LE DÉFI EN BOUTS-RIMÉS

Parti de chez CHAP, passé par Françoise la Comtoise puis adressé à Nicole et Henri, et reçu sur mon blog, à mon tour de relever le défi. On se rappelle que le bout-rimé est un poème dont les rimes sont imposées à l’auteur.

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Malin qui sait m’entendre dit: ROUSSETTE,

Va aux bines, ou aime ma BINETTE.

Se dit la biche, sur la porte COLLÉE.

Tu me nourris, ou je franchis l’ENTRÉE.

 

Chouette! de voir par le CARREAU,

La vie qui bat, sous les MANTEAUX.

Être chez elle, un VISITEUR,

Vaut bien d’arriver à l’HEURE.

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Le bonheur est l’âme du REFUGE,

Pareil à l’enfant, devant sa LUGE.

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Là, sur le tableau offert à l’AMITIÉ,

En clair-obscur, luit la SÉRÉNITÉ.

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 Viendra le moment des RETROUVAILLES,

Et sa foison de douces VICTUAILLES.

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LE NEZ COLLÉ À LA FENÊTRE

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Regardez-moi cette binette, le museau collé sur la vitre de la porte d’entrée.

Elle a compris la Roussette, en train d’enseigner à son « tout p’tit » comment agir avec les humains. Du moins, c’est ce que je me dit.

À chaque jour, vers les dix-sept heures, elle fait le tour de notre refuge. Si elle ne me voit pas dans les parages, elle viendra « écornifler » au travers les carreaux de la porte d’entrée. Lorsqu’elle m’aperçoit dans le «living», ma biche s’arrête là, figée, me fixant des yeux jusqu’à ce que je me lève. Dès lors, confiante d’avoir livré son message, elle quittera son poste d’observation, gambadant jusqu’à la porte arrière,sachant que je serai au rendez-vous.

Et moi, chaque fois, à coup sûr, je sombre dans une sorte d’émerveillement.

UN DIMANCHE PROPICE À LA RÊVERIE

 Ça y est! Le mois de janvier tire à sa fin. La vie chargée d’inconnus reprendra son cours. Le Jésus de cire, la crèche et ses santons, les jolies décorations du « temps des fêtes » reposent maintenant dans leur boîte de carton enfouie dans un coffre de rotin, à l’abri des écorchures et de la poussière. 

«  À l’an prochain », répétez-vous chaque année en refermant le couvercle, étant persuadée que vous y retrouverez une fois de plus ce feu sacré, garant de l’esprit des fêtes, marmonnant comme d’habitude : « Si Dieu me prête vie ».

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Dans tout ce brouhaha de papier froissé, de ruban, de cartes de souhaits; une petite chose, une toute petite chose parmi tant d’autres, a attiré votre regard, retenu votre attention, provoqué une réflexion. Une petite chose, une petite folie, qui vous rappelle, à votre insu, malgré vous, si l’on peut dire ainsi, que vous êtes bel et bien une arrière-grand-mère. Voici que ces cinq adorables petites tuques coiffant des sourires et portant les prénoms de vos cinq amours d’arrières petits-enfants vous le conjurent, vous le confirment.

Il fallait que je vous dise, que je vous confie ce moment divin qu’a provoqué la découverte de cette « petite chose » suspendue à une branche du sapin de Noël, sans que je sache. Un signe, un message peut-être, une pensée, une sorte de reconnaissance.

Pour terminer ce petit coucou d’un dimanche propice à la rêverie je vous présente mes visiteurs-chouchou, les accoutumés du bar du refuge :

monsieur le pic chevelu,

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madame la sittelle à poitrine rousse

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et une jeune mésange à tête noir, apprivoisée ou presque.

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Ce serait un crime d’oublier la fidèle gardienne des lieux : Roussette à deux pas des miens toujours avec ses irrésistibles yeux de biche.

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Sur cette note dominicale, je vous souhaite une excellente fin de dimanche.