Arthur et papa Guillaume se racontent une belle histoire
« De toutes les usines, c’est la famille qui produit ce qu’il y a de plus important »
Arthur et papa Guillaume se racontent une belle histoire
« De toutes les usines, c’est la famille qui produit ce qu’il y a de plus important »
Le meilleur moment de la vie,
c’est toujours maintenant…
À vous tous, une belle semaine débordante de petits bonheurs.
Maman accompagnée de fiston
Une visite inattendue, mais combien « attendue » et désirée.
Mes amis bipèdes ont voulu mesurer mon sens de débrouillardise en nouant une arachide à un élastique retenu à son tour à un pot de pierre qui ne bronche pas.
Ils sont autour de la table et m’observent.
J’ai vite compris qu’il fallait dénouer l’horrible nœud qu’ils ont fait pour me donner du fil à retordre.
J’ai énormément de patience et je ferai appel à mon ingéniosité si besoin il y a.
Je pourrais croquer l’écaille de l’arachide et le tour serait joué. Je garde ce truc pour une autre fois. Je vais bien les amuser les coquins.
Je tire de plus belle sur l’élastique, rien n’y fait. Vous devriez les entendre rire de mes prouesses.
Ils ne se doutent pas que je suis en train de leur donner une leçon de détermination. J’en viendrai à bout croyez-moi.
Bon, oublions le nœud et servons-nous de nos dents pour couper l’élastique.
Pas trop bon le goût de l’élastique, mais il faut ce qu’il faut. Allons-y!
Bien fait l’arroseuse est arrosée, j’ai eu le temps de me sauver avec le trophée avant qu’elle me saisisse avec son appareil photo. Hi hi hi.
Je vous souhaite un excellent week-end et je vous propose la lecture de cette note qui prouve bien que la condition de l’homme demeure présente au coeur de notre quotidien.
De récentes études le confirment : les femmes ont un champ visuel plus large que celui des hommes. Elles voient tout! Cette particularité remonte, parait-il, au temps préhistoriques ou durant des millénaires, les femmes ont dû tout surveiller dans la grotte (le feu, les marmots, les prédateurs) pendant que l’homme allait au mammouth, loin du foyer.
Ce qui explique, au passage, la raison pour laquelle l’homme réussit toujours à retrouver sa tanière alors que la femme est un peu paumée dès qu’on lui met une carte routière entre les mains. C’est connu.
Ce particularisme peut aussi éclairer une question de société revenue soudain au devant de l’actualité : qui fait le ménage à la maison?
L’homme, en raison de la faiblesse de son champ visuel, souffre d’un handicap manifeste. Depuis l’Antiquité, il a dû mettre la main en visière pour regarder au loin l’état de la mer, le vol des oiseaux et le profil des nuages pour son labeur quotidien.
Il a développé une acuité lointaine donc intelligente, qui, par ricochet, a réduit son champ visuel périphérique et sa capacité à bien distinguer certains détails de près.
Ainsi, la femme dit à l’homme « tu vois la poussière là » l’homme répond invariablement « de la poussière, où çà? »
C’est scientifiquement prouvé, l’homme ne voit pas la poussière alors qu’il voit très bien, de loin, la couleur de la nouvelle voiture du voisin, le string de la voisine comme au temps jadis où il chassait l’antilope. Cette étroitesse de champ visuel explique aussi la raison pour laquelle l’homme n’est pas fait pour la vaisselle. 83,67% des assiettes ébréchées sont directement en lien avec cette incapacité de l’homme à bien distinguer tous les obstacles angulaires situés entre l’évier et le placard. Bing.
Et souvent la femme doit intervenir (« laisse, je vais faire moi-même »), consciente de la déficience visuelle de son descendant de chasseur.
Ce handicap ses vérifie aussi dans le test frigo. L’homme est capable de trouver des aliments dont il connait le pré-positionnement dans l’espace, comme la bière et les glaçons. En revanche, le test de la plaquette de beurre est implacable. L’homme ouvre le frigo. Conscient de l’étroitesse de son champ orbital, il regarde à droite et à gauche, en haut, en bas. Mais du coup, il ne pense pas à regarder au milieu, là où justement se trouve la plaquette de beurre.
Et ne parlons pas de la machine à laver et de sa programmation réservée à des êtres qui voient de près.
