UN FROID DE LOUP

 

 

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Ce n’est plus un temps de canard qu’il fait ce matin, c’est un froid de loup. Moins 27 C., moins 40 C., avec le facteur vent. Un temps à demeurer bien au chaud, à lire les commentaires sur son blog et à distribuer des petits bonheurs virtuels.

 

En parlant de petits bonheurs, si je vous offre une fleur, pour vous dire que je pense à vous, en vous demandant d’en prendre soin, vous l’accepterez?

 

Je l’ai cueillie tout spécialement pour vous, dans le jardin des orchidées, à Singapour.

Je vous l’offre en toute amitié,

Bonne journée

 

 

UN TEMPS DE CANARD

 

 

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Ce matin, il pleut « à boire debout » sur Montréal et à Tremblant. Le thermomètre indique plus 10 C.  Le peu de neige reçue est en train de fondre comme du « beurre dans le poêlon. »

 

Le regard perdu dans la brume, dans notre refuge esseulé et silencieux, tandis qu’une pluie dévastatrice découvre et fragilise le sol, présage d’un verglas redouté, je suis en train de me dire : « Étrange! Nous parlons d’abondance de ces petits et grands bonheurs qui ensoleillent nos vies, nous les montons en épingle, nous les projetons sur la place publique comme des trophées, comme si la vie était au beau fixe et que la bonne fée nous protégeait depuis le berceau. »

 

Rarement, nous affichons ces petits malheurs qui assombrissent ou contrarient nos quotidiens. Ils sont pourtant aussi nombreux que les petits bonheurs. Nous photographions les moments de joie, les sourires, les regards qui en disent long. Rarement, nos malheurs, nos peines,  les événements tristes ou douloureux. Pourtant ils sont là, omniprésents dans nos vies : le décès d’un être cher, l’annonce d’une maladie grave, la perte d’emploi de l’un des nôtres, la discorde, l’abandon. Autant d’épreuves dont nous ne sommes pas à l’abri ni épargnés.

 

La pluie ne cesse de tomber. Les carreaux sont couverts de larmes. Le ciel est gris.

En attendant le retour du soleil,  souvenons-nous que

« le bonheur c’est comme du sucre à la crème, si on en veut, on s’en fait ».

AINSI VA LA VIE

 

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Un petit bonjour en ce samedi ensoleillé, mais frisquet. Je suis chez moi, là où il y a mon passé gorgé de livres, de souvenirs, de photos, de musique, de projets entamés, de rêves inachevés. .

Je fais la grâce matinée. Je savoure le moment. Je revis des instants où l’amitié, la camaraderie étaient au comble. C’était, il y a à peine quelques jours, là-bas, dans notre refuge pour âmes. Nous étions trente-sept à lever nos verres après une journée de ski formidable. Douze à y dormir; à petit-déjeuner, à célébrer ce jour de plus, dans nos vies et, d’apprécier cette chance inouïe de vieillir ensemble.

 

Tout à l’heure, je quitterai mon chez-moi familier et attachant; mon arbre de toujours, fidèle, généreux, majestueux. Je jetterai un dernier coup d’œil tout autour en disant tout bas : « attendez-moi, je reviens, je ne vous abandonne pas. La preuve, les plantes ont à boire et fleuriront au printemps.

 

Là-bas, je retrouverai ma montagne couverte de givre, mes chevreuils par dizaines, notre refuge sans les amis et leur joie de vivre. Bien vite, il y aura le rire des moussaillons affamés après une journée de ski et le passage de Julien, l’arrière-petit-fils.

 

Une fois de plus, au moment de monter à l’étage, quand la maisonnée sera endormie, je pourrai dire à l’homme de ma vie : “C’est ainsi que la vie suit son cours.”

 

OÙ IL Y A VIE, IL Y A ESPOIR

Devant les images d’horreur qui nous parviennent d’Haïti et pour avoir vécu le tremblement de terre de Mexico en 1986, je me permets de vous livrer un extrait du reportage que j’ai rédigé à l’époque.

VICTOIRE DE LA VIE QUI VEUT VIVRE

Onze heures, dimanche vingt-deux septembre. Figés devant la grille qui nous sépare de l’hécatombe qu’est l’hôpital Juarez où sont ensevelies vivantes des centaines de victimes (patients, infirmières et médecins,) les larmes nous montent aux yeux. Le spectacle est déchirant. Nous n’avions rien imaginé de semblable lorsque tout à coup, près de nous, un militaire chuchote qu’on vient de sortir un premier bébé encore vivant. Merveille! Ni la poussière grise qui monte des ruines et embrume l’atmosphère, ni l’odeur qui se fait plus prononcée, plus rien ne retient notre émotion. L’espace d’une seconde, c’est l’allégresse. Miracle de la vie!

Par la suite, les secouristes arracheront d’une mort certaine dix ou onze autres chérubins, sûrement nés dans la nuit du dix-huit. Fatalité, ils portent tous au poignet le nom de leur mère sans doute morte dans le séisme. L’absence de bruit, de lumière et de toute autre stimulation aurait eu un effet sur le métabolisme des nouveaux nés les plongeant dans un état d’hibernation dont l’effet est de réduire le besoin normal d’oxygène et de glucose dans le sang. C’est ce que prétendent les spécialistes, sans pour autant vouloir l’affirmer.

Est-ce à dire que cette victoire de la vie sur la mort dont nous sommes les témoins répond à cette force implacable de la nature de se perpétuer jusqu’à la fin des temps?

Il est midi. Le soleil plombe toujours sur ce qui reste de la ville maintenant assoiffée, déshydratée. Au milieu du bruit constant des sirènes stridentes, lugubre confusion, il y a l’Angélus qui sonne…

Tandis que nous quittons le quadrilatère funèbre, je veux m’accrocher à la « nouvelle » des bébés miracles qui me donne le courage de murmurer « Tant qu’il y a vie, il y a espoir »

 

L’ÉVÉNEMENT EST UN SIGNE

Ravie de votre passage sur mon blog, je partage vos commentaires à propos de ce gratte-ciel, le Burj Dubaï, qui pointe dans le firmament, comme une épée.

 

L’inauguration et ce qui entoure la réussite architecturale et phénoménale de l’audacieuse tour ne font même pas ombrage à l’impressionnante mosquée aux couleurs désertiques.

 

Diriez-vous que l’image que projette ce désert humanisé et glorifié qu’est Dubaï, invite à une réflexion qui và bien au-delà de sa démesure?

 

L’événement est un signe… pour reprendre l’expression.

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DES BOUQUETS DE NEIGE

 

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Ce matin, je suis allée cueillir, pour vous,

des bouquets de neige

en fredonnant la très belle chanson de Jean-Pierre Ferland :

« Un peu plus haut, un peu plus loin. »

Je vous offre ma récolte en toute amitié.

 

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« Un peu plus haut, un peu plus loin,

Je veux aller un peu plus loin »

 

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« Peut-être bien, qu’un peu plus haut,

Je trouverai d’autres chemins »

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« C’est beau, c’est beau

si tu voyais le monde au fond là-bas« 

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Trois des arrières-grands-parents de Julien

au sommet de la vie et de Tremblant

vous souhaitent

BONNE ET HEUREUSE ANNÉE