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Grâce aux immenses possibilités de communiquer en temps réel avec nos parents et amis, depuis l’annonce du séisme qui a touché le Népal, ce joyau de notre planète, je suis entrée en communication avec nos proches qui ont grandement apprécié ce souffle de vie rassembleur, et combien nécessaire dans les circonstances.
Il y a l’autre côté de la médaille, celui que l’on n’entend ni ne lit. Vous comprendrez, que loin de moi l’idée de dramatiser la situation de Cindy et Claude, mais bien de livrer une image juste de leur situation.
Après avoir, pour la première fois, dans le Journal de Montréal, ajouté mon grain de sel pour appuyer le message du « Vieux Campeur » provenant de Claude (je soupçonne) du haut de sa montagne au Népal, remettait les horloges à l’heure, j’ai osé le commenter et y ajouter, noir sur blanc, le message transmis à mes parents et amis sous forme de courriel.
Respirant mieux, je prends la liberté de vous le livrer chers amis blogueurs.
BRAVO « LE VIEUX CAMPEUR! »
Ton propos est juste et tu as parfaitement raison. Je te félicite Il est temps de remettre les horloges à l’heure.
Hier, après avoir transmis mon message quotidien à mon réseau personnel de parents et amis afin de les tenir au courant et les rassurer des conditions dans lesquelles se retrouve mon gendre et ma fille présentement en excursion au Népal. J’aurais aimé aller au-delà et le publier sur les réseaux sociaux, mais j’ai éprouvé une certaine retenue, une certaine gêne à propos de la teneur de mon message susceptible de « déranger » les préjugés et les mentalités.
À la suite de la lecture du sage et combien réaliste message du vieux Campeur et devant les commentaires non fondés de trop nombreux écrivailleux, je crois opportun de livrer le dit message que j’adressais à ma parenté et à mes amis pour calmer les anxiétés et les angoisses.
Merveilleux parents et amis,
Grâce à un appel attendu, de nos Trekkers, ce matin même, et grâce à vos courriels qui fusent de toutes parts, nous sommes au comble du bonheur. Une fois de plus, nous vous disons merci.
Nos « Zamours » sont présentement en montagne à une altitude de 3,738 mètres dans le petit village nommé Muktinath où il y a, quelle joie, après des jours et des jours, une possibilité de reprendre contact, de communiquer, de partager et, une fois de plus d’admirer une « merveille de temple » décoré de splendides fresques, comme il s’en trouvait tout le long de leur périple.
Pendant que nous les avons au bout du fil, OH! horreur! Pour nos oreilles encore sous le choc des silences morbides qui ont précédé cet instant, nos tourtereaux sont en train de boire une bière et de se gaver d’un « curie », tout en causant, dans cette halte de rencontre, avec des treckkers, venant de France, de Suisse et d’ailleurs. (Honte! Pendant que nous sommes en train de mourir d’angoisse.)
Nos héros sont en forme, les voix sont énergiques et trahit la joie de l’émerveillement devant les splendeurs qui s’offrent à leur regard. L’altitude, le climat, le confort ne font pas ombrage à la beauté de ce qui les entoure. Par ailleurs, Cindy et Claude sont ravis d’être accompagnés d’un guide de tous les instants. Cet ange gardien décroche leur admiration et retient leur attachement. Ils sont fiers de nous le rappeler.
Après avoir bien dormi, bien mangé et bien bu, ils reprendront le trekking pour Kagbeni. Poursuivant lestement leur descente, ils atteindront Jomson, altitude 2,833 mètres. Ce qui suppose de trois à quatre jours de marche (un détail!).
Sans communication et sans imaginer le pire, ils ont tout de même ressenti de faibles secousses de 3 ou 4 degrés, présageant de la sorte, la présence d’un séisme, sans pour autant savoir où se situe l’épicentre et l’ampleur que prendra le cataclysme.
« Nous ne pouvions pas communiquer, mais J’espère que vous n’étiez pas inquiets de nous? »
Ce fut les premiers mots de Cindy au bout du fil. Mot pour mot, ce fut les mêmes que Boby et moi prononcions, en 85, à Mexico dans l’heure qui suivit le séisme. L’histoire se répète.
Aujourd’hui c’est le Népal et son Everest, ses Temples, ses splendeurs et son Katmandou, joyau du passé, qui aura à retrouver espoir et reprendre vie.
Chers parents et amis, je prends la liberté de souhaiter au nom de vous tous : Bonne chance et à bientôt à « nos Heureux qui comme Ulysse… »
Très affectueusement,
Pierrette et Bob