Une merveille de la nature ce champignon
Grand-maman Cindy et Laila, une autre merveille de la nature.
Une merveille de la nature ce champignon
Grand-maman Cindy et Laila, une autre merveille de la nature.
Je viens d’écouter l’été indien et c’est ce que nous sommes à vivre dans mon beau pays comme dirait Françoise. Je voudrais vous voir, tous ensemble, réunis sous mon été indien. Tremblant et une splendeur! Chaque jour les arbres se font de plus en plus beaux, de plus en plus colorés. Les outardes (bernaches) se chauffent dans le sable chaud des « Bunkers » sur le golf, avant de nous quitter pour un hiver plus clément. Les chevreuils se couvrent de leur fourrure hivernale, les oiseaux migrateurs retournent, eux aussi, sous des cieux plus doux et nous, nous sortons nos tuques et nos mitaines pour jouer au golf. Nous attendons Christian et nous verrons surement Anita. Je prie chaque jour le Grand Manitou qui dort au sommet de Tremblant (légende indienne) pour que les arbres ne perdent pas leurs feuilles emportées par les vents d’automne avant que mes touristes arrivent. Les Laurentides sont un immense bouquet flamboyant.
Je retourne écouter « L’été indien »en rêvant de vous revoir.
Excellente journée en attendant l’automne!
Christiane, http://bcommebleu.blog50.com/ est dans les souvenirs de l’école en cette période de rentrée des classes, elle a mit une photo de classe sur sa note et elle nous demande où elle est, puis nous dit …
A votre tour de chercher votre photo de rentrée des classes !
Je suis une élève obéissante, j’ai donc cherché une photo de classe Celle-ci date des années 1942 ou 1943. J’avais 11 ou 12 ans. La mémoire flanche. La photo fut prise au pensionnat Saint Roch, dirigé par les Religieuses de la Congrégation Notre-Dame, fondée au début de la colonie par Marguerite Bourgeois,
À mon tour de vous demander: où suis-je sur la photo?
Dimanche dernier, Caro et Éric réunissent familles paternelles, maternelles et amis pour célébrer le deuxième anniversaire de leur cadette, mademoiselle Charlotte.
Au Québec, en septembre, on dit que c’est la saison des pommes. Génial! Les parents choisissent donc de faire la fête dans un verger aménagé merveilleusement bien pour y accueillir de nombreuses familles et offrir aux jeunes enfants l’occasion de courir et de jouer dans un décor féérique,
de pique-niquer en plein air; comme à la ferme,
de caresser ou de nourrir chèvres, poules, lapins ânes et chevaux,
de se promener en « charrette, dans le verger aux douze milles pommiers pour y cueillir une provision de belles pommes bien rouges et bien croquantes.
Un chapiteau permet à la parenté et aux amis de savourer le moment présent et les délices des produits de la pomme tout en contemplant et en s’extasiant devant la progéniture.
Un délicieux gâteau d’anniversaire en forme de pomme mérite à Caro une avalanche de compliments et d’admiration.
Après un spectacle offert aux enfants, Pépin la Pom, rejoint la “fêtée” sous le chapiteau,
au moment ou les uns et les autres offrent des cadeaux pour souligner ses deux grosses années.
Julien demeure perplexe devant la démesure du personnage sorti tout droit d’un conte qui raconte des histoires de pommes et de pommiers.
Le cousin Arthur a lui aussi, droit de poser ses petites menottes sur le volant du tracteur qui conduit les visiteurs au pied des pommiers.
La vedette du jour, notre Charlotte est comblée. Il faut la voir du haut de ses 2 ans déballer à la hâte les nombreux cadeaux et prendre en main le confort de sa nouvelle et première poupée.
Cindy, la grand-maman transmet à sa petite-fille les rudiments d’un rôle qu’elle jouera peut-être un jour.
Les grands-parents « jubilent » au milieu de la relève.
À petits pas, avec Arthur les arrières ne ratent pas l’occasion de fredonner les paroles de la très belle chanson de Duteuil :
Prendre un enfant par la main
Pour l’emmener vers demain.
Pour lui donner la confiance en son pas,
Prendre un enfant pour un roi…
Comment résister à ce privilège qui leur est offert? »
Qui a volé, a volé, a volé…les fruits du cormier
Voilà le gamin
Vu l’âge canonique de la fratrie, (moyenne d’âge 80 ans) depuis quatre ou cinq ans, à la veille de l’automne, je me fais un devoir (mieux, une immense joie) de réunir frères et sœurs de « l’homme de ma vie » durant au moins quarante-huit heures d’affilée, et ce, sans qu’ils se quittent d’un coude.
J’adore! Au matin, rassemblé autour de la table pour le petit-déjeuner, le temps s’arrête. Les mémoires se déverrouillent. Les anecdotes abondent. Les souvenirs s’entrecroisent. Les ancêtres ressurgissent au passage d’une photo, d’une ressemblance. Le passé reprend vie, s’illumine, empiète sur le présent. Les liens fraternels se resserrent, se réchauffent. Les voix s’entremêlent, les éclats de rire fusent de toutes parts. Les pourquoi laissés en plan en cours de vie s’élucident et trouvent réponse. Les peines, les épreuves, les joies, les bonheurs se confondent, perdent de leur importance.
Au menu du petit-déjeuner « santé » Norman a proposé d’aider l’hôtesse à servir les œufs bénédictine au saumon fumé. Les gourmets de la table québécoise dégustent les yeux fermés, le traditionnel « rôti de lard » (rôti de porc frais) accompagné de sa graisse de rôti.
Sous l’œil averti de Mabel, Lewis, notre comptable est chargé de diviser ce délice des dieux en sept précieuses portions.
Burthy, la cuisinière émérite nous réserve une pointe de sa » tarte au sucre d’érable » nappée de crème fraiche à faire rougir un diabétique.
Après la croisière en bateau-mouche sur le lac Tremblant, son histoire, et la découverte de la montagne du géant qui dort, une visite en voiturette VIP a permis à nos visiteurs d’admirer la beauté à couper le souffle des paysages qui enchâssent les 18 trous de ce parcours exceptionnel qu’est le golf le Géant.
À la tombée du jour, attablés sous les étoiles, c‘est une quasi veille d’armes, avec ses moments de réflexion, ses sourires qui en disent long, ses regards interrogateurs dirigés vers les uns et les autres, ses brefs silences. Ses regains de tendresse. . On se rend compte que l’arbre généalogique est étonnamment bien portant avec ses 36 descendants en chair et en os, et sa quatrième génération qui pointent de l’œil en train de se tailler une place dans les cœurs et autour de la table ancestrale. S’ajoute les questionnements qu’éveillent les âges et les devenirs. « Hier n’est plus, demain n’est pas encore, c’est aujourd’hui que nous sommes ».
D’une main de maître, l’homme sabre le champagne et la fratrie lève un verre d’espoir de se retrouver même jour, même heure, au même endroit l’an prochain.
Tout au long de ses heures inoubliables, François, le beau-frère ingénieur-forestier, appareil photo à l’œil, entraine les uns et les autres à la découverte des grandes et petites merveilles de la nature qui nous entoure, tandis que la belle-sœur se réjouit de cette précieuse réunion qui lui tient tant à cœur.
À la revoyure la parenté!