UN TRUC DE GRAND-MÈRE

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Sans doute le saviez-vous? Peut-être l’aviez-vous oublié?  Voici un truc qui vous permettra de faire briller votre argenterie le soir du réveillon.

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L’argent ne réagit pas à l’eau. Par contre, exposé à l’air, il se ternit à cause du gaz sulfhydrique, un gaz présent en quantités infimes qui contient du soufre aux odeurs d’œufs pourris.  Ce gaz réagit avec l’argent et forme une couche de « sulfure d’argent » qui enlève son brillant.

Voici le truc en question.  Un truc de grand-mère dirions-nous qui nous épargnera bien des heures de frottage ou nous donnera le courage de ressortir nos vieux trésors.

Une cuillerée  à thé de sel de table; une cuillerée à thé de bicarbonate, un litre d’eau. Déposer les objets à nettoyer dans un contenant en aluminium. (Petit secret de grand-mère paresseuse. Couvrir l’intérieur du contenant d’un papier d’aluminium. Le papier joue le truc si ledit contenant n’est pas en aluminium. Verser la solution, eau sel et bicarbonate dans le contenant en ayant soin de bien recouvrir complètement les objets. Faire chauffer doucement jusqu’à ébullition et laisser bouillir deux ou trois minutes. C’est tout et tellement plus rapide que d’utiliser les produits sur le marché.

L’argenterie est propre brillante, il ne reste plus qu’à la sécher.

Comment le nettoyage s’est-il fait? Par une simple réaction électrochimique. En, fait on vient de construire une pile électrolytique (comme les piles d’une lampe de poche).

Sous l’action du sel et du bicarbonate, un peu d’aluminium quitte la paroi du contenant, l’aluminium libère ainsi des électrons qui sont fortement attirés par l’argent.

En réagissant avec l’argent, les électrons délogent le soufre qui y était attaché. Sans soufre, plus de sulfure d’argent, et la pièce redevient brillante.

 

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La preuve

 

 

LE TEMPS DE L’AVENT ET SON CALENDRIER

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Ce soir, je suis au septième ciel! Mission accomplie.

 

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Mes 17 calendriers de l’avent sont déjà livrés à mes « lutins » des troisième et quatrième générations. Deux seules amours, Laila et Ella, encore trop petites, pour goûter le plaisir qu’est cette tradition savourée par les membres de la tribu.

Cette année, quatre-cent-huit délicieux chocolats ont été glissés un à un dans leur sachet de soie ou derrière les casiers des maisonnettes destinées à cette fin.

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Du premier au vingt-quatre décembre prochain, chaque matin, au levé, dix-sept doigts habiles iront puiser dans le sachet ou le casier le chocolat du jour. C’est la tradition. Un rituel qui se perpétue de génération en génération. Les plus âgés se prêteront au jeu et poseront le geste tout en dissimulant un certain sourire, se rappelant les règlements, répétés vigoureusement, d’une année à l’autre, par la bouche de la grand-mère, au moment de la remise du calendrier délicieusement convoité: « N’oubliez pas! Un seul chocolat par jour. Interdis d’en prendre un deuxième. Défendu d’en piquer un dans le calendrier du frère ou de la sœur; ne pas tricher, attendre patiemment le premier décembre pour découvrir et savourer. Puis la voix ancestrale s’adoucit, se fait mielleuse pour réveiller les papilles, la hantise, le désir : «Vous verrez comme ils sont délicieux! Meilleurs qu’ils n’ont jamais été». 

Cette année, j’ai osé demander à mes adultes de petits-enfants (20 ans et plus): “Voulez-vous toujours votre calendrier de l’avent?” Grand-maman, m’ont dit mes petits-fils, c’est une belle tradition à laquelle nous tenons. Il fallait voir leur sourire complice. Des sourires à faire fondre le cœur d’une grand-mère.

C’est t’y pas ça la vie?

C’ÉTAIT IL Y A 40 ANS, UN PREMIER NOVEMBRE

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La catastrophe!

