UN TROU DE MÉMOIRE

 Une chanson que ma mère chantonnait quand j’étais petite, met revenue ces jours-ci. J’imagine qu’elle était inspirée du très beau poème de Maurice Rollinat. Il y avait un refrain que je ne retrouve pas et qui évoquait: « Les beaux jours en dépit du temps qui nous grise ». Il se terminait par « aux derniers parfums de la brise. »  Je me rappelle très bien de l’air alors j’aimerais retrouver les mots du refrain. Je vous parle des années 1935-45. Ouff!

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Paysage d’octobre

Les nuages sont revenus,
Et la treille qu’on a saignée
Tord ses longs bras maigres et nus
Sur la muraille renfrognée.
La brume a terni les blancheurs
Et cassé les fils de la vierge ;
Et le vol des martins pêcheurs
Ne frissonne plus sur la berge.

Les arbres se sont rabougris,
La chaumière ferme sa porte,
Et le joli papillon gris
A fait place à la feuille morte.
Plus de nénuphars sur l’étang ;
L’herbe languit, l’insecte râle,
Et l’hirondelle, en sanglotant,
Disparaît à l’horizon pâle.

Maurice ROLLINAT (1846-1903)  

 Bon dimanche et excellente semaine     

LES BOYS S’AMUSENT…

 

Que font les Boys quand les filles font du lèche-vitrines?

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Eric le papa de Julien et Charlotte2-IMG_8768-1.JPG

 

Nicolas l’amoureux de Tanya1-IMG_9090.JPG

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Par un beau samedi d’automne, Claude, mon monsieur gendre, ses fils Éric, Guillaume et Nicolas, le futur gendre décident de chausser leurs skis nautiques pour une chevauchée sur le lac Tremblant tandis que le thermomètre indique 10 à 15 degrés au soleil.

 Claude le jeune grand-père 1-IMG_9255.JPG

À l’eau la fratrie et le paternel!

 

Aux commandes (du 135 forces), Guillaume le sage, papa de Arthur et Laila préfère la « tuque » au gilet de sauvetage.

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MISSION ACCOMPLIE

 

 

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Il fait un temps superbe, 10 à 12 degrés à l’ombre, que  dirais-tu de monter au sommet? L’homme s’arrête un moment, vous regarde droit dans les yeux et vous répond : « tu aimerais? » Cela veut dire en langage de vieux mariés : « tu te sens en forme pour le faire? »

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Quinze minutes plus tard, vous voilà prêts à escalader Tremblant dans toute sa splendeur automnale. Vous choisissez le sentier « Le grand brûlé ». De la base au sommet, aller-simple 6,5 km. Niveau de difficulté : exigeante. Durée de la montée : 2 h plus.

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Aux deux tiers du sentier, une fois de plus, vous prenez une pose pour admirer cette vue grandiose. Puis vous vous tournez côté montagne pour enfin apercevoir tout là-haut, « le Grand Manitou » que vous comparez à cette « inaccessible étoile »de Jacques Brel. 

Pas question cependant d’abandonner, mais aurez-vous la capacité d’y arriver? Votre  compagnon de toujours attend la réponse.  Vous reprenez l’étroit sentier de plus en plus abrupt,  jonché de pierres et de roches, d’énormes racines, de feuilles mortes et de boue.

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Au bout de trois bonnes heures de « Hiking », vous voilà au sommet. Du coup vous  oubliez efforts et fatigue. Cette année encore vous avez réussi. Mission accomplie. 

ENTRE CIEL ET TERRE

 

« Tout un chantier » aurait dit mon père. 

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Après les snowbirds, le skidozer : la nacelle!  pourquoi  pas.  L’homme dirait que dans chaque adulte dort un enfant. Dès que j’ai su qu’il fallait avoir recours à la nacelle remorquable pour peinturer la cheminée, mine de rien, j’ai croisé les doigts souhaitant très fort me retrouver la haut.

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« Tu me le dis si tu éprouves  le vertige, on redescend » Vous pensez bien!

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  Merci Peter! J’ai adoré le « trip ».

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L’ÂGE LUI VA À MERVEILLE

Pour un premier octobre ce n’est pas mal du tout

Le chapeau et les lamelles des « coprins chevelus » deviennent noirs et déliquescents avec l’âge. En tombant sur le sol, cette encre chargée de spores assure la reproduction de l’espèce. Je me garde bien de l’offrir à Héraime cependant que comestible et excellent dit-on. Au cas Zou!

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