GRAND-MAMAN C’EST À TON TOUR…

Le jour de votre anniversaire, chaleureusement entourée de votre tribu, Iseult,votre petite-fille vous informe qu’elle est en train de vous écrire, précisant qu’elle voudrait que son message soit publié sur votre Blog.

À votre insu, votre visage trahit votre malaise. Iseult pressent votre hésitation. «Grand-maman, depuis toujours tu nous regardes  vivre, c’est à mon tour de te regarder vivre. Je voudrais que tu publies ma note sur ton Blog. Tu parles souvent de nous, tu racontes des anecdotes à notre propos. D’ailleurs, j’aurais aimé intituler mon texte « Grand-maman c‘est à mon tour de te regarder vivre » je n’ai pas osé.

L’argument est de taille. Votre petite-fille est maintenant une ado. Sa réplique vous impressionne et vous questionne. Vous ne voulez pas la décevoir. Si elle vous demande cela, en bonne grand-mère, croyant connaître votre petite-fille, vous soupçonnez qu’elle a sûrement une bonne raison».

Quelques jours plus tard, vous recevez le courriel en question intitulé : « Texte de Bonne fête pour ton blog »

Vous ne vous attendiez pas à ce vibrant hommage. Profondément  impressionnée par la qualité de la narration, vous pressentez l’aveu que votre petite-fille livre entre les lignes. Vous saisissez votre cellulaire. « Iseult, je suis émerveillée et touchée à la lecture de ton message. Dis-moi, qu’est-ce qui t’a amenée à poser ce geste épistolaire? Comment en es-tu arrivée là? »

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Sans l’ombre d’une hésitation, elle vous répond; «Grand-maman je lis ton Blog. À la suite d’une suggestion de Françoise la Comtoise, l’une de tes fidèles amies blogueuses, tu as réussi à   publier 26 notes, chacune ayant pour thème une lettre de l’alphabet. Je me souviens! Tu me confiais avec enthousiasme que, pour chacune d’elles, tu dévorais les pages concernées de tes nombreux dictionnaires; tu épluchais savoureusement les mots les uns à la suite des autres; tu trouvais l’exercice un pur délice, un jeu fantastique».

« C’est à ce moment que j’ai décidé de faire comme toi grand-maman,  d’écrire et aussi comme tu le dis si bien de faire de mon dictionnaire mon livre de chevet. »

Cette fois, l’argument de la petite fille a gain de cause et raison de la grand-mère comblée. C’est à ce moment que vous acceptez de partager cette joie avec Françoise, la cousine de Franche-Comté et de reproduire bien humblement le contenu du texte de Iseult.

Texte de Bonne fête pour ton Blog

Bonjour, mon nom est Iseult. Je suis la plus jeune Walsh de la troisième génération de notre tribu. Aujourd’hui, pour la première fois depuis des lustres, un texte sera écrit à propos de ma grand-mère Pierrette Parée-Walsh. Le 14 septembre 1931, une femme extraordinaire a rejoint notre monde. Cette femme se nomme Pierrette. Personne ne le savait à ce moment, mais Pierrette allait devenir une auteure extraordinaire, une mère merveilleuse, une grand-mère exceptionnelle et une arrière-grand-mère formidable. Ma grand-mère m’inspire énormément. Elle a voyagé le monde, elle a suivi sa passion, elle a influencé tous ceux qu’elle rencontre, elle met du bling partout où elle va, mais surtout, elle apporte de la joie à tous ceux qui l’aime et qui ont la chance de la côtoyer une fois par année comme ceux qui la voie tous les jours. Pierrette est une femme exceptionnelle âgée de maintenant 87 ans, surprenant je le sais elle a l’aire d’en avoir bien moins. Elle est une femme active qui fait encore du ski en hivers et du golf en été. Elle est un symbole de passion, de persévérance, de beauté, de douceur, d’amour et de compassion. Je ne sais pas ce que je ferais sans elle et j’espère ne pas le découvrir bientôt.

Ma chère Grand-maman, je t’adore énormément. J’adore cuisiner avec toi, danser avec toi, rigoler avec toi et même t’aider à faire le ménage, car le simple fait d’être en ta présence me comble de bonheur. J’espère te rendre fière de la personne que je vais devenir. On t’aime grand-maman et l’on ne veut surtout pas que tu l’oublies.

