UNE IDÉE QUI PORTE

La grand-mère a «craqué». L’expression est forte, mais lorsque l’on pense que les auteurs, Julien et Charlotte ont respectivement 6 ans et 4 ans, l’on se dit …

En revenant d’une exposition d’arts,  la présence d’artistes et de tableaux exposés et vendus à l’encan fait son petit bonhomme de chemin dans la tête de nos deux moussaillons. Dès leur arrivée à la maison, ils proposent à leur maman d’organiser à leur tour un encan comme celui dont ils venaient d’être témoins pour y vendre, cette fois, leurs propres desseins.

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 Ils n’eurent qu’à exprimer leur intention pour que la maman accepte, oui! mais à la condition d’offrir la somme récoltée à une œuvre de bienfaisance. Les artistes en herbe sont d’accord et même enchantés. Maman Caro établit les règles du jeu : S’adresser uniquement à la parenté et aux amis,  les invitant à participer à l’encan en leur adressant une note par courriel accompagné de photos des dessins et en les informant que les sommes récoltées seront remises à la Fondation Mira.

Ravis de contribuer à ce magnifique projet, les amis et les membres de la tribu emboitent le pas et jouent le jeu.

Nous pouvons admirer les œuvres sur nos écrans et indiquer notre choix de photo. La mise de base est de 2.00 $ pièce. Il est permis de faire grimper le prix (encan oblige) mais avec modération, pour ne pas enfreindre l’objectif, l’esprit du projet et l’originalité des œuvres.

Pendant des heures et des jours (3 jours), Charlotte et Julien surveillent fidèlement, avec émerveillement et enthousiasme l’entrée des courriels,  le choix des tableaux et le montant qu’il rapporte.  À la date officielle de clôture établie par l’encanteur, les heureux acheteurs d’une œuvre d’art (dessin) reçoivent celle-ci des mains mêmes des  artistes en herbe.

Par l’intermédiaire de l’école fréquentée par Julien et Charlotte, éclatant de frénésie et de fierté, la Fondation Mira s’est vu attribuer un don de  231.00$ beaux dollars.

Bravo les Moussaillons!

À PROPOS DE LA FONDATION MIRA

Une mission unique

La Fondation Mira prône l’autonomie des personnes handicapées et souhaite favoriser et faciliter leur intégration sociale par le biais d’un chien. Avant de remettre un chien Mira à une personne dans le besoin, ce dernier est confronté à toutes sortes de situations pour le préparer à son futur métier. Pour ce faire, Mira a mis sur pied un programme de Familles d’Accueil.

Les personnes désireuses d’aider la Fondation Mira peuvent accueillir un chiot dans leur foyer. La mission de la famille d’accueil est de socialiser le chiot afin de le préparer à devenir un chien-guide ou un chien d’assistance. La famille d’accueil est d’un support considérable dans le développement du chiot. En moyenne, celui-ci séjourne dans sa famille adoptive entre douze et dix-huit mois, soit pendant son enfance et son adolescence. La Fondation Mira, supportée par Eukanuba Canada (entreprise manufacturière de nourriture pour chiens) défraie les dépenses liées à la santé et à l’alimentation du chiot. La famille reçoit également tout le support-conseil du personnel pour faciliter l’adaptation du chiot à la famille6. Ensuite, le chien ayant séjourné dans une famille d’Accueil sera soumis à des examens de comportement pour être classé chien guide, chien d’assistance ou être déclassé. Ensuite, les entraîneurs de la Fondation Mira peuvent commencer l’entrainement des chiens qui ont réussi les tests de qualification. C’est donc vers l’âge de un an et demi, deux ans que le chien est confié à son maître. Après, l’animal peut prendre une retraite, après plusieurs années de service.(ref : wikipedia)

 

 

ENTRE DEUX MONDES

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“Arrêtes de parler grand-maman, tu m’empêches de penser » m’ordonne mon petit-fils William, d‘une voix ricaneuse, tandis que je tente désespérément de décrire le machin que je porte devant les yeux, alors que lui, de son côté, s’affaire à ouvrir ma page Facebook, pour voir la photo et enfin, savoir de quoi je parle. On se comprend?

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Une fois de plus, je ris aux éclats. « Jamais je n’aurais osé interpeler ma grand-maman de la sorte sans mériter un “voyons fillette, ce n’est pas ainsi que l’on s’adresse à sa grand-mère. »

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Quelle chance. J’en suis arrivée là, dans la vie. D’emblée, je peux faire appel aux connaissances et compétences de l’un ou l’autre de mes neuf petits-enfants. Par bonheur, ils sont tous heureux de me dépanner, de me renseigner. Je n’ai qu’à lancer un: « grand-mère en détresse »,  sur leur iPhone ou les rejoindre sur Facebook, et la réponse ou la solution arrive via internet sur-le-champ ou presque… La bonne par surcroit!

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« Cé-ti » pas merveilleux de vivre entre deux-mondes?

 

UN CHEF-D’OEUVRE DE LA NATURE

Coucou c’est moi en ce dimanche pluvieux.

« C’est à boire debout!» Un temps gris, un temps maussade, un temps qui vous tend du temps pour lire, écrire, bloguer.

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À ce propos, regardez-moi ce champignon. Serait-il un coprinus atramentarius? (coprin noir d’encre) ou un coprinus comatus? (coprin chevelu) Je compare ma photo à celles illustrées dans « Faune et Flore ». Je ne saurais dire si c’est le même champignon. j’aimerais savoir. Je fais appelle aux connaisseurs.

Je vous souhaite une excellente semaine et que le soleil chasse les nuages et brille à nouveau.

Pierrette