L’homme voit loin et c’est ce qui fait sa puissance.
Alors, devant tant d’évidences, peut-être faut-il cesser d’évoquer le machisme et la fainéantise dans la réticence de l’homme à faire certaines tâches ménagères au-dessus de ses forces.
C’est juste une question de champ visuel inadapté à l’étroitesse du territoire domestique. Mais il ne faut pas désespérer : maintenant que l’homme ne chasse presque plus, son champ visuel va lui aussi s’élargir. Et un jour, il deviendra enfin l’égal de la femme dans la maîtrise des arts ménagers.
Disons dans quelques millénaires…
LES BATEAUX
Ils restent au port, ou ils affrontent le gros temps :
Les bateaux sont à notre image,
Capables de dérisoires clapotis ou de grands voyages.
Je connais des bateaux qui restent dans le port,
De peur que les courants les entraînent trop fort.
Je connais des bateaux qui rouillent dans le port,
À ne jamais risquer une voile au dehors.
Je connais des bateaux qui oublient de partir,
Ils ont peur de la mer à force de vieillir,
Et les vagues, jamais ne les ont séparés,
Leur voyage est fini avant de commencer.
Je connais des bateaux tellement enchaînés,
Qu’ils en ont désappris comment se regarder,
Je connais des bateaux qui restent à clapoter,
Pour être vraiment sûrs de ne pas se quitter.
Je connais des bateaux qui s’en vont deux par deux,
Affronter le gros temps quand l’orage est sur eux,
Je connais des bateaux qui s’égratignent un peu,
Sur les routes océanes où les mènent leurs jeux!
Je connais des bateaux qui n’ont jamais fini,
De s’épouser encore chaque jour de leur vie,
Et qui ne craignent pas parfois de s’éloigner,
L’un de l’autre un moment pour mieux se retrouver.
Je connais des bateaux qui reviennent au port,
Labourés de partout mais plus graves et plus forts
Je connais des bateaux étrangement pareils
Quand ils ont partagé des années de soleil.
Je connais des bateaux qui reviennent d’amour,
Quand ils ont navigué jusqu’à leur dernier jour,
Sans jamais replier leurs ailes de géants,
Parce qu’ils ont le cœur à taille d’océan.
L’énorme pélican brun des Galapagos en quête de nourriture
(Chanson de Mannick)
Il y a des amitiés si réelles qu’en se voyant pour la première fois,
l’on croit se retrouver.
Cette pensée amicale des Ardennes a remué nos souvenirs.
Une carte débordante de doux mots qui vont droit au cœur.
Nous avons lu et relu avec émotion chacun de vos chaleureux messages.
Mille mercis, chers cousins et cousines de la bloguinade 2012.
Merci Brigitte pour cette pensée amicale dont la réception a causé une immense joie.
L’homme est heureux de se joindre à moi, pour vous rappeler notre amitié et notre attachement.
La mort de Lonesome George, le 24 juin dernier a fait la manchette des médias à travers le monde. Dernière tortue géante d’une sous-espèce, elle fut découverte en 1971 durant une campagne de rapatriement des chèvres sur l’île Pinta, l’une des plus petites îles des Galapagos, situées au large de l’Équateur.
« George le solitaire » fut alors transféré au centre d’élevage de « l’estacion Charles Darwin » en mars 1972. Ces tortues géantes pesant jusqu’à 250 kg comptent parmi les espèces qui ont aidé le célèbre chercheur à formuler sa théorie de l’évolution au XIXe siècle.
Visite de la station Charles Darwin, Îles Galapagos, novembre 2011.
Selon la légende, les tortues géantes, l’un des plus vieux reptiles de la planète, aussi l’un des plus rares – on ne les trouve qu’aux Galapagos et sur l’île d’Aldabra dans l’océan Indien — pourrait vivre plusieurs siècles. Lonesome George aurait atteint aujourd’hui entre 90 et 100 ans d’âge.
On a longtemps essayé de présenter à Lonesome George une candidate dont l’espèce similaire aurait assuré la perpétuation de sa lignée. Ce fut sans succès. On a même été jusqu’à offrir une récompense de 10,000.$ US pour trouver la perle rare.
Lonesome Georges est mort sans descendance. Son espèce s’est éteinte avec lui le 24 juin 2012.