Bonne fête
Iseult ta petite-fille qui t’adore.

            

MON POISSON D’AVRIL

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Le soleil se lève à l’horizon. Pas vous! Vous n’êtes pas encore levé. Avant même d’ouvrir les yeux pour regarder le temps qu’il fera, déjà vous vous creusez les méninges. « Qu’est-ce que je pourrais bien trouver de drôle, de pas méchant, pour leur faire courir le poisson d’avril, cette année encore? Évidemment c’est de votre tribu et de quelques amis qu’il s’agit.

Depuis toujours, vous adorez faire courir le poisson d’avril. Vous avez passé outre une seule fois et ils ont tous craint que vous subissiez un malaise. Considérant votre grand- âge, ils seraient encore plus inquiets si vous omettiez de leur faire courir cette année.

Le téléphone sonne! Vous répondez. C’est l’un de vos deux fils au bout du fil : « As-tu reçu un appel des pompiers? » 

Non! 

Pour éviter le choc ou que vous tombiez dans les pommes, il tempère en ajoutant calmement : « Il semblerait qu’il y a le feu au bureau. Pour temporiser un peu plus il ajoute : J’y vais immédiatement et je te rappelle une fois sur place.»

Le seul mot que vous trouvez à dire : « d’accord! ». Et vous fermez.

Ce n’est pas ce que vous pensiez entendre en décrochant l’appareil, en ce premier avril.  Avant même d’avoir le temps d’annoncer la nouvelle à l’homme de votre vie, allongé à vos côtés, qui a tout entendu et songe déjà à se rendre sur les lieux, le téléphone sonne à nouveau. C’est le même fils, qui a l’air de rire aux larmes, arrivant à peine à vous dire,  tellement c’est drôle, « poisson d’avril! Tu devais bien t’en douter ».

Il vous a eue encore une fois.

C’est l’arroseure arrosée ou presque…

NOS JOYEUX SAUVETEURS: STÉPHAN ET ANDRÉ

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Mes histoires de canots ou d’embarcations sont rarement banales. Il y eut « Vogue la galère »; il y eut aussi celle de «Quand le bateau s’en va».Puis un jour, il y eut l’histoire plus mémorable encore, où par un beau dimanche d’été, nous « ancrons » solidement notre nouveau canot sur le toit de la voiture, pour aller descendre la rivière des Mille-Îles en famille : l’homme (le capitaine), moi, le (marin de baignoire) et nos trois moussaillons. Le but était noble : découvrir le charme de ce cours d’eau, ses méandres, ses jolis rapides, les rives qui l’escortent et le plaisir de voir notre environnement sous un regard neuf et émerveillé.

Ce ne fut pas le cas. Roulant allègrement sur la 15 (autoroute des Laurentides) vers notre destination, tout en chantant à gorge déployée notre bonheur-du-jour; Lawrence, dix à douze ans à l’époque, voit soudain un objet bizarre s’élever dans le ciel, et filer droit devant nous, poursuivant sa course folle au-dessus des trois lignées de voitures roulant à cent et plus à l’heure. Durant, d’interminables et horribles secondes, le canot nous rappelant l’histoire de la chasse-galerie (rien de moins) flotte dans les airs dans la trajectoire des voitures en dessous.

Le canot! s’exclame capitaine d’une voix catastrophée. Grâce au Ciel et à tous ses Saints, l’humble navire échoue en douceur sur l’accotement de  l’autoroute avant même notre arrivée à ses côtés.  Nous sommes bénis des dieux et heureux de rapatrier l’objet, cause de l’enfer que nous venions de vivre, en imaginant le pire désastre. À bout de souffle, le cœur en chamaille, nous rattachons solidement le bolide et rentrons au bercail remerciant Saint Christophe (étant à l’époque le Saint Patron désigné, pour la protection des voyageurs sur les routes), de nous avoir épargné de la pire des tragédies qui auraient pu survenir.

