Vous avez vu les petits pots de confiture sur le Blog du Grillon heureux?

Ils m’ont fait tomber dans les pommes.
Je lui demande sa recette, car nous avons un figuier qui repose dans une immense jardinière juste devant la porte du garage. Il est débordant de figues. Vous devinez bien que l’homme de ma vie le taille à chaque automne après la récolte pour le placer à l’abri dans le garage, car il ne supporterait pas les grands froids de l’hiver.
J’ai promis une photo de notre « trésor » au Grillon heureux alors la voici et j’attends sa délicieuse recette.

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Notre figuier a l’air petit mais il est énorme. Pour nous en tout cas qui devons l’héberger à la chaleur.

UNE PÊCHE PRESQUE MIRACULEUSE

Coucou! De retour au bercail. J’ai la tête remplie d’éclats de rire et de cris de joie et dans le frigo trente-cinq kilos de poissons filetés et surgelés comme il se doit.
Je vous avais promis des photos? Les voici :
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Mon vieux loup de mer en compagnie de quatre des huit moussaillons. Tanya, Nancy, Rachel et Guillaume. Les quatre autres pêchent sur un deuxième bateau sans compter le capitaine et le second maître (le ou la mate) dans notre cas c’était LA…medium_IMG_1381.JPG
Rira bien qui rira le dernier. Lequel des deux bateaux reviendra avec le plus de poissons?
C’est à suivre…
Voici l’équipe du deuxième bateau. Monsieur gendre, madame fille adorée et trois des quatre moussaillons. Anthony, Caro et Sinead. L’aîné des petits-fils, Éric se charge de prendre les photos qui passeront à la postérité j’en suis convaincue.

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Guillaume pêche le premier poisson de la journée : un Wahoo. Surtout, ne me demandez pas le poids. Je peux cependant vous dire que son nom est originaire des îles Hawaii, Oahu. Les indigènes le nomment Ono. Cela veut dire « Bon ». Le Wahoo a une chair exquise. Il s’accommode aussi bien cru que cuit.
Si vous regardez bien le wahoo et non la mate, vous verrez qu’il ressemble à une pointe d’acier trempé avec sa couleur et ses rayures bleutées. On le dit rapide et puissant. Il atteint une vitesse de 50 km/h. medium_DSCN0302.JPG
Au tour de Rachel à mouliner avec ardeur et ténacité. Elle capture un deuxième Wahoo. Ça promet!medium_DSCN0304.JPG
Il fallait bien s’y attendre, grand-mère n’était pas pour se laisser damer le pion par ses petits-enfants. Encore moins de donner sa place. Je sors un King Mackerel , en français : un thazard . Il faut voir sa dentition. Ouff!

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C’est au tour de Nancy et sa fabuleuse prise : un greater amberjack : un sériole pour les amateurs de poissons exotiques. Guillaume et mon marin d’eau douce rêvent déjà de sushis et de filets sur le grill. Notre jolie mate ne fait pas que tenir les trophées. Il faut la voir à l’œuvre.

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L’heure est au mahi mahi, nom hawaiien que l’on donne à la coriphène. En anglais dolphinfish. Rien à voir avec les sympathiques dauphins qui nous escortent par bancs. On dirait qu’ils veulent se faire caresser le dos tellement ils sont proches de notre bateau.

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Un coup d’œil vers notre incomparable capitaine; l’homme qui voit dans la mer. Il est constamment aux aguets pour repérer tantôt un banc de poissons tantôt un espadon audacieux qui voudrait mordre à l’hameçon.

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En attendant de proclamer son bateau vainqueur, Sinead joue la mermaid medium_IMG_1372.JPG
Ça mord! Vite à vos lignes. Cette photo ne vous rappelle-t-elle pas la très belle chanson intitulée : « Le ciel se marie avec la mer » ou quelque chose du genre?
Les coquins, ils seront les meilleurs pêcheurs avec leurs soixante mahi mahi tandis que nous en avons trente.

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Non non grand-maman pas de poisson ce soir!
Pour clôturer cette journée mémorable, nous amènerons nos huit amours au resto de la Marina. À voir le ketchup sur la table, on devine le reste. Le poisson n’est pas au menu.

PÊCHER EN HAUTE MER, POURQUOI PAS?

Cette année, que dirais-tu si nous allions à la pêche en haute mer avec les moussaillons?
L’homme de ma vie me regarde une fois de plus les yeux grands comme des huards. (La grandeur d’un dollar canadien) il est estomaqué (du moins, j’ai l’impression). Les yeux reprennent la forme (c’est déjà une bonne chose). Il attend mon plaidoyer qui justifiera les dix-huit heures de route qui nous séparent de « Cape Hatteras » en Caroline du Nord, USA, la location d’un chalet avec vue sur l’Atlantique, la réservation d’un bateau, (capitaine et second-maître compris) et tout ce que suppose une aventure du genre.
J’ai les arguments qu’il faut pour le faire fondre comme du beurre dans la poêle : l’âge, notre âge. Pendant que nous sommes encore capables (sans ajouter physiquement et mentalement pour ne pas le déprimer) et que nos moussaillons acceptent encore de partager des vacances avec nous lui dis-je. Je pends soin de faire suivre mon exposé d’un long silence pour le laisser prendre conscience de nos âges.
Et puis, si j’éveillais en lui le marin qui sommeille? Cette fois, mon vieux loup de mer n’aura pas à conduire le sidewinder et ses 135 forces sur la rivière des Prairies encore moins Pippen II. sur la voie maritime du Saint-Laurent. Pas plus qu’il n’aura à démêler nos lignes à pêche, détacher les poissons et remettre un appât. Si j’en crois son sourire, il ne regrette rien de nos périples en eau calme ou agitée en compagnie des moussaillons
(à lire nos périples sur mon Blog : catégorie vacances.
Je vois déjà dans son regard, le bourlingueur s’imaginant en train de mouliner à en perdre le souffle, pour enfin voir surgir des vagues un énorme poisson exotique qui finira en sushis à la grande joie de ses héritiers.
Tu crois que les moussaillons aimeraient vivre une journée de pêche en haute mer?
J’ai fait un petit sondage auprès d’eux. Nous n’avons plus qu’à choisir la date du départ.
La pêche sera bonne. Grand-père évoquera une fois de plus ses souvenirs de marin du temps de sa jeunesse. Moi, je dis mission accomplie et vous reviens saine et sauve avec des photos qui en diront long.
Grosses bises à tous et à bientôt!