Ce soir, j’ai le cœur à la fête! Notre adorable petit-fils, Éric vient de nous annoncer que nous serons, une deuxième fois, arrières-grands-parents. Vous me direz : « ça ne rajeunit pas les ancêtres ». D’accord », mais ça les gardes bien en vie. L’angelot naîtra en septembre. C’est tout neuf ce bébé en fabrication. Merci Caroline.
Deuxième raison d’avoir le cœur à la joie. Je reviens d’Orford, une station de ski située dans les Cantons de l’Est, à une heure de Montréal tout au plus, selon la circulation et son achalandage. Tantôt, on pouvait lire moins quarante, au sommet de la montagne. Un froid de loup. Un autre tantôt la neige et le vent nous fouettaient le visage. Ouf! C’est l’hiver, quoi!
Il faut que je vous dise. Chaque année, Ski Bon-Âge, un regroupement de retraités désireux de prendre la vie du bon côté, de garder la forme et de ne pas rouiller, (grâce à son équipe de moniteurs certifiés par l’Alliance des moniteurs de ski du Canada), offre à ses membres, quatre sessions de ski-conseils. Il ne s’agit pas de cours ou d’apprendre à skier, ils sont de bons skieurs alpins. Mais, de rafraichir leurs connaissances et de faire en sorte qu’ils pratiquent leur sport favori avec confiance, sécurité, plaisir, tout en améliorant leur performance. Une cinquantaine de membres y ont participé.
Ce soir, encore habitée de l’amitié de la reconnaissance et de l’enthousiasme que m’ont témoignés mes skieuses,
c’est avec une fierté sans bornes que je vous présente ma classe 2011. Cinq battantes énergiques, prêtes à relever des défis et à étouffer cette petite peur qui donne des frissons au moment où la monitrice lance d’une voix de maître : « vas-y t’es capable! »
Accompagnées de leur monitrice: ce sont Diane, Murielle, mes deux Micheline et Lise
L’après-ski, un moment convoité. Il semblerait que la monitrice à fait un bon boulot. Les « Spices Girls » (à cause de la poupée pain d’épices qu’elles arborent fièrement pendant la leçon) l’entrainent au bar. Elle aura droit à une bonne bière. Avouez qu’elles sont radieuses mes « girls » et qu’elles dégagent une joie de vivre enviable.
« Vivez si m’en croyez… » aurait soufflé Ronsard .
Ma journée n’aurait pas toute cette saveur si je la terminais sans vous retrouver et sans avoir cette chance inouïe de vous souhaiter bonne nuit.