Ça y est! Le mois de janvier tire à sa fin. La vie chargée d’inconnus reprendra son cours. Le Jésus de cire, la crèche et ses santons, les jolies décorations du « temps des fêtes » reposent maintenant dans leur boîte de carton enfouie dans un coffre de rotin, à l’abri des écorchures et de la poussière.
« À l’an prochain », répétez-vous chaque année en refermant le couvercle, étant persuadée que vous y retrouverez une fois de plus ce feu sacré, garant de l’esprit des fêtes, marmonnant comme d’habitude : « Si Dieu me prête vie ».

Dans tout ce brouhaha de papier froissé, de ruban, de cartes de souhaits; une petite chose, une toute petite chose parmi tant d’autres, a attiré votre regard, retenu votre attention, provoqué une réflexion. Une petite chose, une petite folie, qui vous rappelle, à votre insu, malgré vous, si l’on peut dire ainsi, que vous êtes bel et bien une arrière-grand-mère. Voici que ces cinq adorables petites tuques coiffant des sourires et portant les prénoms de vos cinq amours d’arrières petits-enfants vous le conjurent, vous le confirment.
Il fallait que je vous dise, que je vous confie ce moment divin qu’a provoqué la découverte de cette « petite chose » suspendue à une branche du sapin de Noël, sans que je sache. Un signe, un message peut-être, une pensée, une sorte de reconnaissance.
Pour terminer ce petit coucou d’un dimanche propice à la rêverie je vous présente mes visiteurs-chouchou, les accoutumés du bar du refuge :
monsieur le pic chevelu,

madame la sittelle à poitrine rousse

et une jeune mésange à tête noir, apprivoisée ou presque.

Ce serait un crime d’oublier la fidèle gardienne des lieux : Roussette à deux pas des miens toujours avec ses irrésistibles yeux de biche.

Sur cette note dominicale, je vous souhaite une excellente fin de dimanche.