VIVE LA CHAMBRE FROIDE

« Car je fais dire aux autres ce que  je ne puis si bien dire tantôt par faiblesse de mon langage, tantôt par faiblesse de mes sens. Je ne compte pas mes emprunts, je les pèse. » (Montaigne)Essai.

 

Un dimanche frisquet et pluvieux.  Un temps de confiture, de visite à la chambre froide où on y trouve des trésors, des réserves…

Pour oublier ce temps maussade et, pour ensoleiller votre semaine, je vous offre une gerbe de « Verges d’or » (solidages du Canada). On en compte plus de 125 espèces qui poussent en Amérique du Nord et en Europe.

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Tenez, j’ai le goût de vous confier un secret. Justement, dans la mystérieuse chambre froide, à l’abri des regards, reposent trois jarres, d’un litre chacune,  de cerises dans l’alcool  90 %,  datant de 1998. Des cerises montmorency provenant du cerisier de notre jardin.  Le pauvre a rendu l’âme depuis et nous ne l’avons pas remplacé.

Vous imaginez bien qu’il fallait m’assurer que l’élixir (l’appellation est à peine pompeuse) brave le test de longévité. J’ai donc ordonné à l’homme de ma vie de fermer les yeux, d’ouvrir la bouche et de me faire confiance. Surtout confiance!

Wow! » s’est exclamé le fin goûteur, après avoir rendu le noyau de la cerise et bu la potion magique.

En me disant que j’allais offrir, à mes invités de la Parentèle qui aura lieu bientôt, une dégustation de cerises dans l’alcool, j’ai aussi pensé à mes fruits de l’amitié.

 

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En parlant de fruits de l’amitié, si vous souhaitez en offrir au temps des fêtes, il est temps de revoir la recette  sur ce blog. Catégorie : Recettes. Soit dit en passant, les fruits se conservent parfaitement dans une pièce de la maison : cuisine ou salle à manger et sont décoratifs. Pour éviter d’avoir ces vilaines petites « mouches à fruits » ou autres insectes, qui tentent de s’introduire dans le récipient, vous déposez entre celui-ci et le couvercle une serviette de table en papier.  Mes fruits de l’amitié datent de 2006 et sont exquis. Selon la recette, j’ajoute des fruits et le sucre au besoin .

Ce sont ces petites spécialités de la maison, concoctées avec amour, qui suscitent la curiosité, créent de l’ambiance et de l’atmosphère, les jours de réception.

Je vous souhaite une excellente semaine, un peu de soleil et de l’amitié.

LE FIGUIER SUR ROUES

Pourquoi notre figuier est-il sur roues?

 

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Parce que nous n’habitons pas la Provence comme le Grillon heureux.

 

Le temps venu, vous voyez la corde? Et bien, c’est pour guider le convoi dans le garage. L’hiver, le figuier occupe tout bonnement l’espace originellement réservé à la voiture. (Choix de vie ou de mort pour l’arbre chéri.) Nous avons donc conclu que notre bagnole tolèrerait mieux les intempéries et la froidure.

 

Chaque automne, mon « figueculteur » taille donc le délinquant qui atteint, à coup sûr, ses deux mètres de hauteur, afin qu’il franchisse allègement le cadre de porte de ce qui est devenu son abri hivernal.

 

À cause de l’ampleur et de la lourdeur de l’arbre, il fallait donc trouver une façon de le déplacer sans risquer un lombago. (Ma mère aurait dit un tour de reins », C’est`ici que l’éleveur mit à profit son ingéniosité.

 

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À ce point, je crois qu’une photo vaut mille mots.

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La première récolte de la saison.

DANS LA VIE…

…Il y a des moments ou,

« C’est dans la contemplation de la nature et dans l’étendue de son propre cœur qu’il faut chercher ses réflexions et ses pensées. »


Ce matin, l’homme de ma vie, le Bob de la bloguinade,  dans son poirier perché, a choisi la plus belle des poires, pour vous l’offrir, en toute amitié.

 

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CE N’EST QU’UN AU REVOIR

Au revoir Jean-Claude

 

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Quand la neige neigera,

Tu nous manqueras.

 

« Vous voudriez connaître le secret de la mort.

Mais comment le trouverez-vous sinon en le cherchant dans le cœur de la vie?

 

La chouette dont les yeux faits pour la nuit sont aveugles au jour,  ne peut dévoiler le mystère de la lumière.

 

Si vous voulez  vraiment contempler l’esprit de la mort, ouvrez amplement votre cœur au corps de la vie.

Car la vie et la mort sont un, de même que le fleuve et l’océan sont un.

 

Qu’est-ce que mourir sinon se tenir nu dans le vent et se fondre dans le soleil?

Et qu’est-ce que cesser de respirer, sinon libérer le souffle de ses marées inquiètes,

Pour qu’il puisse s’élever et se dilater et rechercher Dieu sans entraves?

 

C’est seulement lorsque vous boirez à la rivière du silence que vous chanterez vraiment.

