Puisque nous sommes encore dans l’atmosphère des Olympiques, que les centres de ski s’en donnent à cœur joie, que le temps est au beau fixe et que déjà il y a des odeurs de printemps, je me permets de vous raconter l’une de mes nombreuses aventures et de vous livrer un merveilleuse invitation extraite de « Paroles du Passant » signé Jean Sullivan.
Nous sommes en 1991 J’avais rendez-vous avec mes lectrices, le 8 mars, au Salon de la Femme de Montréal, à l’occasion de la Journée internationale de la femme.
Voici le billet que je dus leur livrer pour justifier mon rendez-vous manqué:
« Une fois encore, votre casse-cou de rédactrice en chef s’est permis un fâcheux accident de ski, incluant hospitalisation, anesthésie et chirurgie. Il y a quelques années, c’était la cheville : une triple fracture, avec séjour à l’hôpital. Cette fois, c’est le genou droit qui en a pris pour son rhume.
Pour m’être mérité, en 89 et 90 la médaille d’Argent dans la course du Mont-Sauvage, à Sainte-Adèle, Catégorie « Old Timer » Il faut bien en arriver là un jour. Vous comprendrez maintenant pourquoi je m’entrainais à améliorer ma performance. Téméraire ou présomptueuse, je visais pour 1991, rien de moins que l’Or.
J’entends encore mes petits-fils crier :
« Vas-y grand-maman, pousse, pousse, pousse. »
Eh vlan, l’auguste grand-mère se retrouve les quatre fers en l’air, puis sur la civière.
Vous imaginez la suite. »
Cloué sur mon lit d’hôpital, quelle chance d’avoir dans mon sac, mon magazine Panorama et d’y lire comme par hasard, le message de Jean Sullivan qui nous invite « A s’en aller marcher sur les hauteurs »
« Chaque étape de la vie, chaque peur, chaque douleur sont une invitation à un nouveau message, un appel à un surcroit de vie et d’amour… Vos peurs, regardez-les en face au lieu de les fuir en gémissant : elles contiennent une force fantastique capable de vous donner une présence, un élan. Tout ce qui arrive est pour notre croissance spirituelle.
Désirez-vous vraiment faire quelque chose? Faites. Consentez au risque, au plaisir, à la douleur. Votre vie deviendra réelle. Vous serez capable d’une vraie prière, celle qui libère, rend à la fois attentif et indifférent, humble et souverain.
Je ne pouvais résister au plaisir de partager avec vous cette merveilleuse invitation.
Coucou cousine !
Ben alors quel péripétie sur ski . Le conseil de ce monsieur Sullivan je crois qu’il ne concerne pas . Pour la douleur le message est-il passé ? mais pour l’amour je pense que c’est bon …..
Bizoux Françoise !
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Pierrette tu es une mamie formidable ! tu serais passée dans mon pas de calais un jour ? peut-être un rendez-vous au monument canadien ? petit coin de terre du Canada offert par la france aux valeureux soldats de ton pays.
Je t’embrasse
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Ma chère Charline,
Je n’ai qu’à fermer les yeux pour revoir ton Pas de Calais. J’y suis allée plusieurs fois dont la dernière avec mon petit-fils Guillaume qui entrait en septembre au Collège militaire pour ses études d’ingénieur. Il souhaitait s’imprégner et découvrir, comme tu dis si bien, ce petit coin de terre du Canada. Ce fut un voyage émouvant et formidable tout à la fois.
Amitié,
Pierrette
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