PETITS GESTES ANODINS QUI FONT LA DIFFÉRENCE

 

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Un de  mes amis marchait sur une plage du Mexique, alors que  le soleil venait  à peine de se lever. En  marchant, il aperçut un homme au loin qui ramassait des choses sur la plage et les lançait  à la mer.

En se rapprochant, mon ami comprit que  l’homme ramassait une à une les étoiles de mer qui avaient été laissées par la marée et les lançait dans l’océan.

Un peu surpris, mon ami s’approcha de l’homme et lui dit : « Bonjour! Je me demandais ce que vous étiez en train de faire? »

L’homme répondit : « Je ramasse les étoiles de mer qui ont été laissées sur le sable par la marée.  Si je ne les remets pas dans l’eau, elles vont manquer d’oxygène et mourront ».

Mon ami réplique alors : « Je comprends, mais il doit y avoir des milliers d’étoiles de mer sur cette plage.  Vous ne pourrez  jamais toutes les sauver. Il y en a beaucoup trop!  Aussi, avez-vous pensé qu’il doit y en avoir des milliers d’autres sur des milliers d’autres places? Vous perdez votre temps, car vous ne changerez rien à la situation.  Cela ne fera aucune différence! »

L’homme sourit à mon ami, se pencha et prit une étoile de mer dans ses mains et la lança à la mer et dit : Cela fera toute la différence pour celle-ci! »

Jack Canfield et Mark V. Hamsen

Bonne nuit et de beaux rêves!

 

LA CHARITÉ…

Ce matin, en ouvrant  mon ordi, je trouve cette  note  que m’a fait parvenir Céline, une amie de longue date.  Je vous l’offre souhaitant vous voir sourire.

 

Il était une fois un homme qui travaillait au Bureau de poste. Son travail consistait à traiter le courrier qui était mal adressé ou dont les adresses étaient inexistantes.

Un jour, il eut à traiter une lettre adressée d’une main tremblante à Dieu. Comme il ne pouvait pas la traiter, il pensa trouver une adresse de retour à l’intérieur. Il l’ouvrit et lut :

Cher Dieu,

Je suis une vieille veuve de 93 ans, qui vit sur une très petite pension. Hier quelqu’un m’a volé ma sacoche. Il y avait 200 dollars à l’intérieur; c’était le seul argent qui me restait jusqu’à mon prochain chèque de pension.

Dimanche prochain, ce sera Noël, et j’avais invité deux de mes vieux amis à souper. Sans argent, je suis maintenant incapable d’acheter de la nourriture pour les recevoir. Je n’ai pas de famille qui puisse m’aider, vous êtes maintenant mon seul espoir.

S.V.P. pourriez- vous me venir en aide ?

Sincèrement,


Edna
66, rue Jean-Talon apt 2,
48310 Villois


Le travailleur postal fut très touché. Il montra la lettre à tous ses confrères du bureau de Poste.
Chacun d’entre eux mit la main à sa poche et donna quelques dollars. Après avoir fait la tournée du bureau, il avait amassé 180,00$.

Fier de son coup, il en mit le contenu dans une enveloppe et la fit livrer à l’adresse de la vieille dame. Pour le reste de la journée, tous les employés ressentaient un bien être intérieur d’avoir contribué à un beau geste de générosité.

Noël vint à passer et quelques jours plus tard, une autre lettre apparut, adressée à Dieu, encore écrite par la vieille. Tous les employés s’attroupèrent autour du bureau de l’homme alors qu’il ouvrait la lettre. Il était écrit :

Cher Dieu,

Comment pourrais-je vous remercier pour tout ce que vous avez fait pour moi ?
Grâce à votre geste de générosité et d’amour j’ai pu recevoir dignement mes deux amis en leur préparant un magnifique repas de Noël.

Ce fut une très belle journée et j’ai avoué à mes amis que si la chose a été rendue possible, c’est grâce à vous et au beau cadeau que vous m’avez fait.

Au fait, il manquait 20,00$ sur le montant. J’ai bien peur que cela ait été volé par ces en..lés d’employés du Bureau de Poste !

 

UN VISITEUR INATTENDU

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Vous cherchez le malfaiteur qui a renversé la mangeoire servant à nourrir vos chevreuils?

C’est moi, le raton-laveur.  J’ai même été pris en flagrant délit par madame votre-fille. L’imprudente avait déposé temporairement, sur son perron, un sac à ordure contenant quelques déchets de table.  Je l’ai regardé droit dans les yeux pour la photo. J’ai terminé mon déchiquetage puis, mine de rien, je suis tout bonnement reparti avec quelques denrées.

