j’aurai peut-être droit à une caresse?
Mois : mars 2013
C’ÉTAIT…
C’était le retour d’un soleil printanier qui vous réchauffe le cœur et les os. C’était la biche porteuse réclamant sa collation. C’étaient les sapins, les pins et les épinettes se secouant, à qui mieux mieux, pour se libérer de leur atour de neige, chef-d’œuvre de dame nature, la plus célèbre dentelière.
C’était Cindy, mon ingénieur de fille qui fait son cinéma affichant sa tenue de vacances, que lui ont offerte ses deux gamines, Tanya et Sinead, à l’occasion de son anniversaire.
Avouons qu’on n’a plus les grands-mères que l’on avait
C’était le vingt mars, c’était le printemps, c’était l’anniversaire de Cindy, ma fille adorée. Cinquante-six printemps bien sonnés comme les « cloches qui reviennent de Rome ».
Sinead et Tanya la grande-soeur
C’était l’anniversaire de Sinead, ma petite-fille, née le jour de l’anniversaire de sa maman. Vingt-et-un splendides printemps. L’âge du rêve, de l’illusion et du roman chantait Maurice Chevalier.
C’était l’annonce de « bébé deux». Une fille, par surcroit. Guillaume, Nancy et toute la tribu sont aux anges.
C’était la Saint-Patrick, célébrée en grande pompe : Guinness, » Irish coffee », chou farci , pour rappeler les origines de mon Irish de mari.
C’était ce matin, au Sommet de Tremblant, dans un couloir de rêve, (un entre deux pistes). Je n’ai pu résister au désir de vous en mettre plein la vue, en vous offrant un dernier vestige de ces hivers de chez nous.
COUCOU, C’EST MOI, LES PIEDS DANS LA SLOCHE!
Ce matin, vous auriez dû voir l’homme poser son regard vers les jouets endormis devant le foyer.
Un regard attendri, comme ça ne se peut presque pas.
Ces jouets, un cadeau tombé du ciel? On pourrait bien dire ainsi…
Non! Un cadeau de Suzanne et Gilbert. Des jouets dans une boîte de carton, que notre ami serra une dernière fois contre lui, avant de me la confier. Dans un sourire « sans frontières » se lisait le bonheur de penser qu’en offrant ces jouets, ils auraient une seconde vie.
À cet instant, ils étaient beaux à voir nos amis!
Des jouets « Fisher Price » pour ceux et celles qui se souviennent de ces merveilles du siècle dernier.
Des jouets chargés d’histoires, d’anecdotes, qui vous remontent le cœur dans la gorge, qui vous font les yeux fontaine. (J’aime cette expression). Qui vous rappelle que le temps passe…
Le plus beau moment était à venir. Le lendemain. Les yeux de nos trois bambins n’étaient pas assez grands, et leurs mains assez agiles pour attraper en même temps : wagons de train, boîte à image, boîte à musique et toute la ménagerie d’animaux aux couleurs vives. Il fallait les voir! Le refuge était en train de prendre une allure de pouponnière qui enthousiasmait toute la tribu présente.
« Tu sais, c’est le plus beau cadeau que nous puissions recevoir. » Murmure l’arrière- grand-père en contemplant le charmant désordre. « Il ne faut pas les remiser, laissons-les là en attente de leur prochaine visite » en parlant des « arrières » : Julien, Charlotte et Arthur.
Il a raison le patriarche. Le plus beau tableau (sauf celui de Jean-Claude), le plus bel objet rapporté du bout du monde n’a pas la valeur émotive d’un jouet d’enfant, laissé en plan, dans la maison des grands-parents.
Merci Gilbert et Suzanne, pour votre geste qui a fait entrer au refuge une grande bouffée d’air pur.
Sur la photo: Fiona met la main à la pâte en aidant Julien Tantôt elle donnera un coup de main à Charlotte et Arthur.