JULIEN A UN AN

Enfin, j’ai retrouvé mon joyeux ramoneur et ma bonne humeur. Merci de vos commentaires. L1020692.JPG

Du coup, je remplis ma promesse. Voici donc la photo de Julien, le fiston de Caroline et d’Éric. L’angelot né le jour de la Sainte-Catherine célébrait son premier anniversaire de naissance entouré de la parenté. Il fit l’admiration inconditionnelle de ses nombreux ancêtres.

En parlant d’ancêtres, sans être démographe ou spécialiste de la question, j’ai l’impression d’assister à une nouvelle tendance, pour ne pas dire un nouveau phénomène de société, en observant que nous étions dix ancêtres autour de Julien : quatre arrière-grands-mères; deux arrières-grands-pères; deux grands-mères et deux grands-pères. Il est donc commun, de nos jours, que le nouveau né soit entouré d’une douzaine d’ancêtres bel et bien vivants.

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Dans le cas de Julien, je tenais à immortaliser cet instant pour qu’il se souvienne.

MICHEL LE RAMONEUR

Quand mon bricoleur de mari m’a dit que le ramoneur passerait ce matin, je me suis mise à chanter : « où est passée la grande échelle? »

Huit heures, on sonne à la porte.

Je suis Michel, le ramoneur!

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— Ça se voit à l’œil nu, lui dis-je, en guise de bienvenue.

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Sans tarder, le spécialiste des cheminées brandit ce qu’il tenait fièrement : la jupe de Lolita, tout en faisant virevolter la chose. Après un éclat de rire à faire trembler les murs, il ajoute qu’elle avait antérieurement appartenu à une danseuse hawaïenne.

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Vous imaginez déjà les propos de notre joyeux compère accompagné de son aide Patrick qu’il nous présente avec fierté.

J’ai l’impression que l’on va bien se marrer durant l’heure qui vient, dirait mon amie Rolande.

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— Pas besoin de grande échelle! Attendez que j’aille chercher le monstre.  Regardez-moi cet outil qui vient directement de Californie et qui sert, là-bas, aux ramonages industriels. Ici à Tremblant, les cheminées atteignent souvent les 150 pieds. Moi, je nettoie par le bas. Surtout, ne craignez rien, ce sera plus propre lorsque je partirai que lorsque je suis arrivé. Un autre éclat de rire à réveiller les morts.

— Un jour, dans la salle d’attente, chez mon dentiste, j’ai vu une annonce de « Viper » dans un magasine (c’est ainsi qu’on appelle l’outil-une sorte de serpent). Je n’aurai plus à monter dans l’échelle par les froids et les vents du Nord et risquer de tomber en bas. Je l’ai immédiatement commandé.

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« Cet outil a changé ma vie de ramoneur. Ça fait que maintenant il y a dans la région, Le Ramoneur et les autres. En passant, me dit-il, félicitations, d’avoir choisi Le Ramoneur. (Suit un autre éclat de rire à décrocher les mâchoires).

On n’arrête pas le progrès. Comment ne pas admirer cet homme que j’appelle chaleureusement (à cause de sa carrure), une ‘Armoire à glace’?

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Fantastique! Voilà un homme fier de son métier, fier de ce qu’il fait, de ce qu’il est. Surtout fier de son succès, grâce à sa débrouillardise, ses initiatives et à sa façon exclusive (ce dont il se vante) de ramoner les cheminées par le bas. Nous aurons droit à un autre éclat de rire à s’époumoner.

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Vous permettez que je “tire votre portrait” tandis que vous êtes barbouillé de suie jusqu’aux yeux? Et puis, les gens vont voir de visu la célèbre jupe de Lolita et sa performance au travail.

D’accord, mais n’oubliez pas de dire à vos blogueurs que plus le bois est sec moins il encrasse la cheminée et qu’une corde de bois préfère être au soleil et au vent. Rappelez-leur qu`une belle brassée de bois remisée à l’intérieur de la maison,  près du foyer, vous donne immanquablement un meilleur rendement de combustion.

 

Foi de Ramoneur.


 

BLOGUEUSE EN DÉTRESSE

Hier, c’était le premier anniversaire de Julien, mon arrière-petit-fils. Phénomène de société, DIX de ses « ANCÊTRES », bien vivants, étaient présents. Je vous promets la photo que nous avons prise pour que le descendant se souvienne.  Je n’ose pas, en ce moment,  publier ma note de peur que celle-ci connaisse le même sort que celle de mon ramoneur.

