C’était aux premiers jours d’avril. (Chante si bien Alain Barrière) il y a quelques lunes de cela. Vous êtes invitée à participer au prochain spectacle aérien, présenté dans le ciel de Montréal et des environs par les célèbres et intrépides Snowbirds, membres des Forces canadiennes. Cette prestigieuse invitation vous vient de l’équipe des « Ailes de l’Espérance » formée de pilotes de brousses dont la mission est d’assurer un service de transport aérien missionnaire et humanitaire.
Vous regardez l’homme de votre vie qui vous envie déjà. Vous passez la nouvelle à vos héritiers qui ont peine à croire que cette chance inouïe arrive à leur mère. De votre côté, vous visualisez l’héroïne enfoncée dans l’aéronef, sachant ce qui vous attend pour avoir admiré (au sol) ces enivrants spectacles de voltige aérienne.
Avant même de connaître votre verdict, la tribu vous prévient d’une chose : « Si vous refusez, on ne vous le pardonnera jamais »
On vous a informé que les Snowbirds pilotent le Tutor (CT-114) de Canadair, un avion à réaction; que sa vitesse maximum est de 750 km/h : que l’équipe de démonstration de voltige est composée de neuf aéronefs et que les Snowbirds exécuteront plus de 50 manœuvres et formations différentes, au cours de leur fabuleux spectacle, qui durera 45 minutes dans les airs.
Vous, l’humble oisillon, serez à bord de l’aéronef numéro 7. Aux commandes l’intrépide capitaine Howie Tarbet. Pour votre confort et votre sécurité, vous porterez un masque à oxygène et au dos, un parachute relié à votre siège éjectable.
« À cœur vaillant, rien d’impossible » ce leitmotiv, vous l’avez répété des centaines de fois pour l’avoir lu, un jour, sur la façade du Palais de Jacques Cœur. Tête haute, cœur battant et caméra en main, vous annoncez à la tribu que votre décision est prise. « À la guerre comme à la guerre » aurait dit votre père. Au diable la frousse direz-vous à votre tour.
L’homme de tous les instants tient à vous déposer aux abords de la piste, d’où s’envoleront dans un vrombissement du tonnerre, les neuf oiseaux du 431e escadron, y compris son oisillon. (l’oisillon, c’est bien vous)
Vos fils et votre gendre bien-aimés ne manquent pas l’occasion de vous rappeler : « n’oublie pas la manette! Si le pilote te dit : pull! N’hésite pas: Pull! Il s’agit de la manette qui active le siège éjectable. » Très prévenant et très rassurant, le conseil de vos espiègles, n’est-ce pas?
Il ne vous reste plus qu’à faire la bise à votre esseulé, souhaitant le revoir sur terre et non dans les cieux : confier votre agréable vie à celui qui la protège de là-haut et, votre précieuse petite personne au Capitaine Tarbet, votre ange gardien de l’heure.
Arrivé au bout de la piste de décollage, le projectile se lance en flèche dans le ciel et vous, la fière Sicambre, à cause de la force d’accélération, vous vous retrouvez menton contre poitrine, incapable de redresser la tête. Heureusement, elle relève quelques secondes plus tard, dans un ciel sans frontière et sans nuages et un soleil qui vous plombe dessus. Vous voilà (vous et votre pilote) et les huit autres snowbirds volant en formation, ailes contre ailes à une vitesse vertigineuse. Vous en avez plein la vue. Il vous reste à saisir au vol les images les plus mirobolantes.
Quarante-cinq minutes de sensations extrêmes que vous vivez intensément. Elles demeureront, à jamais, gravées dans votre mémoire.



A la descendante de Jacques Coeur !
Il n’y a pas que l’élu de ta vie qui t’envie !! Ce doit être en effet inoubliable ! Ce qui m’étonne, c’est l’absence de préparation avant cette séance de voltige ! Le Capitaine Tarbet prenait un risque si tu venais à restituer un trop plein de soupe à l’oignon, même sans la miche de pain !!
En tout cas, un grand bravo à l’oisillon de mère grand pour son audace. Il y a du avoir un tir nourri de questions à l’arivée d’Aigle Féroce sur terre !
Bises du grillon avec deux « l » , mais sans Tutor.
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Héroïne de nos jours ; courageuse ou simplement une Femme, une mère, une grand-mère une Heureuse d’être et de partager.
Bravo pour l’exemple ; le texte ; et l’émotion que j’ai ressenti et que je vais faire partager.
Bonne journée à toi!
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Quelle veinarde tu fais j’essaie d’imaginer les sensations que tu as pu ressentir. Il faut être un peu casse cou pour oser…Bravo!
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Super ! et maintenant qui est-ce qui passe pour une superwoman ??? c’est notre petit cousine du Quebec !!!
Bravo !
Bises et bonne journée
Biche
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Comme je t’envie Pierrette d’avoir eu cette chance de voler dans ces avions . Mon vol en Boeing Stearman bi plan n’a rien de comparable c’est moins rapide , mais ça offre déjà de belles sensations . Que d’émotions tu as du ressentir ! Bises de Normandie .
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Quel courage Pierrette, que de sensations éprouvées..
et tes proches devaient être fiers de l’exploit de leur mère-grand!!!!Bravissimo!!!!
Bises
hélène
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A coeur vaillant rien d’impossible …Bravo je te félicite , tu as du être sur la presse régionale , c’est un super exploit ! C’est un peu la patrouille de France , ne vole pas qui veut , dans ces engins !
Bonne soirée à notre aviatrice….bientôt pilote …….
bises , huguette
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BRAVO , y-a t’il quelque chose que vous n’avez pas fait??
Je vous admire beaucoup . Bonne journee
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je t’envie : un rêve de voler sur ces engins !
j’ai piloté – une fois- un « coucou » , mon frère étant moniteur de pilotage, il avait pris l’avion-école, et la haut, m’a laissé m’amuser… quel délice de joie et frayeur mêlée. alors un engin comme celui où tu es montée : chapeau !
bises
béa
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