VOIR LA VIE EN VERT

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« J’ai pour toi un lac, quelque part au monde, un beau lac tout bleu… » Chante Vigneault.

 

Ce matin un peu frisquet, j’ai le goût de vous entrainer sur le parcours du Diable situé à Tremblant tout y est pour damner une âme. Fosses de sable, tertre de départ situé au haut de falaises, rivière qui longe le parcours, rochers escarpés, lac à franchir.

 

Tout y est aussi pour vous époustoufler : En toile de fond, Tremblant, sa montagne, son lac, son village aux mille attraits. Des décors à couper le souffle.

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Qui a dit que le golf ce n’était pas du travail?

LETTRE DE MONIKA À SA GRAND MAMAN

 

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Sinead, la soeurette et Monika se préparent pour aller au bal des finissantes, entourées de Claude et Cindy les parents québécois.

 

La rentrée scolaire 2008 marquait l’arrivée de notre adorable nouvelle petite-fille Monika  Mozes, débarquée tout droit de Budapest , (Hongrie). Durant son séjour, elle allait être, d’abord,  prise en charge par l’organisme AFS interculturel Canada, une section de AFS international, organisme qui a plus de 90 ans d’existence. *

 

Monika allait donc vivre au sein de sa nouvelle famille d’accueil durant toute une année,  poursuivre ses études, et découvrir les avantages d’une immersion interculturelle.

 

Maman est-ce qu’on mange aujourd’hui?  Cette question et bien d’autres rappellent les premiers balbutiements d’une Monika qui tente de communiquer dans une langue qui lui est totalement étrangère.

 

En moins de douze mois,  le Québec, sa langue, ses traditions, et ses quatre saisons, n’ont plus de secrets pour la jeune étudiante qui a célébré, en splendeur, son dix-huitième anniversaire de naissance entourée de ses parents, grands-parents, frères et sœurs, cousins-cousines d’adoptions. Monika est une perle de plus dans l’écrin familial.

 

Je vous disais dans un blog antérieur, qu’au fil des mois, je lui posais des questions, je voulais savoir… « Grand maman je vais  faire un projet  qui consistera à te répondre par écrit. »  Elle savait que je voulais parler d’elle sur mon blog.  « je te l’enverrai et tu le corrigeras car tu sais que ce n’est pas ma langue.

 

J’ai reçu le texte de Monika un matin, à Cap Hatteras.  Je l’ai fait lire à la tribu et tous sont d’accords pour je le livre intégralement, sans  retouche, pour ne pas diluer la saveur, ternir les sentiments.  Touchantes et combien révélatrices les confidences d’une jeune femme en devenir.  

 

Une année au Québec!!

 

 Pour quelle raison une jeune décide qu’elle quitte sa famille et qu’elle vit dans un autre pays pendant une année?

Je me souviens quand j’étais petite et quelqu’un m’a demandé qu’est-ce que je veux faire quand je deviens une adulte, j’ai répondu, je vais parcourir le monde. Je veux visiter tout les pays qui existent. Mais je ne savais pas encore pourquoi je veux visiter tous ces pays. Même quand j’ai décidé de venir au Québec. J’ai cherché l’aventure, l’idée d’une année loin de mes parents toute seule, la liberté…c’est ça que les jeunes aiment. Au début on ne peux même pas imaginer qu’est-ce que cette année peut nous donner. On est une enfant en partant et on retourne a notre pays comme une adulte. C’est magique 🙂

 

On commence à vivre
notre vie dans le pays qu’on a choisi, dans mon cas, le Québec, et on essaie s’adopter. Comprendre des gens, faire les amis, essayer des nouveautés, écouter des musiques et des films étrangés.  Connaitre leur culture et leur langue, gouter des saveurs différentes, connaitre leurs traditions uniques, voir leurs paysages exceptionnels. Mais selon moi la plus importante chose est se sentir bien dans notre nouvelle famille. Une famille qui nous accueille dans leur maison, qui partage tout avec nous pendant une année, et qui nous aide nous adapter le plus facilement. Mais ce n’est pas bien si je parle seulement “en général”.

 

Ces souvenirs-ci, que je peux partager avec vous, j’ai vécu chez ma deuxième famille, chez la famille Vigeant! Oui, je sais, je suis chanceuse d’avoir deux famille. Une famille peut te donner plein d’amour, deux famille peut t’en donner deux fois plus, et la même chose dans le cas des cartes d’anniversaire! 🙂

Alors que j’ai eu une famille québécoise, ils sont devenus ma Maman, mon Papa, mes soeurs et mes frères, mes Grands Mamans, mes Grands Papas, mes cousines et mes cousins etc. Peut-être quelqu’un le trouve étrange, mais imaginez-vous….une étudiante 17 ans déménage dans un autre pays, laissant ses vrais Maman et Papa, et pendant une année elle ne peut dire a personne que “Hey Maman j’ai eu mon bulletin! 🙂 ou Vient Grand Papa, faisons du ski !” Moi, personnellement, j’en avais besoin pour vrai. C’est la façon comment je pouvais me sentir dans ma propre famille. Et je pense que mes parents, et mes grand parents québécois étaient contents d’avoir une nouvelle fille, une nouvelle petite-fille!