Et quand vous aurez atteint le sommet de la montagne, vous commencerez enfin à monter. »

 

Khalil Gibran  Le prophète

 

CE SOIR…

Ce soir, il pleut, non pas sur Brest, mais sur Tremblant. Le refuge se sent esseulé. Il a l’âme à la tristesse. Il se soucie d’un grand ami qui est hospitalisé. D’un autre qui lui annonce la perte de sa sœur.

Il y a Julien dans mes bras, le temps d’un sourire. Je vous promets une photo ces jours-ci puisqu’il est en vacances, au refuge, avec ses parents.

 

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C’est l’heure de l’apéro.  Je lève mon verre à l’amitié qui se dégage de Blog50.

Vous permettez? Voici quelques photos qui me touchent pour ce qu’elles représentent, m’inspirent ou me rappellent.

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Ce matin. La dernière dent de lait de Iseult. C’est à Patrick, que revient l’odieux de l’enlever.

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Qui a osé dire que les gens heureux n’ont pas d’histoire?

Cindy, Claude, Sinead et Tanya sur leur départ pour la Hongrie revoir enfin Monika.

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Monika cette jeune étudiante qui célébra ses dix-huit ans durant son séjour d’un an au sein de sa famille d’adoption. Photo prise la veille de son départ en juillet 2009.

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Ce n’est pas vrai, le refuge n’est pas esseulé. La vie va bon train.  Trois jeunes buses sorties de leur nid, haut, très haut perché, s’entrainent à voler au-dessus de nos têtes. Je tente le tout pour le tout et en attrape une. La voilà! « On fait ce qu’on peut » dirait mon beau-père.

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Avant de vous dire bonne nuit et de vous souhaiter une excellente semaine, je vous offre ces jolies fleurs pleines de gaietés.  Ce sont des cornouillers du Canada, communément appelés quatre-temps.

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Ça me rappelle : »Quatre temps vigiles jeunerons et le carême entièrement. » Ce n’est pas ce qui nous arrivera, si on se fie à la variété de saucisses que nous offre Gilbert, à l’heure de l’après golf. Admettez qu’il les a fait griller d’une main de maître et pour aiguiser l’appétit de Micheline, il les a rangées majestueusement côte à côte. Surtout, madame,ne pas toucher.

Je vous redis : Bonne nuit sur cette note gaie et savoureuse.

ROI ET MAÎTRE

Qu’il est agréable, au levé, avant même le petit-déjeuner, d’ouvrir son ordi et d’y retrouver des visiteurs qui sont passés chez vous en douce, sur la pointe des pieds.

La présence de petits renardeaux sur le parcours du golf a suscité de l’intérêt et m’a incitée à faire une recherche plus approfondie sur la présence des chevreuils, renards, marmottes et autres mammifères, sans parler des nombreuses variétés d’oiseaux qui survolent les lieux et enchantent les joueurs par leur chant.

La région de Tremblant, comprenant entre autres, son centre de villégiature et son parc national, est un territoire protégé. Faune et flore y sont « roi et maître. »

Le parc national du Mont-Tremblant qui a vu le jour en 1895,  est situé côté nord de la montagne. D’une superficie de 1510 KM ² est en fait le premier parc du Québec.Il compte 400 lacs recensés, une flore variée et abondante, 40 espèces de mammifères et 194 espèces d’oiseaux, plus de 29 espèces de poissons répertoriés, 14 espèces d’amphibiens et 7 de reptiles.

Les amoureux de la nature peuvent s’en donner à cœur joie. Pêche, baignade, canot, randonnées pédestres, à vélo, observation de la nature, visites guidées.  Tout y est pour satisfaire les besoins et désirs des visiteurs.

À son tour, le centre de villégiature de Tremblant, se trouve sur le versant sud de la « Montagne Tremblante ». Il regorge d’activités sportives et culturelles. L’hiver : Ski alpin, ski de fond, patin, escalade, L’été : golf, tennis, vélo, équitation, sports nautiques, et j’en passe. Place Saint-Bernard, au cœur de Tremblant offre aux villégiateurs passionnés de musique, de concert, de spectacle une panoplie d’événements de calibre internationaux, et ce, hiver comme été, gratuits, et à ciel ouvert.

Pas surpris maintenant. Si vous croisez une biche, un renard, une marmotte et ses petits; si la buse vous chasse, ils sont sur leur territoire, chez eux, en liberté et protégés par surcroit. Les nouveaux nés sont accueillis avec joie et respect. J’ose ajouter que cette merveilleuse ménagerie est un attrait touristique fort apprécié. Ce n’est pas rare de voir un visiteur, appareil photo en main, saisir le regard curieux d’un cerf qui fait la pause avant de traverser la route.

On ne craint pas pour une surpopulation, Chacun y trouve sa proie et puis,  les hivers sont rudes et longs et plusieurs, malheureusement, y laissent sa peau.

Je vous souhaite un excellent weekend.  Mes ouailles m’attendent.