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La mémoire est une faculté qui oublie dit-on. Pas plus loin que la semaine dernière, quelques membres de la tribu, capitaine et le marin de baignoire s’inscrivent pour une descente en canot de la majestueuse rivière du Diable, célèbre à Tremblant. Son lit caillouteux, ses eaux claires et poissonneuses, ses méandres ombragés, ses rapides bouillonnants sillonnés de berges sablonneuses qui invite les baigneurs, ses rives tantôt escarpées de rochers de granit, tantôt verdoyante de végétation riveraine.

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L’excursion est organisée par L’Alliance pour une gestion intégrée et responsable du bassin versant de la rivière du Diable  » Agir pour la Diable ».

Son coordonnateur Stéphane Perreault accompagné de guides et de bénévoles présente l’événement comme une occasion de « découvrir son milieu de vie d’un regard différent ». L’équipe sensibilisera les canoteurs tout au long de la descente de la rivière (13 kilomètres) aux enjeux de sa protection.

Pour revenir à cette « faculté qui oublie en parlant de la mémoire » j’avais oublié qu’il existe entre l’homme et moi, une incompatibilité existentielle quand vient le temps de ramer ou de pagayer dans le même réceptacle. Impossible pour nous deux de travailler en équipe et d’aller dans la même direction. Un jour aux Galapagos, assis dans le même kayac, au lieu d’avancer harmonieusement, nous tournions en rond. Ma mère aurait dit que nous nous tenions tête. Elle disait juste.

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Pour revenir à la Diable. À deux kilomètres de la ligne de départ, au bout de nombreuses manœuvres, notre canot rebelle fonce inopinément vers un bosquet d’arbustes situé à fleur d’eau. Tentant de me libérer des branchailles qui m’obstruent le visage, en moins de deux secondes, le canot chavire et l’équipage (nous deux) aussi. Je m’y retrouve en dessous. J’appelle l’homme de ma vie, je crains le pire. Je ne l’entends pas. Sans que je sache, il me libère de l’entrave au-dessus de moi. Grâce aux vertus de mon gilet de sauvetage, je flotte désormais comme un bouchon à la mer. Les yeux au ciel, je reprends mes sens et cesse de crier ou de hurler m’a-t-on rappelé discrètement. Pas question d’abandonner le (navire) s’est dit Capitaine qui tente du coup de rattraper le bouchon (sa moitié dans les circonstances)parti à la dérive, tandis, qu’en vain j’essaie de m’agripper à tout ce qui existe jusqu’à ce qu’une branche salvatrice me tende le bras.

 

La mésaventure se termine en beauté. Deux sauveteurs aguerris, Stéphane Perreault et notre guide André Labelle arrivent à notre rescousse. Ils ont tôt fait de nous prendre sous leurs ailes et de remettre le canot en état de rejoindre les autres canoteurs. Trempés jusqu’aux os, le sourire aux lèvres et la volonté de poursuivre l’excursion, nous reprenons notre descente bucolique. Cette fois capitaine  pagaye dans le canot dirigé par Nicolas,le fiancé de Tanya, Sinead cède sa place au marin de baignoire qui  se retrouve dans celui de Cindy, notre fille. Onze kilomètres plus tard, sous un soleil radieux et des paysages riverains beaux à couper le souffle, nous arriverons à bon port.

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Tout sourire, nous avons remercié de tout coeur nos dévoués sauveteurs Stéphane et André, salué les dévoués guides, les bénévoles et les canoteurs complaisants et osé leur dire:  À l’an prochain. 

Quand le bateau s’en va  Archives 22/06/2008

Voque la galère: Archives 15/10/2006

L’OEUF DE L’ÉQUINOXE

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Avant de vous souhaiter une bonne fin de journée, je tiens à vous rappeler que l’équinoxe du printemps aura lieu le 20 mars prochain.

On se rappellera que les équinoxes de septembre et de mars sont les deux moments de l’année où le jour et la nuit sont approximativement de même durée.

LES SCEPTIQUES SERONT CONFONDUS

C’est aussi le moment où un œuf tient debout sur une surface lisse, et ce, sans basculer. (À vérifier sur jevousregardevivre.blog50.com. Section archives; toutes les archives et sélectionner 2007-09). Le titre de la note : « Bravo, ils sont debout » Vous en aurez la preuve…

À bientôt

 

UNE RARE BOUFFÉE D’R

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Pas question de Rogner le R, encore moins de le Rabrouer. La lettre R Ressasse en moi des souvenirs qui me Réjouissent et me Ragaillardissent.

