Coucou! De retour au bercail. J’ai la tête remplie d’éclats de rire et de cris de joie et dans le frigo trente-cinq kilos de poissons filetés et surgelés comme il se doit.
Je vous avais promis des photos? Les voici :

Mon vieux loup de mer en compagnie de quatre des huit moussaillons. Tanya, Nancy, Rachel et Guillaume. Les quatre autres pêchent sur un deuxième bateau sans compter le capitaine et le second maître (le ou la mate) dans notre cas c’était LA…
Rira bien qui rira le dernier. Lequel des deux bateaux reviendra avec le plus de poissons?
C’est à suivre…
Voici l’équipe du deuxième bateau. Monsieur gendre, madame fille adorée et trois des quatre moussaillons. Anthony, Caro et Sinead. L’aîné des petits-fils, Éric se charge de prendre les photos qui passeront à la postérité j’en suis convaincue.

Guillaume pêche le premier poisson de la journée : un Wahoo. Surtout, ne me demandez pas le poids. Je peux cependant vous dire que son nom est originaire des îles Hawaii, Oahu. Les indigènes le nomment Ono. Cela veut dire « Bon ». Le Wahoo a une chair exquise. Il s’accommode aussi bien cru que cuit.
Si vous regardez bien le wahoo et non la mate, vous verrez qu’il ressemble à une pointe d’acier trempé avec sa couleur et ses rayures bleutées. On le dit rapide et puissant. Il atteint une vitesse de 50 km/h. 
Au tour de Rachel à mouliner avec ardeur et ténacité. Elle capture un deuxième Wahoo. Ça promet!
Il fallait bien s’y attendre, grand-mère n’était pas pour se laisser damer le pion par ses petits-enfants. Encore moins de donner sa place. Je sors un King Mackerel , en français : un thazard . Il faut voir sa dentition. Ouff!

C’est au tour de Nancy et sa fabuleuse prise : un greater amberjack : un sériole pour les amateurs de poissons exotiques. Guillaume et mon marin d’eau douce rêvent déjà de sushis et de filets sur le grill. Notre jolie mate ne fait pas que tenir les trophées. Il faut la voir à l’œuvre.
L’heure est au mahi mahi, nom hawaiien que l’on donne à la coriphène. En anglais dolphinfish. Rien à voir avec les sympathiques dauphins qui nous escortent par bancs. On dirait qu’ils veulent se faire caresser le dos tellement ils sont proches de notre bateau.
Un coup d’œil vers notre incomparable capitaine; l’homme qui voit dans la mer. Il est constamment aux aguets pour repérer tantôt un banc de poissons tantôt un espadon audacieux qui voudrait mordre à l’hameçon.
En attendant de proclamer son bateau vainqueur, Sinead joue la mermaid 
Ça mord! Vite à vos lignes. Cette photo ne vous rappelle-t-elle pas la très belle chanson intitulée : « Le ciel se marie avec la mer » ou quelque chose du genre?
Les coquins, ils seront les meilleurs pêcheurs avec leurs soixante mahi mahi tandis que nous en avons trente.
Non non grand-maman pas de poisson ce soir!
Pour clôturer cette journée mémorable, nous amènerons nos huit amours au resto de la Marina. À voir le ketchup sur la table, on devine le reste. Le poisson n’est pas au menu.