Justement, il faut que je vous dise. J’ai un problème de parution. J’ai écrit une note sur le passage de notre ramoneur et voilà, je suis très déçue, car, la plupart d’entre vous ne peuvent la lire. Je suis terriblement contrariée en pensant que Michel a accepté gentiment de nous montrer sa façon de faire et se laisser photographier, le visage couvert de suie, sachant même qu’il se retrouverait  ainsi sur mon blog.

J’ai communiqué avec mes proches et quelques précieux amis pour leur demander s’ils pouvaient lire mon Ramoneur. Non ils n’arrivent pas à voir ni à lire évidemment.

Si vous passez par le navigateur «  INTERNET EXPLORER», mon texte sur le ramoneur n’apparait pas. Pire le titre est accroché à la note du Salon du Livre. En ouvrant le blog il y a un long espace, avant qu’apparaissent mes notes excluant le ramoneur.

 

Si vous utilisez, « MOZILLA FIREFOX » pour consulter  mon blog,  tout y est, incluant Michel le ramoneur.  Quel bonheur.

Morale de l’histoire, si vous souhaitez me visiter, et entendre parler de Lolita et du Ramoneur, pour l’instant vous allez sur Mozilla Firefox. J’y suis.

 

Je vous prie d’excuser le ton de cette note, je suis de mauvaise humeur et ne peut le cacher.

 


LE FRUIT DÉFENDU

 

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Regardez-moi cette pomme croquée qui tient en équilibre sur la branche du pommier.

Qui, croyez-vous, a osé déposer le fruit défendu à cet endroit?

Noisette, l’écureuil.  Il reviendra demain dans les parages et placera une autre pomme sur une autre branche.

Génial! N’est-ce pas?

 

AU SALON DU LIVRE

Hier, dimanche, nous sommes allés au Salon du Livre du Montréal avec trois de la tribu. Cette visite annuelle est incontournable : rencontre de l’écrivain, de l’auteur en chair et en os,  séance de signature, dédicace du livre que l’on rapporte précieusement, découverte des dernières parutions, tapis rouge, décor,  ambiance, atmosphère, tout y est.

Le thème cette année : Livre ouvert sur le XX1e siècle – Les enjeux de notre société.

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India Desjardins auteure chouchoute de Fiona.

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William retrouve cette année encore, son auteur préféré, Brian Perro.

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Iseult en contemplation devant cette souris écrivain Geronimo Stilton.

 

RETOUR À L’ESSENTIEL

 

À l’occasion, j’aime relire cette réflexion de Gérard Mendel.

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Ce soir, je la partage avec vous.

« Le premier objectif de l’éducation, que peut-il être, sinon de se réapproprier notre monde quotidien et ses objets? Autrement dit, de réapprendre, d’apprendre en fait, le pouvoir de notre corps et de notre esprit sur chacun des éléments qui composent notre vie? Et, que peut signifier la culture, sinon de connaître, par une expérience personnelle, les raisons d’être de nos gestes et comportements les plus habituels, les conditionnements sociaux qui les ont transformés à notre insu en automatisme et de reconnaître ainsi les diverses implications sociales de ces mêmes actes et habitudes devenus autant d’abandons du pouvoir de notre existence… » (Gérard Mendel -Quand plus rien ne va de soi-1979).

Sur ce, je retourne à l’essentiel….

Les Saintes Écritures

Un homme accablé de problèmes décide de se pendre.

Il accroche une corde à une branche d’arbre, puis monte sur un tabouret.
Il passe sa tête dans le noeud coulant et s’apprête à sauter, lorsqu’un brave
curé qui passait par là lui crie :

– Arrêtez, arrêtez ! Ne faites pas ça, mon fils ! Songez que Dieu nous a donné la vie !
Quels que soient vos soucis et vos peines, vous trouverez force et réconfort dans les
Saintes Ecritures. Tenez, je vous donne ma Bible. Ouvrez-la à n’importe quelle page,
et suivez les sages conseils qu’elle vous donne ! ! !

Le curé s’éloigne. L’homme se dit que cela vaut peut-être la peine d’essayer.
Il se libère de la corde et descend du tabouret.
Il prend la Bible, l’ouvre au hasard et lit :

« Repens-toi ! »

Gràce à ma bonne amie Céline, je vous livre cette anecdote qui est « cute ».