Vous ne vous roulez pas par terre, à votre âge ça ne se fait plus et puis vous ne savez pas danser le breakdance. Vous ne tombez pas de votre chaise, elle a des appuis-coude. Impensable! Vous ne vous arrachez pas les cheveux, il vous en reste déjà moins qu’à vingt ans. Vous faites quoi alors! Comme au temps de votre enfance,  vous lancez un cri tribal qui fait sursauter l’homme de votre vie en train de lire sur son portable, les dernières nouvelles de la journée, (mauvaises par surcroit). En larme, vous lui annoncez que vous venez de cliquer, je ne sais plus quelle touche de l’infâme clavier, pour voir votre texte s’envoler comme un papillon. Plus rien n’apparait sur l’écran. Vous êtes devant une affreuse page blanche et vous savez, bel et bien, ce que cela signifie. Sans emprunter « les longs sanglots » d’un auteur dont le nom vous échappe, vos larmes et la voix ont touché les cordes sensibles de l’homme de votre vie. Vous cédez votre fauteuil et le clavier de malheur. Vous vous en remettez à son expertise tout en évoquant l’importance de ces notes rédigées au jour le jour, au fil des années, relatant l’historique de votre revue lancée un premier novembre.

C’était en 1974. C’était il y a quarante ans.

Pour l’instant, outre l’espoir de retrouver vos trésors épistolaires enfouis dans ce qui vous parait être « les limbes informatiques »,  subsiste  le message que vous adressiez à vos lectrices, en première, sur papier glacé, imprégnée d’une enivrante odeur d’encre fraîche, parfum à jamais gravée dans votre mémoire. La vôtre, Celle-là même qui résiste à l’usage et au temps.

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LA REVUE DES FERMIÈRES

MAGAZINE TAILLÉ SUR MESURE AU PROFIL DE CELLES QUI VIVENT DEUX FOIS PLUS

Vol. 1 – No. 1  novembre-décembre 1974

ENFIN VOTRE REVUE!

« Elle voit le jour au moment où les Cercles de Fermières du Québec s’apprêtent  à célébrer leur 60e anniversaire de fondation. N’était-ce pas là le plus beau des cadeaux qu’un mouvement puisse offrir à ses membres?

 En bâtissant votre Revue, nous avons sans cesse pensé à vous. Nous l’avons taillée « sur mesure »  à votre image de femme qui vit deux fois plus.

Mais le plus emballant  pour nous,  c’est de savoir qu’à chaque numéro, au moment où vous recevrez votre Revue, où vous l’ouvrirez pour la lire, plus de 50,000 autres femmes poseront un geste similaire au vôtre. Simultanément, vous prendrez connaissance d’une même information. En plus d’augmenter votre potentiel d’action qui est la force de votre mouvement, la Revue des Fermières développera entre vous tous un lien puissant de solidarité. 

Parce que nous comprenons vos attentes, vos aspirations et vos besoins, nous nous emploierons à les satisfaire. Parce que nous sommes renseignées sur toutes vos activités artisanales, sociales et culturelles, nous nous proposons de seconder vos efforts.

Dans cette mission, nous sommes épaulées par une équipe de collaborateurs chevronnés et animés des mêmes sentiments que nous. À des femmes qui vivent deux fois plus, nous voulons nous aussi apporter deux fois plus.

Lancer une Revue en « 74 » est un geste téméraire? Pas pour nous!

Puisque nous ne sommes pas seulement « encore une autre revue féminine » Votre Revue est beaucoup plus que cela. C’est un magazine spécialisé qui appartient à un groupe identifié et défini : celui des Cercles de Fermières.

Cela, nos annonceurs l’ont compris. Ils font beaucoup  plus que vous offrir leurs produits. Ils font un troc avec vous.  Informés de vos besoins réels, ils sont en mesure de vous fournir, au moment opportun, non seulement leur marchandise, mais une documentation très riche et des plus appropriées.

Encouragées par la confiance que vous avez bien voulu nous témoigner, nous avons mené à terme ce « premier rejeton ». Maintenant, nous vous le remettons, persuadées que la Revue des Fermières deviendra votre amie de tous les instants. »

C’était le message que vous adressiez à toutes les lectrices, membres des Cercles de Fermières du Québec, à l’occasion du lancement de la Revue des Fermières. «  Magazine taillé sur mesure au profil de celles qui vivent deux fois plus »

C’était un premier novembre, il y a de cela 40 ans déjà. 

Vous n’avez pas oublié.

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À suivre : « Nous t’attendions… »