UNE BOUTEILLE À LA MER

 

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Hier, j’ai lancé une bouteille à la mer.

Non! C’est faux.

C’est tout comme…

 

Sur le moteur de recherche dans mon ordi, j’ai inscrit le nom d’une amie de toujours:

Elinor Schildt, une Finlandaise, habitant Helsinki, dans les années 1990.

 

En novembre 2007,  je vous racontais la très belle histoire d’amour que la dame vivait.

Je l’avais intitulée : « My unknown soldier« .

(voir sur mon blog: Archives – toutes les archives – 2007-11)

 

Dans le tourbillon de la vie, comme dit la chanson,

on s’est connues, puis on s’est perdues de vue, puis on s’est reconnues,

puis on ne s’est jamais revues.

 

« Au plaisir de se retrouver bientôt, quelque part dans le monde

C’est ainsi que nous terminions nos longues conversations téléphoniques et préparions nos rencontres     Puis un jour, me voilà incapable de rejoindre cette merveilleuse amie.

Téléphone, Fax, courriel, courrier. Rien n’y fait.

Le néant, le vide.

 

Je vais bientôt en Finlande. Il n’en faut pas plus pour intensifier mes efforts.

Mon ordi est devenu mon meilleur partenaire de recherche.

Je retrouve son nom sur le “net”. Le cœur me fait un tour.

Je découvre qu’elle est l’auteure de: (Tuntamaton sotilas ja pikkulotta.).

 

Déjà, j’ai un pas de fait.

« C’est le premier pas qui montre le chemin aux autres” dit – on.

(Gummerus Kirjapaino), j’imagine que c’est l’éditeur.  Un autre pas.

Je poursuis ma recherche, je trouve l’
adresse de ce dernier.

Plus morte que vive, hier soir, après des heures et des heures devant mon clavier,

j’envoie enfin un message à ces messieurs, réclamant un accusé réception.

Pour l’instant, c’est comme si je lançais une bouteille à la mer.

 

À suivre…

UN RÊVE RÉALISÉ

 

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Ah non! Pas encore un soubresaut de l’hiver avec sa pluie verglaçante, et ses bourrasques de vent? Il neige à Tremblant, il pleut à Montréal. Partout, le temps est chagrin.

 

Tiens, pourquoi ne pas vous faire voir « l’arrivée officielle » d’une passagère de « skidozer » heureuse de terminer sa saison de ski, en réalisant un rêve.

 

Depuis cinq ans, chaque hiver, je rêve de faire une balade en « skidozer ». Vous connaissez?

Le mastodonte est une énorme chenille munie d’une surfaceuse et d’une dameuse ayant pour mission l’entretien des pistes : les surfacer et les damer pour les rendre agréables à skier et donner l’impression que vous dévalez sur des tapis de neige.

 

Il faut voir « l’engin » escalader la montagne, atteindre le sommet et redescendre à la verticale.

Débile dirait Jean-Claude, responsable de l’équipe des moniteurs

de Ski Bon Âge.

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C’est grâce à ce dernier, d’ailleurs, si j’ai pu vivre ce moment tant désiré.

 

Merci également à l’opérateur qui a conduit d’une main de maître le Bombardier apprivoisé, obéissant à la moindre commande.

BONJOUR PRINTEMPS!

 

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Notre printemps n’étant pas encore fleuri,

je fais comme la cigale et

j’emprunte quelques spécimens,

non pas chez la fourmi sa voisine,

mais au jardin des orchidées de Singapour.

Je vous les offre en toute amitié.

 

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Les sabots de la vierge sur le podium

 

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Les oiseaux du paradis remplacent l’hirondelle

qui ne fait pas le printemps

 

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Au temps des éventails

et des bals masqués

 

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Bon dimanche fleuri

 

L’OEUF DE L’ÉQUINOXE

Avant de vous souhaiter une bonne nuit, je tiens à vous rappeler que nous sommes en plein équinoxe du printemps.

 

On se rappellera que les équinoxes de septembre et de mars sont les deux moments de l’année où le jour et la nuit sont approximativement de même durée. (voir Wikipédia sur le Web pour la description de l’équinoxe)

 

C’est aussi le moment où un œuf tient debout sur une surface lisse, et ce, sans basculer. (vérifiez sur ce blog dans la section archives, choisir toutes les archives et sélectionner 2007-09). Le titre de la note : « Bravo, ils sont debout » Vous aurez la preuve…

Bon dimanche.

