RÉSOLUTION DU NOUVEL AN

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« As-tu pris ta résolution du Nouvel An? »
À demi réveillé, l’homme de ma vie se demande s’il n’est pas en train de faire un cauchemar. Il faut dire que le jour se lève à peine. (Moi, pas encore)
Toi tu as pris ta résolution?
C’est sa manière de ne pas répondre à ma question.
Moi, je cherche encore, mais j’aime bien mon habitude de prendre une résolution du Nouvel An, puis de la formuler à haute voix le soir du réveillon sur les douze coups de minuit.
La tenir c’est une autre paire de manches. Croyez-moi, il s’en trouvera pour me la rappeler à l’occasion.
J’y pense! Vous qui me visitez en ce moment, vous avez pris votre résolution du Nouvel An?
En m’adressant à vous, j’ai trouvé la mienne.
Je prends la résolution de dorloter mon blog assidûment tout au long de la Nouvelle Année.
À VOUS TOUS
BONNE ET HEUREUSE ANNÉE
ET QUE LA PAIX SOIT ENTRE NOUS!

JOYEUX NOËL À TOUS

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Si le cœur vous en dit, dans la chaleur de votre foyer, je vous suggère de regarder le film « JOYEUX NOËL »
Ça se passe la Veille de Noël 1914 sur un champ de bataille de la première guerre mondiale. Un événement marquant transforme la vie des soldats français, allemands et anglais
C’est l’histoire authentique d’une trêve déclarée par les soldats allemands, français et anglais, la veille de Noël, sur les lignes de front de la première guerre mondiale. Les soldats laisseront leurs fusils au fond de la tranchée pour aller saluer celui d’en face, lui serrer la main, échanger une cigarette et du chocolat et lui souhaiter Joyeux Noël.
Disponible sur DVD

LES JÉSUS DE CIRE

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Noël est dans l’air. Et Noël ne serait pas ce qu’il est sans sa Messe de Minuit et ses cloches « appelantes » qui invitent à toute volée, sans son Minuit Chrétien entonné avec ardeur, sans sa crèche et son Jésus de cire dévotement posé sur la paille fraîche.
« Il y a cette nuit là, entre tous les Êtres, un fil mystérieux, une sorte de parenté de l’âme » nous dit Joseph Templier.
Le Jésus de cire retient mon attention. Un jour, j’ai rencontré une religieuse, Sœur de la Miséricorde qui, avec patience et minutie employait toutes les miettes de son temps à mouler et démouler des centaines de petits personnages aux formes joufflues, roses comme des poupons, mais avant tout, objets d’art, de culte et de vénération.
Tout au long des années, les fonds recueillis par la vente des Jésus étaient destinés à aider les femmes en détresse et les jeunes mères soutien de famille.
L’atelier où l’artiste se réfugie pour prier à sa manière est un sympathique chantier jonché de moules de plâtre, de boîte de carton, de personnages de crèche, de statues ébréchées, de Jésus « hospitalisés », car, entre-temps, il faut le dire, la religieuse répare, raccommode et réforme les Jésus blessés par la chaleur trop intense ou les mains malhabiles.
« Il n’est pas rare de voir quelqu’un me confier le Jésus brisé ou abîmé qui lui vient de sa mère ou de sa grand-mère et qui avoue y tenir comme la prunelle de ses yeux. » Les Jésus se transmettent de génération en génération.
C’est à partir de cire d’abeille à laquelle on ajoute un mélange de spermaceti (blanc de baleine), de carbonate de calcium, de paraffine, d’acide stéarique que l’on façonne les « Enfants-Rois » une fois moulé, ensuite démoulé, le nouveau-né qui en ressort est essuyé à la térébenthine, mais pas avant qu’on l’ait poli.
Le visage est peint. La coiffure est réalisée de cheveux naturels. Les mèches sont préalablement entourées sur une aiguille à tricoter, chauffées puis collées sur la petite tête. Les yeux sont d’infimes pupilles d’un bleu profond. Délicatement incrustés, ils donnent l’impression de s’animer comme par miracle sous le regard attendri de la mère.
Enveloppé dans un lange orné de dentelle, déposé sur la paille, voilà Jésus prêt pour la crèche. Le mystère de Noël une fois de plus est accompli.

« LE LENDEMAIN DE LA VEILLE »

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Ce matin, lendemain de la veille, de ma fenêtre, je vous en mets plein la vue.
Pour répondre à Henri qui me demande ce qu’est une « bordée »
Une bordée est une chute de neige abondante. Je trouve ce mot fort joli. (canadianisme de bon aloi qui représente une réalité nord-américaine et mérite d’être reconnu sur le plan international) dictionnaire général de la langue française au Canada de Louis-Bélisle de la Société royale du Canada.
Henri, lorsque je vous parlerai de bordée en cours d’hiver, vous saurez que nous sommes littéralement ensevelis sous la neige, ou presque…