LE REPAS DE L’AMITIÉ

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Lorsqu’un banquier oublie un moment le monde des finances pour s’adonner à la cuisine,
il en résulte un festin gastronomique concocté avec amour et digne des plus connaisseurs gourmets et ce pour la gloire des dieux et le plaisir de l’amitié.

Tout a débuté par un défi lancé à notre banquier en train de déguster une crêpe au sirop d’érable, à l’occasion de notre traditionnel repas à la cabane à sucre. Le vin et l’atmosphère aidant, André accepte de nous cuisiner un foie gras poêlé comme il sait divinement l’apprêter. Pour que se concrétise l’exploit, Il me somme de réunir les trois couples complices, et de choisir l’endroit et la date où le cuisinier du dimanche exécutera ses prouesses de cordon bleu.

L’occasion fait le larron. Voici que notre refuge se métamorphose pour l’occasion en un « huit fourchettes ».

(Pour visualiser l’événement, voir l’album photos)

LE FESTIVAL DES ROBES DE BAL (SUITE)

DSCN3084.JPGLe festival des robes de bal, une note parut dans la catégorie humour le 15 octobre 2006 a connu un regain de vie cette année encore. L’histoire se répète à une virgule près. L’invitation de les accompagner, recherche de la robe rêvée rue Saint-Hubert, choix extrêmement difficile à faire cette année encore. Mission accomplie. 

 

En 2006, les deux pitchounettes se nommaient Tanya et Rachel.  Cette année, il s’agit de Sinead, mon adorable petite-fille et de Monika à droite sur la photo..  Si j’arrive à « créer » ma bannière, le mot n’est pas trop fort, je vous parlerai de Monika, une resplendissante jeune hongroise accueillie au sein de la famille de notre gendre et de notre fille, le temps de terminer la dernière année de ses études secondaires,  de partager nos coutumes et nos traditions, de vivre nos quatre-saisons et de repartir avec les mots et les paroles de chez nous.

 

Grand-maman tu prendras des photos?  Plusieurs Monika et il y en aura une sur mon blog ainsi, tes parents pourront t’admirer et te chérir le soir même de ton bal..

 

 

JE PLIE ET NE ROMPS PAS

« Tout ce qui plie ne casse pas » vous aurait rappelé sagement votre défunt père.  Avait-il appris dans son jeune âge la célèbre fable de La Fontaine : le chêne et le roseau? Peu importe, vous l’avez en mémoire.  Elle vous revient en temps et lieu. .

 

Ce que vous avez oublié? Vous n’êtes plus cette gazelle pour enjamber le jardin en trois ou quatre bonds et rejoindre vos amis à la terrasse d’en face.

 

Vous voilà le pied gauche enfoui dans le trou qu’a creusé la marmotte, laissant votre petite personne assise pour ne pas dire effondrée au bord du précipice, sur la terre ferme. Vous ne bougez plus. La douleur vous transperce, va droit au cœur. Vous avez le souffle coupé. Monsieur-gendre et madame-fille, témoins de la chute rocambolesque, les yeux horrifiés, offrent de vous retirer de votre impasse. « À son âge » doivent-ils se dire?

 

D’abord, la douleur est trop aiguë pour retirer l’infâme de la tanière. Vous préférez attendre un moment refusant d’imaginer tous verdicts qui mettraient en péril votre saison de golf. 

 

Vous demeurez immobile et priez vos sympathiques spectateurs d’attendre que l’horrible douleur se calme, les avisant que vous retirerez vous-même, ce délinquant de pied, le moment choisi. Pour l’instant, il n’est pas prêt.

 

Vous imaginez déjà l’homme de votre vie, stupéfié à la vue de sa partenaire de vélo, de marche et de golf dans un pareil état. N’écoutant que votre volonté, votre courage, vous refuserez carrément, même s’il l’ordonne, d’aller à la clinique pour une radiographie. Heureusement, il n’est pas loin, mais il n’est pas là. Tant mieux!

 

Vous avez repris vos sens. Avec une infime prudence, vous retirez la miraculée de son tombeau. Les cinq orteils bougent, la cheville aussi. Ouf! Rien de cassé. Lève-toi et marche « la gazelle », ordonnez-vous avant que le doute s’installe.

 

Pour la première fois de votre vie de belle-maman, votre gendre attendri vous offrira très gentiment son bras. Non pas le gauche, mais le droit. À son tour, votre fils vous ordonnera d’entourer de glace, la pauvre cheville et de vous asseoir « pour l’amour du ciel » expression favorite de votre mère en perte de patience.

