mai 2014 – Je vous regarde vivre

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Manon arbore majestueusement son gilet du Canadien, notre club de hockey chouchou. Ces temps-ci, elle regarde religieusement les éliminatoires et lorsque la joute commence, elle entonne à tue-tête l’« Ô Canada » d’une voix qui « enterre » celle de notre Ginette Renaud. Ce n’est pas peut dire.

Souvent assise à deux doigts de mon clavier, « mine de rien », elle épie ce que j’écris. La preuve, ma petite « écornifleuse » sait maintenant que nous allons à la bloguinade. Vous devinez? Elle y sera, souhaitant que toutes ses cousines soient invitées et participent à la rencontre.

Maintenant que le précieux message de Manon est livré, je vous présente quelques photos « coup de cœur ».

Ce chat de gouttière, ce matou anonyme a élu refuge sur la véranda du bercail sans le demander. Il s’y faufile la nuit venue et quitte au petit jour. Il a adopté un fauteuil avec coussin sacrifié à son confort. Un matin, plus féline que mon clochard, je l’ai enfin photographié, derrière le carreau.

De retour au refuge, je vous invite à l’étage admirer le bistro des chardonnerets et des mésanges. Dommage! Ils se sont tous envolés à mon arrivée dans la pièce.

À la croisée de sentier, il y a ce magnifique tronc d’arbre au creux duquel, la vie reprend son court . J’aime ce symbole de l’éternel recommencement que nous livre la nature.

Un peu plus loin, après un long sommeil deux jeunes trilles s’allongent le cou pour voir le soleil.

À perte de vue, vestiges de ce qui reste de neige, en dépit de l’arrivée du printemps. Le thermomètre indique deux frisquets degrés. Il est onze heures.

La Chouette, sentier invitant, destiné aux amoureux du silence et de la beauté de la nature.

Bon printemps à tous et bon samedi.

Nous allons de ce pas à la cérémonie de confirmation de notre charmante petite-fille, Iseult, escortée de Tanya, marraine de confirmation.

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C’était Pâques, avec sa chasse aux œufs; ses airs de printemps ensoleillé; ses fleurs que les fleuristes on fait fleurir tout spécialement pour la fête.

C’était Pâques, avec ses rituels et ses traditions; son brunch pascal aux odeurs de cabane à sucre; sa table dressée aux couleurs de poussin et de lilas.

C’était Pâque et la tribu tout entière était là, réunie sous un même toit: le refuge. Pas un ne manquait à l’appel. Pas une absence. On n’a pas idée de l’importance de ces présences tant convoitées; vingt-cinq sourires, réunis, coude à coude autour de la table. Pour les ancêtres, hôtes du jour, c’était « le bonheur total ». « Incroyable! » aurait dit maman, tout étonnée et émue, en comptant les membres de la tribu.

Le pétillant hongrois est choisi pour souhaiter Joyeuses Pâques à Monika, et lui rappeler que nous pensons à elle. Il revient à monsieur Gendre, son papa d’adoption, d’assurer la préparation des mimosas. Son savant mélange de jus d’orange et de mousseux dégage, un je ne sais quoi, qui procure au divin nectar, un goût de revenez-y sans équivoque.

Aux fourneaux, comme le veut la tradition, la brigade est à l’œuvre. De mains de maître, Éric et Guillaume se réservent la préparation des «oeufs bénédictines » inscrits au menu du festin.

Patrick et Lawrence, déjà « grands-oncles), se font un plaisir de prendre la relève pendant que les papas (leurs neveux) s’affairent à la cuisine.

Si on en croit la tendance et à voir la tablée, il n’y a pas d’âges pour s’adonner aux jeux de société. Cousins cousines ne ratent pas une occasion.

Plus tard, quand on a bien mangé et bien joué, une fois de plus, les habitués se retrouvent, immanquablement, sur ce cadeau de la nature qu’est notre plage de granit, conviviale et tiédie par les rayons du soleil. On aime s’y attarder juste pour prolonger le plaisir d’être ensemble.

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C’était Pâques, rien de moins…

Mois : mai 2014

LA TÊTE AILLEURS

C’ÉTAIT PÂQUES…