 

Québec…il est un symbole pour moi. Le plus vivifier, ensoleille province que j’ai jamais eu. Je me suis sentie bien parmi autant de gens qui s’aiment, et qui aiment son pays, son province. Des plus heureux gens qui sont fiers d’utiliser la phrase “je suis québécois” , ou ils sont nés.  Québec ou le différence des nationalités ne change rien ou le parler unique, l’hiver frette, l’été chaud colore les années. Des gens qui sont drôles et accueillants et assez courageux de mélanger le plus salé et le plus sucré. J’ai vraiment hâte le moment quand vous allez manger la poutine en sirop d’érable!!!!!!! haha:)

 

D’être étudiante d’échange, c’est une expérience extraordinaire. Mais comme la vie n’est jamais facile,  il sont les difficultés qu’on peut rencontrer. Plutôt au début, même si nous avons tout ce que nous pourrions espérer.  La connaissance de langue assez limitée, la recherche des nouveaux amis, l’intégration partout, et d’habituer l’absence de notre famille, nos amis dans notre pays, ce sont les choses que nous devons subir, qui peuvent être des difficultés pendant notre année. Mais si nous sommes courageux, ouvert et sociale et nous avons une bonne famille d’accueil, une bonne école, une bonne conseiller, nous passons par ces choses-ci vite et après nous avons beaucoup plus de temps pour  nous amuser. Et moi j’adorais mon année au Québec, parce que je VOULAIS me sentir bien pendant cette année si précieuse. Ca c’est l’importance. C’est nous qui contrôle notre vie, notre avenir. Croyez-vous ce sentiment vaut la peine d’être contente et fier de nous même dans notre vie qui passe si vite!

 

Merci a ma deuxième famille extraordinaire!!!!

 

Monika Mozes Vigeant xxxxxx

 

* AFS son historique.  Durant la Première et Deuxième guerre mondiale, les ambulanciers bénévoles d’American Field Service (AFS) ont porté secours aux blessés sur les champs de bataille.  En 1946, les ambulanciers ont décidé de mettre sur pied un compréhension entre les peuples.  Depuis, plus de 325,000 participants, dans plus de 50 pays ont pris part à un programme AFS.

UN GROS PETIT BONHEUR,

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Nous sommes samedi, il est sept heures et le soleil est au rendez-vous. Premier geste matinal, ouvrir mon ordi et lire mes courriels. Tendre une main virtuelle à tout un chacun et souhaiter une belle journée.

Monika, la jeune et adorable Hongroise qui a vécu au sein de la famille de Cindy et Claude et qui nous a tous adoptés dès son arrivée, faisant de nous sa deuxième famille, et bien, Monika a rempli sa promesse et a répondu aux questions que je lui posais au fil des mois.

Donnez-moi un moment et, à mon tour, je vous livrerai ses impressions, ses sentiments et ce que lui a apporté son séjour au Québec. Pour l’instant, le soleil, le sable et la mer ont raison de ma petite personne et le farniente, (comme dit le Grillon) s’empare de moi.

Excellent samedi!

LÀ OÙ NOUS SOMMES

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« Ôte-toi de mon soleil».

Diogène n’aurait pas à prononcer cette phrase célèbre.

 

Il quitterait son tonneau et viendrait nous retrouver, un jour de plus, sur le sable chaud.

Nous sommes sur l’île Hatteras, une des îles formées par un banc de sable au large de la Caroline du Nord, Etats-Unis, dans ce qu’on appelle les Outers Banks. Cette île est un mince ruban de sable, variant de quelques centaines de mètres à quelques kilomètres, séparant l’océan Atlantique de la Baie de Pamlico.

Ce coin de paradis estival fait 80 km de longueur, sa superficie est de 85 56 km2 et forme un arc qui n’a cependant que 68 km du nord au sud, ce qui en fait la plus longue île des Etats-Unis continentaux.

JE VOULAIS VOIR LA MER, LA MER…

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Coucou c’est moi sur le balcon, face à la mer. C’est l’Atlantique alors je regarde au loin, très au loin, et je me dis que vous êtes là, de l’autre imperceptible côté, et que les vagues qui s’écrasent sur la plage m’apportent un peu de la France. Quel bonheur! Oui quel bonheur d’avoir mon inséparable ordi au bout de mes doigts pour communiquer et garder contact. Vive le progrès.

 

 

Notre maison perchée sur ses talons hauts.