 

Devenue deux fois sa taille, gonflée à bloc dirait votre petit-fils, la petiote emprunte à vos ombres à paupières les nuances les plus voluptueuses. De la pointe du pied à la cheville, les bleus, les ocres, les rosâtres se marient harmonieusement.  Les compressent glacées, les bandages tout confort alternent au rythme d’un chrono.

 

Deux jours plus tard, la cheville reprend du poil de la bête et trouve chaussure à son pied. Vous voilà en marche vers un prompt rétablissement. 

UNE INVITATION CÔTÉ SOUS-BOIS

Aujourd’hui, pour célébrer le temps qu’il fait, je vous invite à m’accompagner. Nous marcherons dans le sous-bois, juste derrière notre refuge pour âmes. Nous marcherons à petits pas, dans les pas de mes chevreuils, savamment nommés cerfs de Virginie. 

 

DSCN2996.JPGL’autre jour, j’ai photographié, pour vous, un sabot de la vierge. Dans la forêt de conifères, le cypripède acaule nous honore de sa présence. Pour le dénicher, il faut être très attentif. Cette fleur est rare et captivante. Son air exotique, son port de reine lui viennent peut-être du fait qu’elle appartient à la famille des orchidées. Nous en admirerons quelques un au fil de notre randonnée.

 

 

 

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Voici l’irrésistible trille, emblème floral de la province de l’Ontario.  Au mois de mai, les amateurs de trilles s’en donnent à cœur joie dans les boisées. C’est une espèce protégée donc, interdite de la cueillir. On la trouve surtout le long des ruisselets, dans les vallons humides ou les tourbières. Elle dégage une odeur désagréable qui attire les mouches à viande favorisant sa fécondation. Selon une étude, le trille mettrait sept ans pour atteindre sa maturité sexuelle.

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Au tour du cornouiller du Canada d’attirer notre regard et de susciter notre admiration.

Nous la nommons affectueusement un quatre-temps, tantôt rouget, pain d’oiseau ou pain de perdrix. Le quatre-temps est heureux dans les forêts de conifères, les pieds dans les aiguilles de pins et d’épinettes.  Le petit fruit rouge qu’il produira sera le festin des oiseaux l’automne venu.

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Le maïanthème est une plante bien modeste pour porter un nom aussi imposant. Le petit fruit de couleur rouge, qu’il produira à maturité fera les délices des petits mammifères : souris et campagnols. Le lièvre d’Amérique à son tour se nourrira de son feuillage.

 

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 Attention! Il ne faudrait pas ignorer la trientale boréale. Une merveille de la nature. Un fil retient la fleur minuscule, tandis que les fragiles feuilles forment une collerette au sommet de la tige.

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Un moment d’extase, rien de moins. L’oxalide de montagne a besoin de très peu de lumière. Pour mener à terme sa floraison, plus tard au printemps, elle se blottit au creux d’un arbre.  Elle est heureuse dans les sous-bois.  Les graines engendrées par ses fleurs germent dans la mousse.

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C’est déjà le moment de rebrousser chemin, de quitter le sous-bois et de nous dire au revoir. J’espère que cette petite promenade vous a plu. De la cime d’une épinette, voyez qui nous observait : la corneille en attendant que la mangeoire soit garnie de graines de maïs et de tournesols qu’elle piquera à notre insu.

J’AI RETROUVÉ LE SOURIRE

Je constate ne pas être seule à expérimenter.  Regardez-moi cette photo.  Est-elle assez grande merci?  Ce qui m’enchante, une fois les larmes séchées et le sourire retrouvé, c’est le coffret de crayons couleurs. (A).  Depuis des lunes que je le cherche. Je vous souhaite une bonne nuit.  Moi, je vais dormir sur mes lauriers,  heureuse d’être là et en couleur. 

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AU BORD DES LARMES

Je m’offre cette modeste pivoine pour me consoler.  Je ne me reconnais plus sur blog50. 

Je suis à la recherche de ma présentation habituelle.

Où est-elle? DSCN2982.JPG  

 Ouff!  Je suis là.  Je me retrouve.  Me revoilà!  Il fallait voir mon état de panique lorsque j’ai ouvert mon ordi ce matin.  Preuve que je tiens énormément à communiquer avec vous tous.          

MA TROUVAILLE DU JOUR

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Le sabot de la vierge est une espèce rare et difficile à cultiver. On ne doit pas le déloger de son habitat indigène. La pollinisation de la plante est assurée par les insectes qui doivent se glisser à l’intérieur pour se procurer du nectar.
Cette fleur printanière est l’une des 63 espèces d’orchidées indigènes du Canada. C’est une chance inouïe de pouvoir admirer cette merveille qui se cache dans les sous-bois humides.
J’ai voulu partager ma trouvaille avec vous.