 

 

 

SOIT DIT EN PASSANT

 

 

Votre mère vous l’a répété mille fois : « On ne peut pas dire n’importe quoi à n’importe qui ». Votre mère savait de quoi elle parlait. Sa philosophie ou sa façon de voir les choses relevait de sa sagesse acquise à force d’expériences concluantes.

 

Pour vous donner la preuve que votre mère avait raison, je vous raconte.

 

En sortant ma poubelle (le mercredi c’est jour de collecte) coïncidence, ma voisine est dehors et s’apprête à partir. C’est sa journée de bridge. J’admire cette dame et son noble passe-temps, exigeant énormément de concentration, d’observation et de réflexion.

 

En me voyant tituber légèrement, elle me demande ce qui m’arrive.

 

Ce n’est rien, lui répondis-je. Candidement, je lui annonce que j’ai pris une embardée en ski. C’est-à-dire, qu’en essayant d’éviter une roche grosse comme ma tête, je me suis retrouvé sur une plaque de glace deux fois ma longueur, pour ensuite dévier de mon parcours, poursuivre allègrement ma descente à cloche-pied, tentant désespérément de reprendre ma  position d’équilibre. Je ne l’ai jamais retrouvée. Vous avez compris. Il n’en fallait pas plus…

 

« Je ne te comprends pas. – me dit la Sage – tu ne devrais plus faire du ski à ton âge. Tu risques de te blesser.  Ce n’est pas sage. Cesse de te conduire comme une jeune. Tu oublies que tu n’as plus 20 ans. Ce n’est plus pour toi. Tu devrais être prudente. »

 

Pour ne pas être en retard à son rendez-vous, la dame cesse son boniment, monte dans sa voiture, et me fait un petit au revoir de la main.

 

Avant même que ma bridgeuse tourne le coin de la rue, j’ai un appel sur mon cellulaire. Micheline, ma copine de ski. « Comment vas-tu? Tu n’as pas trop mal, j’espère? Ils annoncent beau demain, on se retrouve à la montagne? »

 

Pourquoi pas!

 

Votre mère avait raison, « on ne peut pas dire n’importe quoi à n’importe qui. Si elle était encore de ce monde, votre petite maman, dirait plutôt comme vous : «  Ce n’est pas la vieillesse qui nous fait le plus vieillir, ce sont les autres. »

ET SI C’ÉTAIT LE PRINTEMPS?

 

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Un temps fou, un temps paradisiaque,  un temps délinquant. Regardez-moi ce thermomètre. Je vous laisse le lire. Débile, direz-vous. Un ciel bleu mur à mur.

Fromage, Baguette et vin pour célébrer ce printemps hâtif. Pourquoi pas?

Je cours (non, ce n’est pas vrai) je saute dans la voiture et me rends à la fromagerie.

À la fromagerie, c’est un peu la France avec ces bries, ces camemberts, ces chèvres.

Je m’imagine dans la Loire, assise à deux pas du château de Valençay, buvant un Vouvray accompagné d’un chèvre et d’une baguette. Wow!

En furetant, voilà que je découvre un fromage d’ici.  De la région de Portneuf qui m’est familière. Un chèvre cendré à pâte molle affiné en surface. « le Cendrillon ». Je ne vous en parlerais pas, s’il n’était pas couronné « World champion cheese 2009 » Le meilleur fromage au monde 2009.

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Un pur délice.  Son emballage est modeste. Une simple boite de carton à l’intérieur de laquelle on peut y lire : « Mon âme est aux terres de Portneuf ce que mon cœur d’artisan est au fromage. Inspiré par mon coin de pays, je façonne avec amour, rondeur et mosaïque de saveurs. Mes petits péchés gourmands incarnent la tentation et renferment les charmes du temps qui file » (C’é pas beau ça?)

 

C’est ma fierté qui justifie mon commentaire. Fierté juste à penser que ce fromage a reçu une médaille et, que ce sont des artisans de chez nous qui l’a méritée. Sur cette note, je vous souhaite bon appétit.

Bon printemps dans quelques heures.

 

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En sourdine, j’écoute Jean Ferrat : « Que la montagne est belle » Dehors, mes chéris attendent la bouffe. C’est l’heure, et, je vous l’ai dit:  il fait un temps de paradis.

HORREUR!

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Un intrus s’en est pris à l’un de nos sapins

s’évertuant à le transpercer.

Le pauvre arbre ne résistera pas aux assauts.

Nous n’avons pas encore aperçu le malfaiteur.

Quel oiseau ou quelle petite bête peut faire un travail semblable?

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