguinade m’a manqué énormément. J’ai vu que l’amitié et la joie étaient au rendez-vous. Cette rencontre privilégiée et votre randonnée à Châteauroux m’ont tourné «  le fer dans la plaie ». . Ce sera pour la prochaine fois, si Dieu me prête santé et vie. Arrive un temps, dans la vie, ou il y a toujours un SI qui devance les projets.

C’était au tour à William, l’aînée chez Patrick et Sonia, de partir avec ses grands-parents vers une destination de son choix. Attiré par l’histoire qui remonte à la nuit des temps, les châteaux et donjons, les meurtres et mystères, les cathédrales, les monuments, il a choisi L’Angleterre, l’Irlande et l’Écosse. Seize jours de rêves et d’émerveillement : levée aux petites heures, petit-déjeuner à l’anglaise, autocar tout confort, formidable groupe homogène,  guide d’exception. Nous n’avions plus qu’à nous laisser porter vers l’inconnu, aller à la découverte de d’autres ailleurs, de leurs vestiges et de leur histoire.

 Notre Ulysse des temps modernes c’était abondamment documenté. Il avait glissé dans l’itinéraire, ses propres incontournables à voir et à visiter. Pas un moment n’était perdu croyez-en les grands-parents.

Le retour se fait en douceur. Pour ne pas brouiller le souvenir de ces heures intenses partagées avec notre petit-fils, il vaut mieux mettre à décanter ces moments chargés de joies et de bonheur, en pensant que ce séjour vécu en une sorte de symbiose nous a permis de connaître davantage, notre  William. 

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  Dans l’aéroport de Londres, un sourire qui en dit long.

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Piccadilly Circus et un petit tour de Londres avant d’aller au lit.

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Surprise! Une boutique (comme ça ne se peut pas).  Attendez-moi deux minutes.

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William rêve debout. Nous sommes à la tombée du jour de notre arrivée à Londres. Incroyable! Sous ses pieds coule la Tamise et au loin le London Bridge.

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Sur sa liste des incontournables, le site Stonehenge et son mystère.

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 Une visite à la Maison Waterford en Irlande, réputée mondialement pour sa fabrication de cristal. Tout au long de la visite, on peut voir et admirer les artisans à l’œuvre. Incroyable! Un ballon de football en cristal.

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  Le Blarney Castle, ses 100 marches à gravir et en haut de la tour,  la Blarney stone que l’on embrasse pour recevoir le don de l’éloquence. Nous verrons bien dans les jours à venir.

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William a promis à son père de lui rapporter un souvenir lors de sa visite à la Maison Guinness.

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 Ce que son père ignorait, fiston allait recevoir, une attestation comme quoi il a passé avec brio le test de remplir, un verre de Guinness, dans les règles de l’art.

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 William pouvait-il passer outre la visite du Cavern Club, refuge bien connu des célèbres Beatles?

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 À Édimbourg en Écosse, l’homme n’avait jamais pensé qu’un jour, 63 ans plus tard, il se retrouverait au pied du monument de Sir Walter Scott, en compagnie de son petit-fils du même âge (18 ans).que lui à l’époque;  et qu’il allait gravir à nouveau les 287 marches menant au sommet, puis recevoir pour la deuxième fois une précieuse et mémorable attestation comme quoi, il avait accompli l’exploit.

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« Lorsque tu reviendras dans 40 ou 50 ans, tu poseras le même geste et tu te souviendras» murmure le patriarche à son petit-fils.

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Les cimetières de l’Irlande et de l’Écosse méritent qu’on s’y arrête. Tant d’histoires y sont gravées. Au cimetière de l’église paroissiale  Saint-Martin située à Bladon, Oxfordshire, nous nous sommes recueillis sur la tombe de Winston Churchill en nous rappelant l’époque de la guerre 39-45.

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To be or not to be that is the question

Une visite sur les lieux de naissance de William Shakespeare, un autre « must »

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Attention de ne pas pes perdre la tête2-L1030546.JPG

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 Être étudiant et ne pas faire un crochet du côté de Oxford, la plus vieille ville universitaire des îles Britanniques pour y voir de visu sa prestigieuse Université serait comme rater un cours.  Vaut mieux s’y mouiller les pieds.

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    Pourquoi pas un dernier fish and chip avant le retour?