C’est le comble! Vous ne voudrez pas croire…
De ma fenêtre, voyez ce que je viens d’apercevoir : une pomme laissée en plan sur le nœud d’une branche du pommier. La seule et dernière. (Mon mari a pris la peine de faire la dernière cueillette ce matin, 25 kilos) elle est grugée d’un côté, mais je n’ai pas osé lui toucher pour l’authenticité de la scène.
Vous allez me dire : incroyable, truqué. Je n’ai pas ce talent. Mais il faut que je vous raconte : durant tout un été, nous contemplions notre jeune pêcher occupé à produire des fruits pour la première fois de sa vie d’arbre (deux pêches exactement). Le jour où elles nous semblaient prêtes pour la dégustation, avant même de nous approcher de l’arbrisseau, nous apercevons monsieur écureuil, en plein soleil, bien assis sur une marche en train de goûter le fruit défendu. Estomaqué, mon mari s’est écrié : » le salaud il vient de manger la moitié de ma récolte « .
Mois : octobre 2007
COUCOU, C’EST LUI!
NOTRE MAISON
CES COINGS QUI M’EN BOUCHENT UN COIN
Maminie m’a fait mourir de jalousie ce matin avec sa confiture de coings et son savoureux poème.
Nous avons un cognassier à deux pas de notre figuier. Au printemps il nous a donné une profusion de jolies fleurs rouges promesse d’une récolte abondante. Tout au long de l’été, mine de rien, sans avoir l’air, nous soulevions les feuilles, pour contempler les embryons de fruits. Puis, vint l’automne et ses premiers frissons. Nos coings se laissaient dorer au soleil sans se douter un moment qu’ils finiraient en petits pots de confiture (un rêve)
Le jour venu, par un beau matin à peine frisquet, l’homme de ma vie décide d’aller cueillir un irrésistible petit coiing pour s’assurer qu’il est à point. Mon cueilleur le tâte, l’examine de toutes parts, le détache de sa branche et le dépose là (erreur fatale) dans l’idée de repasser plus tard pour la cueillette massive.
Vous ne me croirez pas. À notre retour, quelques heures plus tard, nous n’avions plus l’ombre d’un fruit.
Notre modeste cognassier nous offre sa fleur pour nous consoler…
Par terre, tout autour de l’arbuste sauvagement attaqué: des miettes d’écorce et de chair grugée. Vous auriez dû voir la tête que nous avions.
Qui a volé, a volé, a volé …chanterait Bécaud.
Les écureuils pensons-nous!
Quoi faire l’an prochain pour protéger nos coings?
LE SECRET DE FIONA
LE CAPTEUR DE RÊVES
Il faut que je vous raconte…
Mon petit-neveu de cinq ans a reçu en cadeau un « capteur de rêves » qu’il a placé, comme il se doit , dans la fenêtre de sa chambre.
(Selon une légende amérindienne, « le capteur de rêves » laisse passer les beaux rêves au travers de la toile tissée tandis que les vilains rêves restent prisonniers dans la toile pour être brûlés par les premières lueurs du jour)
Une nuit, le chérubin réveille sa maman pour lui dire que son capteur de rêves est plein.
Ma nièce, très enceinte à ce moment-là, (un quatrième héritier) avec la douceur et le calme que je lui connais, se lève, ramène le chéri dans sa chambre et va simplement souffler dans le capteur de rêves en lui disant pour le rassurer : « il est vidé, tu peux dormir maintenant.