Pas question non plus de me Retrouver dans une aire de Repos ou de «Reluquer» Héraime, qui s’est offert un grand bol d’air. En Revanche, je me Rétribue une Rare bouffée d’R.

Sans être une Rabat-joie, je pense au «Raccommodeur de faïence et de porcelaine » que chantait ma mère. Je connais un Révérencieux Raccommodeur de métier, qui Remaille, Rapiécète, Raccoutre, Raccommode les objets Rares et fragiles qu’on lui confie. Sur une affiche, il a pris soin d’inscrire: «ici, nous Raccommodons tout, sauf les cœurs brisés ». C’est à mourir de Ravissement!

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Tandis que vous y êtes : Regardez-moi cette Rivière qui Ravive le passé tout en Roulant sa bosse et en Rongeant les bancs de galets le long de ses Rives. Repère de l’Homme de ma vie, la « Rivière du Sud » situé à Montmagny, Recèle les « je me souviens » de son enfance.

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Je Reviens à la lettre R avec : ses Rappelez-vous, ses Racontes-nous, ses Rendez-vous, ses Retrouvailles, ses sourires Ricaneurs, ses Roses Radieuses. Ses Rêves et cette citation de Jules Renard : “La Rêverie est le clair de lune de la pensée”.

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 Ça n’a Rien d’un Rêve croyez-moi “Un jour j’ai croisé un Robot”.  Nous étions, mon mari, ma fille et mon gendre dans la Région d’Angoulême, en France, invités à participer à un salon de Robotique. La visite d’une usine Robotisée, m’a Renversée Radicalement. En Regardant le succès et la Réussite de l’entreprise dont les Retombées Rejaillissaient sur ce village situé au milieu de nulle part, j’ai Résolu de Rédiger une note, témoin de mon pur Ravissement, et ce, sans Rien attendre en Retour. Quelques semaines plus tard, je Reçois un Riche coffret dans lequel trois Rarissimes bouteilles  de Cognac s’y Retrouvaient gravées à mon nom en guise d’hommage.

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Au moment de tirer ma Révérence, je Ressens le besoin de Ressusciter de l’armoire aux trésors, et ce, avec tout le Respect que Réclame l’objet. Il s’agit d’un Rustique Rabot ayant appartenu à mon arrière-grand-père paternel,

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Reliquat d’une époque qui me Rappelle la petite fille et les copeaux de bois blond qu’elle Repiquait dans sa chevelure Revêche.

Joyeuse fin de Semaine

QUOI QUE L’ON DISE…

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«Quoi Que l’on dise, Quoi Que l’on fasse, on est mieux ici Qu’en face», me lance en boutade notre ami Yvon, sachant Que je m’apprête à éplucher la lettre Q.

Surtout  pas Question pour moi de « passer un Québec » à Qui Que ce soit, en faisant croire Que chez-nous, le temps est Quelconque et Qu’ailleurs les jardins sont plus jolis.

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Notre printemps Québécois est fleuri, de la tête aux pieds. La preuve, admirez cette merveille Qu’est la fleur de mon Quatre-saisons (hortensia) en Quête de compliments,

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tandis Que les Quatre-temps du sous-bois Quémandent l’admiration. Les Quenouilles viendront Quand arrivera l’automne.

Réflexion faite, Quantitativement, la lettre Q et ses Québécismes, me semble Quasiment plus omniprésente Quotidiennement, dans nos conversations, que les autres lettres avec ses Quantités de jeunes Quart-de-siècle ou dans la Quarantaine; de ses Quadragénaires et de ses Quinquagénaires, tous à la recherche de Quiétude ou d’une forme de Quintessence; avec ses préfixes : Quadr, Quadra, Quadri, lesquels Quantifient notre vocabulaire et ne nous Quittent jamais.

Ici, j’ai souvenance du Quatre-épaules (ancien flacon de gin de forme pyramidale) Que se procurait mon père, chaque année, au temps des fêtes et de l’irrésistible Quatre-épices utilisé abondamment  par maman,  « Question » de rehausser les plats.

