HA LES CHÉRIS

 

 

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Vous êtes sur le parcours « Le Diable » à Tremblant. Vous voilà arrivée sur le tertre de départ d’une normale 3, distance 174 verges. Dans un élan à fendre l’air, en un coup, à votre grande joie, votre balle atteint le vert. À peine touche-t-elle le sol que deux renardeaux surgissent de nulle part, l’attrapent au vol et la fond bondir de gauche à droite. Après avoir crié de stupéfaction : « ma balle! » Vous saisissez votre appareil photo et croquez les espiègles sur le vif.

On vous dit que les renardeaux, qui naissent et grandissent dans leur terrier sur les lieux, comme leurs amies les corneilles, ont pris l’habitude de visiter les voiturettes et de s’emparer des friandises et autres gâteries au moment où les golfeurs s’en sont éloignés.

 

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Les animaux ont le don de nous émerveiller, n’est-ce pas?

Le chevreuil prodigue

 

 

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Voici le « gamin », revenu dans les parages.

Vous lui voyez le panache? Le mot est fort.

Dans quel pétrin s’est-il placé pour en perdre la moitié?

Pour célébrer son retour,

le chéri a eu droit à une grosse portion de moulée et des carottes.

Il m’a regardé droit dans les yeux

se laissant photographier sous tous les angles,

puis, s’est remis à manger tout bonnement.

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EN HAUT LES COEURS

Nous sommes samedi. Le temps est lourd. Le thermomètre ne quitte pas les 30 degrés. Je viens de recevoir une invitation de l’homme de ma vie. Vous ne devinerez jamais.

Monter dans l’échelle jusqu’au toit. Aller non pas voir ce qui se passe dans la cour des voisins, mais admirer notre poirier, du haut de sa grandeur. Rien de moins.

Comment refuser une pareille invitation? Surtout que l’horticulteur à temps partiel vient de passer deux bonnes heures accroupi à cueillir ses groseilles. Deux kilos vingt-cinq, que nous équeuterons en tête à tête, une à une. J’en aurais bien échangé un kilo contre les champignons d’Héraime.

Caméra en bandoulière, la Dame de la maison grimpe en pensant à Christiane qui affronta un jour, en Éthiopie, les barreaux fragiles d’une échelle de fortune. « À cœur vaillant, rien d’impossible » madame Grillon.

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Pour revenir à ma visite en hauteur, l’homme est au septième ciel, moi, presque au ciel. D’un commun ravissement et d’un pied prudent, tête baissée, nous contemplons l’arbre bénit des dieux chargé de fruits. Une splendeur! Pendant que nous y sommes, pourquoi ne pas croquer un instantané de notre érable cinquantenaire, au moins deux fois plus haut que notre maison?

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Pour vous mettre l’eau à la bouche, voici la récolte de groseilles que le maître des lieux transformera en une délicieuse confiture et que la dame et ses invités dégusteront accompagnée de croissants à l’heure du petit-déjeuner, l’hiver venu.

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Je vous souhaite  un excellent dimanche tout en fredonnant : « Où est passée la grande échelle? »

COCORICO!

 

 

La dame de la maison vous souhaite une excellente semaine estivale.

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Elle revient de sa randonnée matinale où elle a cueilli, dans la chaleur du matin, quelques bleuets sauvages en pensant à vous qui la visitez si gentiment.

Le bleuet est une (Baie bleue de l’airelle des bois ou myrtille d’Amérique).

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Au tour de la cuisinière de vous présenter la recette de :

« Grands-pères aux bleuets »

Vous avez compris. S’il n’y a pas de photo de « Grands-pères », c’est la faute aux bleuets.

 

1 litre de bleuets nettoyés

175 ml de sucre

175 ml de cassonade

1 ml de gingembre

1 ml de cannelle

 

500 ml de farine à pâtisserie

15 ml de poudre à pâte

2 ml de sel

10 ml de beurre ou de graisse végétale

175 ml de lait tiède

 

Faire bouillir pendant 3 minutes les bleuets avec le sucre, la cassonade, le gingembre, la cannelle et l’eau,

 

Tamiser la farine avec la poudre à pâte et le sel. Dans cette farine, couper le beurre ou la graisse végétale. Ajouter graduellement le lait tiède.

 

Laisser tomber la pâte par portion de 15 ml dans le liquide de bleuets bouillant, couvrir la casserole et laisser mijoter 10 à 12 minutes. Ne pas enlever le couvercle durant la cuisson de la pâte.

 

Bon appétit!

 

 

RENDEZ-VOUS À L’OMBRE

En ce matin de canicule, je fais le tour de notre chez-nous Lavallois avant que le thermomètre grimpe et indique 36, 38  ou 40.

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Dans un coin de jardin, le « Jardinier de Lady » est en train de cueillir une belle platée de framboises gorgées de soleil. Le moment choisi, il les offrira à sa dame, avec fierté et amour. Pendant ce temps, le poirier chargé à bloc se gave lui aussi de soleil, promesse d’une excellente récolte.

 

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Si j’en crois les petits piaillements, il y a des locataires dans la maison d’oiseau adossée au mur de la chambre pouponnière.

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En passant, regardez-moi ces hémérocalles qui piquent un œil sur le patio.

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Je sais, je sais que les glycines ne fleurissent pas au Québec, sinon par miracle. la saison est trop courte, dit-on. J’attends la bénédiction des dieux, depuis des années, sans succès. L’espérance est une vertu n’est-ce pas?  Chaque printemps, je la menace de la couper si elle ne fleurit pas. Elle ne veut rien savoir de moi. Pour la rende jalouse,  à l’occasion de mes visites dans des pays plus cléments, je photographie des glycines en fleurs. On verra bien si mon stratège réussit. Il faut dire qu’elle s’est donné une mission d’écran qui fait ombre au soleil, protège l’intimité et invite à la lecture, à la farniente. C’est déjà une bonne cause et une raison d’être.

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Pour narguer l’arbuste, il y a la photo de la glycine chez Menie Grégoire qui fleurit allègrement sur sa terrasse.

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Je l’ai prise à l’occasion de mon passage chez elle en compagnie de Janine Boissard, qui a bien voulu me dédicacer ces deux derniers romans : Loup y es-tu? Et sois un homme, papa. Éditions Fayard.   Janine convoque à nouveau les rires et les larmes pour répondre à cette question d’aujourd’hui : qu’est-ce qu’être père?

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Menie à son tour me fera l’honneur de dédicacer sa dernière parution : Victoire de La Rochejaquelin, « La Marquise aux pieds nus » Héroïne de la guerre de Vendée, aux Éditions de Fallois. L’auteure nous livre le portrait de cette héroïne inconnue.

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Retournons à mon patelin pour admirer mes Yuccas.  L’extase! dirait mon amie. Ouff!
Ce n’est pas la chaleur ni le soleil qui les font souffrir. J’avoue qu’ils sont des splendeurs, grâce aux bons soins, vous devinez de qui?  Le jardinier, le cueilleur de framboises. Il fait l’envie des voisins. (Le Yucca, pas mon mari, sinon j’aurais écrit voisines) .

 

Le temps passe et il ne faut pas m’en vouloir si je vous dis déjà, comme le chante si bien Patrick Bruel : « À tout à l’heure ». Je vais offrir un thé glacé à l’homme de ma vie avant qu’il tombe en ruine sous l’effet de la chaleur torride.

 

Je vous souhaite un bon weekend et à tous, un petit repos bien mérité.