C’est l’automne,
la saison de la vie…
Bonsoir et à demain
C’est l’automne,
la saison de la vie…
Bonsoir et à demain
Me revoici me revoilà! Je suis à nouveau parmi vous! Quelle joie! Il s’en est passé des choses et des événements entre le moment où je ne pouvais plus communiquer avec vous tous, me laissant pantoise et le moment où tout est rentré dans l’ordre.
Moi qui étais à deux doigts de placer une petite annonce sur mon blog dans la rubrique « À vendre ». Pour un prix modique j’offrais Cachou,
la plus jolie et agréable petite bestiole qui soit. J’étais même prête à défrayer les coûts de livraison. L’homme et moi étions furieux le soupçonnant de bouffer nos tomates-cerise au fur et à mesure qu’elles rougissaient; de vider les abreuvoirs destinés aux colibris; de faire des « razzias » dans la réserve de moulée et de graines pour les oiseaux et les cerfs. Et quoi encore, jusqu’au moment où nous nous sommes retrouvés face à face, avec un énorme raton laveur. Le coupable c’était lui. Nous l’avons pris à flagrant délit.
J’ai maintenant un magnifique raton-laveur que j’offre en solde, à prix réduit. Livraison assurée en moins de 12 heures.
Le temps au beau fixe des premiers jours de septembre nous incita à « prendre le large ». Si nous allions saluer la parenté du côté de Québec et du bas du fleuve. Nous voilà en route. Le temps d’écouter « La Traviata » et nous arrivons à Saint-Antoine-de-Tilly, chez le cousin Jean-Baptiste, nonagénaire, un horticulteur passionné et fier de nous mettre sous la dent, l’une de ses tomates vénitiennes gorgées de soleil. À ses côtés, il y a Marguerite.
Un jour, il faudra que je vous raconte cette belle histoire d’amour dont je suis un peu responsable et je m’en félicite.
Deuxième escale, Québec chez Lewis, le frère de mon « chauffeur désigné ».
Il y a Andrée, ma belle-sœur, avec qui je partage une passion : observer les oiseaux et tout ce qui bouge dans la nature. On prend le pouls de la famille, on se dit qu’on ne vieillit pas, on se promet de se revoir bientôt, on se fait la bise et hop là, en route vers Montmagny, situé sur la rive sud du fleuve à une heure de la ville de Québec.
Puis, c’est au tour des cousines nonagénaires de recevoir notre visite, de parler de la pluie et du beau temps et de se retrouver, quelques minutes plus tard, coudes à coudes autour des « racines » familiales. L’une des cousines,
Noëlla tricote sans relâche d’irrésistibles chaussettes pour ceux qu’elle nomme ses démunis. Désireuse, j’endosse le statut de démunie pour les besoins de la cause et repars, heureuse, avec deux paires de ces merveilles qui feront l’envie de mes petites-filles.
Au moment de la naissance de notre fille Cindy, maman, au patronyme riche en histoire, « Couillard-Després », m’avait présenté Denise,
sa très jeune cousine, infirmière à l’époque. Aujourd’hui, cinquante-cinq ans plus tard, grâce à la vigilance de notre fils Patrick et à son « esprit de famille », nous renouons nos liens parentaux à l’occasion d’une rencontre inoubliable et chargée d’émotions, le cœur et la tête plongés dans les albums souvenirs de nos ancêtres communs.
Nous terminons notre pèlerinage aux saveurs de «généalogie » sur un parcours de golf de montagne, rien de moins. « Le Montmagny ». Un jour, au temps de nos fiançailles, mon prétendant m’offre de l’accompagner visiter un copain d’enfance qui habite Montmagny, là où nos deux compères sont nés, et ont grandis. Quelle ne fut pas ma surprise et la sienne d’apprendre que ce copain était mon cousin (issu d’un cousin germain de ma mère, pour bien le situer dans l’arbre généalogique).
Depuis, annuellement, nous nous donnons rendez-vous pour une ronde de golf. C’est un moment privilégié pour débroussailler nos degrés d’appartenance et les liens qui nous unissent
Quatre jours plus tard, un grand soupir de contentement accompagne mon arrivée au refuge, puisque mon blog a repris le cours de sa vie.
Il se passe tant de choses et ce n’est pas terminé. Ce weekend, deux arrières :
Charlotte et
Arthur feront leur entrée triomphale et officielle dans la tribu pendant que parents et amis s’émerveilleront de leurs sourires et de leur mimique.
Tout en donnant un petit coup de main à préparer la fête, je fredonne la très belle chanson de Bachelet : QUAND L’ENFANT VIENDRA
« Mais j’irai dire aux hommes du monde entier
Laissez-le grandir en liberté
Laissez-le courir à nos genoux
Laissez-le partir au bout de nous
Que jamais la guerre ne touche à lui
La drogue et le fer, la peur aussi
Quand l’enfant viendra poser sa vie
Dans ce lit de bois que j’ai fait pour lui.
C’est le bonheur total ce matin. Enfin parmi vous.
J’ai tellement à vous raconter. Je vous reviens dans quelques heures. J’ai un nouveau visiteur. J’ai fait connaissance avec une cousine de ma mère, Denise ma petite-cousine. L’homme et moi avons fait le tour de la parenté du Bas-du-fleuve et surtout de Montmagny.. Je vous dit bonne journée et au plaisir de vous retrouver.
Merci à l’équipe de blog50. Quelle joie de pouvoir communiquer avec vous tous!
Près du bercail, notre « maison de toujours », nous avons l’extraordinaire chance d’avoir un boulanger dont les croissants feraient rougir tous les boulangers du monde. Regardez-moi ce chef-d’œuvre. Vous pensez « qu’il n’y a rien là » pour reprendre l’expression québécoise. Erreur! Ils sont exceptionnels, je vous le jure. Juste à regarder cette merveille, on se croirait chez vous. Il y a de quoi revivre les plus beaux moments de nos séjours dans votre beau pays. L’odeur, la couleur, la tiédeur de ce trésor sorti tout chaud des cuisines de notre boulangerie d’exception, éveillent en nous un brin de nostalgie qui nourrissent nos plus heureux souvenirs aux arômes d’amitié.
Septembre,le premier du mois donne le ton. À mon avis, il est le plus beau de l’année. Je vous le souhaite heureux et débordant de petits bonheurs quotidiens.
Agréable dimanche