Sans trop me Questionner sur l’importance du Q et voir jusqu’où il se Quête un espace dans la culture, on a Qu’à penser aux Quatrains des poètes et aux Quintettes des Mozart.

Oublions par contre le Quantième, les dimanches de la Quadragésime et de la Quasimodo, les Quiproquos malencontreux et les Querelles autour d’un Quignon de pain.

À ce point, oser Quitter ma note sans aller Quérir le Q majuscule qu’a droit le Québec, ou sans Quintupler mes « au revoir, à bientôt » lancés sur un R d’aller, serait Quelque peu « Questionnable »…

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Bon dimanche ensoleillé et cordial.

LA LETTRE P EST À LA PÊCHE

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Votre cousine, une «mordue» de la Pêche à la ligne, est une Pêcheuse hors Pair. Elle sait taquiner le Poisson avec un doigté que Peu de Pêcheurs Possèdent. Pour elle, la Pêche, n’est Pas un secret de Polichinelle. Quand elle vous Parle de ses Prises, soyez assurés, elles ne ressemblent en rien à une Poissonnaille (Petits Poissons-fretins). Pour elle, comme tous Pêcheurs Passionnés, il n’est pas question de dévoiler où se situent ses lacs Préférés aux eaux Poissonneuses.

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Notre Perpétuelle Pêcheuse se targue de ne pas avoir à Passer chez le Poissonnier au retour d’un voyage de Pêche, de Piper les dés ou de faire accroire… La Preuve est évidente. La Poissonnière (ustensile de forme oblongue), héritée de sa grand-mère, Parvient à Peine à contenir sa Prise du jour tellement sa Pêche est Prolifique.

 Ce n’est surement pas pour jeter de la Poudre aux yeux qu’elle vous Parle Particulièrement de sa Passion. Ses histoires et ses récits ne sont Pas Piqués des vers, surtout lorsqu’elle Précise d’un ton Pondéré que ce Précieux Poisson nommé truite est le nom vulgaire du salmo fario; que la truite saumonée a le goût et la couleur du saumon; et que la truite mouchetée (salveninus fontinalis) est très commune dans l’est du Canada.

Pressentir une Présence, lancer la ligne à Pêche, sentir mordre à l’hameçon, saisir l’espèce convoitée, gestes vieux comme le monde, reste à Préparer et apprêter ces joyaux des lacs et des rivières que sont les truites saumonées, mouchetées, grises ou arc en ciel.

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Votre Pêcheuse de cousine, Peintre à ses heures, Posera Précautionneusement; lignes, appâts, hameçons Pour vivre une deuxième Passion, l’art de recevoir à sa table, le temps d’un festin.

H LA LETTRE HALLUCINANTE

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Ce matin,  dix-sept mars, vous devriez voir l’Homme tout de vert Habillé.

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  La Saint Patrick  déchaine chez lui une sorte d’Hilarité communicative.  Même la météo s’en mêle rendant Hommage aux farfadets en leur livrant son Habituelle tempête de La Saint Pat.

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dernier soubresaut Hivernal d’une beauté Hallucinante.

Aujourd’hui, pas question pour mon IRISH d’accepter oh Horreur!  Une Molson ou une Heineken. C’est le jour G, le jour de la Guinness, accompagné d’Hymnes à la joie (quand ce n’est pas le (When Irish eyes are smiling) Honorablement lancé à plein poumon.

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Tandis que l’Humble et fragile shamrock, bien vivant, rapporté d’Irlande nous fait revivre notre passage à l’Honorable maison-mère Guinness.

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En ce jour historique pour les Irlandais, je pense à toutes ces personnes avec qui, Heureuse, j’ai partagé l’Habituel et traditionnel Irish stew : Monika, notre petite Hongroise d’adoption, désormais dans sa Hongrie natale,  et ma célèbre Héroïne finlandaise Elienor , qui Habite la très belle ville d’Helsinki.

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Honnêtement, la journée se terminera non pas au célèbre McGuire’s Irish Pub de Sandestin, Florida, y boire une pinte de Guinness.

