MERCI DE PENSER À MOI

Vous êtes tellement sympas.
Nous dévalions la pente dans cette sublime poudreuse. Un mètre de neige fraîchement tombée.
J’avais l’impression de flotter dans un bain de mousse, et je riais, et je riais, jusqu’au moment de faire un tour de haute voltige et de me retrouver vaincue, dans cette folle neige douce comme une caresse.
Non pas bobo! La preuve? Cinq minutes plus tard, ma compagne Micheline et moi montions allègrement au sommet pour répéter nos prouesses.

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En passant, vous devriez voir comme c’est beau là-haut.
Bonne nuit et de beaux rêves

UN VALENTIN POUR VOUS

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Parce que ce sera la Saint-Valentin dans quelques jours, si vous me permettez, je soulignerai cette Fête à ma manière, en vous racontant une anecdote que je garde en mémoire et qui me revient à ce moment précis de l’année.
Le récit se passe durant un certain mois de février du siècle dernier. Nous sommes en Italie. Vous devinez que je suis en compagnie de l’homme de ma vie. Nous célébrons, à l’époque, notre vingtième anniversaire de mariage. Aujourd’hui, ce 11 février, nous célébrons notre cinquante-deuxième anniversaire de vie à deux.
Ne nous égarons pas. Je reviens à notre voyage. Toujours est-il, qu’en cours de route, nous décidons de faire une halte dans une petite ville fort charmante nommée Gaète,
Tandis que nous cherchons un coin ombragé et frais, mon touriste de mari aperçoit, tout au bout du chemin, sur une sorte de promontoire, une église de style gothique avec un certain nombre de survivances romanes.
« Allons voir de plus près », suggère le curieux. Bras dessus, bras dessous, nous escaladons la pente sablonneuse qui nous conduit à l’église aux portes grandes ouvertes.
Éblouis à cause du soleil trop ardent, l’intérieur nous paraît d’abord complètement obscur. La fraîcheur qui se dégage du vieux temple et son silence nous attirent. À mesure que nous avançons vers la nef, nos yeux s’habituent à la douce pénombre et nous découvrons peu à peu l’impressionnante sobriété qui caractérise les lieux.
À droite du Maître-Autel, une madone byzantine datant du 13e siècle. À ses pieds, des douzaines de cierges brûlent lentement. Nous nous arrêtons un moment, fascinés par toutes ces petites flammes qui dégagent une intense chaleur.
Tout est calme. J’entends mon cœur battre et j’ai l’impression de sentir celui de l’homme de ma vie à travers ses doigts joints entre les miens.
C’est merveilleux de penser que depuis des siècles, des milliers d’hommes et de femmes, se sont arrêtés un moment dans cet endroit paisible, peut-être comme nous, par curiosité, sans trop savoir pourquoi. Il nous semble que les murs et l’atmosphère sont encore imprégnés de leurs prières et de leur présence. Nous nous sentons ralliés à eux par une force mystérieuse.
Tous ces cierges qui brillent dans la pénombre nous invitent à unir nos espoirs à ceux qui les ont allumés. “Allumons-en un”, chuchote mon amoureux.
Aussitôt, il retire un beau cierge blanc du fond du grand panier de jonc et me le tend. Nous l’allumons à même un autre cierge. Voilà notre trophée coiffé d’une jolie flamme claire et scintillante.
Alors que nous contemplons, ravis, la petite flamme qui danse toute joyeuse et savourons la richesse du moment, la petite flamme se met à pâlir, à vaciller et devient bleuâtre. Pour une seconde je crois qu’elle va mourir.
Aussitôt, mon mari saisit le cierge pour aviver la flamme à l’aide du cierge voisin.
Nous hésitons à partir craignant qu’elle s’éteigne. De nouveau la flamme se met à ondoyer. Plein de patience et de délicatesse, à nouveau, il manie tendrement la cire tiède pour dégager la mèche “il faut parfois lui aider… c’est un peu comme çà dans la vie… » murmure l’homme presque pour lui seul,
En observant le geste, j’ai réalisé l’importance des efforts que nous devons déployer pour protéger et raviver le feu de l’amour.
Nous sommes demeurés quelques instants à admirer la petite flamme d’un beau jaune foncé. Puis, rassurés, nous avons remonté l’allée, main dans la main, comme toujours.
Le soleil nous attendait sur le parvis.
JOYEUSE SAINT-VALENTIN

GROSSES BISES DE LA PART DE MICHEL ET MARIE-JOSÉE

Coucou! C’est moi de retour d’une randonnée de cinq jours de ski dans Charlevoix et à Saguenay.
(Je ne peux rien vous cacher.)
À peine mes bagages déposés, je m’empresse de vous transmettre un : « nous faisons la bise à tous les blogueurs de blog.50» de la part de Michel et Marie-Josée, des amours d’aubergistes qui nous accueillent chaque année dans leur havre de paix situé au cœur du Fjord du Saguenay.

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Je vous les présente d’abord, parce qu’ils sont originaires de Beaumont Sur Oise, Île-de-France; parce qu’ils habitent chez nous depuis dix ans et qu’ils font un travail formidable. Le secret de leur succès? Le charme romantique de leur auberge et une subtile harmonie de la gastronomie française et de saveurs québécoises

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L’Auberge du Jardin nichée au creux des montagnes.

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Leur maisonnette juste en face de l’Auberge.
Vous comprendrez pourquoi je tenais à vous les présenter : pour leur donner l’occasion de saluer les gens de leur pays d’origine. Peut-être rejoindront-ils des connaissances, de vieux amis, des voisins? Je le souhaite ardemment.
Vous voulez voir comme c’est joli chez eux et autour?
Un petit coup d’oeil par la fenêtre de la salle à dîner.

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Le village et son clocher.

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Un voisin.

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Le voisin d’en face…

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Aurevoir les cousins, nous reprenons la route…
Ils ont également un site :
http://www.aubergedujardin.com