…ET LA CITROUILLE

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Dieu fait bien ce qu’il fait. Sans en chercher la preuve
En tout cet Univers, et l’aller parcourant,
Dans les Citrouilles je la treuve.
Un villageois considérant,
Combien ce fruit est gros et sa tige menue :
À quoi songeait, dit-il, l’Auteur de tout cela?

 

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Jean de LA FONTAINE et son Garo auraient de quoi s’en mettre plein la vue, grâce à ces innombrables citrouilles classées selon la taille et le poids, alignées sur les gradins et s’offrant en spectacle à tout venant.

 

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Il y a beaucoup d’amour pensai-je en admirant l’étalage de cette récolte. Cela vaut bien qu’on s’y arrête pour l’exposer en pixels.

Partout en ville comme en campagne, à ce temps-ci de l’année, agriculteurs, marchands, commerçants débordent d’imagination pour mettre en valeur les produits de la saison. C’est à qui serait le plus créatif.

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Vous comprendrez pourquoi je n’ai pu résister à la tentation de vous montrer tout ce petit monde résigné à devenir des lanternes souriantes ou grimaçantes le soir de l’Halloween puis finir leur règne le lendemain, en confiture ou en potage.

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Au milieu du décor féérique, une outarde nous rappelle qu’elles sont des centaines (vivantes celles-là),  à envahir les champs pour se gaver de rhizomes, de racines et d’herbes avant de reprendre leur envol vers des cieux plus cléments. Contrairement à l’oie bernache dont le cou est plus court, l’outarde, nom populaire de l’oie du Canada est un genre d’oiseau de l’ordre des échassiers se rapprochant des autruches par la disposition de leurs pieds et leur port lourd, mais capable de voler (Réf : dictionnaire général de la langue française au Canada)

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Cinquante kilos, pas un de moins, c’est le poids de la reine du jour.

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Le jeune asiatique, fier de son déploiement artistique m’affirme que ses « demoiselles » trouveront toutes preneurs avant la Toussaint.

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Ici, le potiron et la citrouille font bon ménage

FAIT INTÉRESSANT

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En octobre 2010 :
Ce mois d’octobre comporte 5 vendredis, 5 samedis, et 5 dimanches, tout ça en un seul mois.
Cela n’arrive qu’une fois tous les 823 ans. On considère que ces mois sont des mois qu’on appelle “sacs d’argent”.

Je remercie Andrée, ma charmante belle-soeur, d’attirer notre attention sur le sujet.

Je souhaite à tous un excellent weekend rempli de soleil et d’amitié.

IL A VOLÉ, A VOLÉ, A VOLÉ….

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Il n’y a pas si longtemps, je vous parlais d’un petit renard qui nous piquait nos balles de golf. Ne le voyant plus, j’ai demandé au marshal ce qui était arrivé à notre rusé roux.

Devenu familier,  n’hésitant plus à monter dans les voiturettes au moment où les golfeurs s’en étaient éloignés, il volait toutes espèces de choses qui lui tombaient sous la dent : chocolat, chips, sandwichs lunettes, clés de voiture, etc.

Le jour où celui-ci a piqué le cellulaire dans la voiturette d’un golfeur lui a valu d’être capturé et éloigné du parcours,  me dit-on.  Trop de golfeurs se plaignaient de l’intrus.

Dans sa tanière, ils ont retrouvé une foule d’objets hétéroclites en plus de nombreuses balles de golf.

Dommage, le pauvre petit doit maintenant s’ennuyer de la civilisation.

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Au tour des outardes de se promener parmi nous et de se gaver avant de s’envoler vers des cieux plus cléments.

UN ADORABLE PRISONNIER

 

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Nous en avions ras le bol de voir le gros écureuil noir chasser les oiseaux et manger toutes les graines de tournesol destinées aux mésanges, sittelles et autres passereaux.

Un savant marchand nous a conseillé d’acheter une cage à l’épreuve, justement, des écureuils. Seules les mésanges et autres petites espèces peuvent s’y introduire et manger dans le calme.

Le résultat fut instantané. Les mésanges rentrent et sortent à volonté. N’ayant rien à son épreuve, à son tour, le suisse, se croyant une mésange décida d’en faire autant. Le passage à l’intérieur ne causa aucun problème.

Après s’être rempli les abajoues, ne laissant que quelques graines aux passereaux, c’est là qu’il se retrouva prisonnier de son ambition.

Il y demeura ainsi un un bon moment ou jusqu’à ce qu’il se décide de régurgiter sa provision gourmande. Ambitieux, le petit chéri revint très vite de ses émotions, oublia sa mésaventure et répéta le geste.

Bonne fin de journée. Moi, je retourne à mes chaudrons « concocter » un potage aux poireaux et une chaudrée aux champignons.  N’ayez crainte, ce ne sont pas les merveilles que je découvre un peu partout dans les sous-bois.