Puisque le  jour de la Saint-Patrick , il n’y a que deux sortes d’Humains dit-on: les Irlandais et ceux qui voudraient l’être,

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j’accompagnerai le mien au Irish Pub du village et je boirai un Stout, fortement Houblonnée.  Allez Hop!

Je termine ma note sur un H aspiré.

 

G comme bon Gré mal Gré

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G comme Grandissime, Grandiose, Gigantesquement, Bon Gré mal Gré, je parie que cette septième lettre va Gruger tout mon temps.

Grisée d’aventures, la Grand-mère invite Gracieusement, son Groupe de blogueurs, sur sa Galère, à ramer jusqu’à l’archipel des Galapagos, laquelle Git en plein océan Pacifique, 960 km à l’ouest des côtes équatoriennes.

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 Vos deux Galériens, vos hôtes. 

Grosso modo, nous visiterons la station de recherche scientifique Charles Darwin

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établie sur l’île Santa Cruz,

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 là où a vécu et est mort, centenaire ou presque, le 24 juin 2012, le célèbre

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Lonesome George (Geochelone elephantopus) dernière tortue Géante de son espèce.

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Lonesome George en novembre 2011. Sept mois avant sa mort. Les scientifiques Gardaient encore espoir de lui présenter une espèce similaire qui retiendrait enfin son intérêt. Ce ne fut pas le cas pour autant.

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 Grâce à la Gentillesse de l’un de nos « Globe-trotters », à la réputation de Grasseyer un tant soit peu, cuisinier à ses heures, nous terminerons notre visite sur l’Île Bartolomé, l’une des plus photographiées.

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Nous Grimperons au sommet du Cerro Bartolomé.

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Celui-ci nous réserve une vue Gigantissime et inoubliable sur un paysage lunaire

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de cratères et de coulées de lave Gravées dans le temps, jusqu’à l’aiguille de Pinnacle Rock.

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  Graduellement, nous redescendrons rejoindre

l’une des plus belles plages de l’archipel,

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 là où nous dégusterons notre repas Gargantuesque.

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L’heure venue, nous reprendrons nos Gréements, assurés que notre Galère nous Gouvernera Gentiment vers un retour à la réalité

 

UN D QUI ME « DÉBINE »

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Décidément la lettre D me « Débine ».  Si  je réussis à relever le Défi, ce sera « Définitivement » un coup de Dés.  En parlant de coups de Dé, me vient à l’esprit le à coudre, ce petit cylindre qui coiffe le Doigt pour pousser l’aiguille dans l’étoffe sans se blesser..

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La Découverte Du Dé à coudre  Daterait d’environ 5 000 ans avant Jésus Christ. Déjà, vers le Dixième  siècle après Jésus Christ, le Dé s’est imposé comme un outil indispensable à la couturière. 

Au Dix-septième siècle, on Découvre les Dés en or ou en argent. Le Dé Devient un objet noble.

Au Dix-huitième siècle, la porcelaine fait son apparition au détriment des Dés métalliques.

Au Début  du vingtième siècle, le Dé à coudre Devient un objet publicitaire.

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On peut lire sur ce Délicat trésor ayant appartenu à ma grand-mère : The Prudential Insurance co. Je Devine qu’on lui offrit à l’occasion d’une naissance.  

Dans les années 1800, le Dé se distinguera devenant une mesure pour les spiritueux. « Juste un Doigt… », « Un Dé à coudre… », Offre un Dé à coudre à ton voisin, il te tendra la main ». «Rien, pas même de quoi remplir mon Dé à coudre » Demande Marie Noël, en évoquant le bonheur. 

La Diversité des Dés à coudre fait l’envie des collectionneurs que l’on Désigne du nom de « Digitabuphilistes ou Digiconsuériphiles.

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Mon Devoir est loin d’avoir le Débit d’une Dissertation. Pour me Disculper auprès de vous, je vous invite à jouer aux Dominos avec moi.

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Ce jeu de Dominos aux ronds en ivoire appartenait à ma grand-mère maternelle. Il Date des années Dix-huit-cent quatre-vingt-Dix. L’envers de chacune des plaquettes illustre un paquebot à trois cheminées.

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Je vous attends! Les Dés sont jetés.