C’est le jour de votre anniversaire de naissance. Il est 6 h 45. Au bout du fil, Marie, votre vieille amie de toujours. « Enfin! Tu as atteint mon âge. Dorénavant, nous marcherons ensemble vers nos quatre-vingts ans.»
« Toute vérité n’est pas toujours bonne à savoir », répliquez-vous en riant, ajoutant qu’elle a bien raison.
En parlant de vérité, vous avez remarqué qu’au fur et à mesure que vous prenez de l’âge, les compliments qui accompagnent celui-ci font appel à des conjugaisons de verbes plus élaborés. Exemple : au début de votre entrée dans votre chère vieillesse, on vous complimente en vous disant : vous êtes toujours aussi belle. Puis vient le : vous êtes encore belle. On ajoutera très vite : pour votre âge. Ensuite, on renchérira en conjuguant au passé : vous deviez être belle. Le comble arrivera lorsque l’on se dirigera vers l’imparfait en vous déclarant tendrement : étant jeune, vous avez dû être très belle.
Vous acceptez courageusement ces compliments venus du fond du cœur et non des yeux. Vous n’avez plus de doute, vous avez atteint l’âge de l’irréparable outrage.
Les copains et copinent qui « oeuvrent » avec vous dans les différentes associations, étant plus jeunes d’une ou deux décennies, ceux-là s’attachent à votre « grande forme ». Vous êtes un modèle pour eux disent-ils (pas un mannequin), mais un modèle au niveau implication sociale et votre bonne forme les servent bien. « J’aimerais être comme vous à votre âge ». « J’aimerais pouvoir vieillir comme vous ». J’aimerais faire ce que vous faites à votre âge ». Et ainsi, les compliments abondent à mesure qu’ils vous distribuent des tâches.
Vous n’avez rien entendu encore. C’est le « bon docteur » (expression péjorative quand vous doutez de ses conseils) qui vous met la puce à l’oreille, à l’heure du bilan santé. « Malheureusement, nous ne sommes pas éternels », vous prévient-il au cas où vous l’auriez oublié. Le radiologiste qui a vu votre date de naissance surenchère en vous rappelant tout bonnement quand dépit de la santé, il nous faudra tous mourir un jour. À les entendre, vous en êtes là.
Chez les uns comme chez les autres, la subtilité du langage est de rigueur. Votre notaire, votre banquier, votre comptable, votre assureur abordent avec des pincettes les questions délicates entourant votre âge. Sans vouloir éveiller en vous la précarité de la vie et celle de la vôtre en particulier, ils s’assurent, l’heure venue, que vous quittiez ce bas monde en bonne et due forme.
Même si vous faites la sourde oreille, arrivée à un âge certain, vous entendrez plus souvent qu’il le faut : À ton âge, tu ne devrais pas…Ce n’est pas pour des personnes de ton âge. À ton âge, il faut se ménager, se reposer, prendre le temps.
Tout compte fait, « à mon âge on se fout du lendemain » nous rappelle Maurice Chevalier.
heureux anniversaire amie lointaine
tu as l’âge de ton coeur et je l’ai trouvé plein de jeunesse et de joie de vivre lorsque nous nous sommes rencontrés
reste comme tu es oublie les années
Je t’embrasse tres fort pour cette belle journée rigitte
J’aimeJ’aime
tu as raison, il faut s’en foutre!!
bon anniversaire, à notre âge, nous les heureux qui y sommes parvenus ,nous connaissons des jeunes plus vieux que nous!
bises
J’aimeJ’aime
Bises et très bon anniversaire, sois toujours aussi charmante que lors de la bloguinade au terrier chez nos amis Christiane et Christian et que Bob sabre bien le champagne !!!
Biche
J’aimeJ’aime
Quelle agréable visite sur mon blog. Merci Biche. Toujours ravie de t’accueillir. Ici c’est frisquet et déjà la montagne revêt sa parure automnale. Nous avons grimpé la moitié de la montagne hier. Le souffle ma chère. Il faudra se retrouver la forme.
Bonne soirée et gros bisous.
Amitié
Pierrette
Je ferai le message au sabreur.
J’aimeJ’aime
Coucou cousine !
Joyeux anniversaire en retard !
Nous étions partis en Bretagne et nous revoilà . Tu es une vraie jeune fille , tu m’épates avec ta fraîcheur de coeur et corps . Ici le soleil a brillé sur la Comté .
Gros bizoux pour tes 80 ans de Gilbert et moi ainsi qu’à ton charmant z’amour Bob ,
Françoise !
J’aimeJ’aime
L’embêtant c’est que l’on se sent toujours jeune, quelque soit son âge !
J’ai apprécié ton humour et ton maniement de l’imparfait. Ensuite viendra le plus que parfait ???
Je te livre cette pensée : on découvre toujours trop tard que le merveilleux n’est dans le futur, ni dans le passé, mais dans l’instant.
Tu sais que j’ai une conception un peu particulière le la commémoration des anniversaires. Devenu marié et père à mon tour, c’est à mes parents que je souhaitais mon anniversaire en les remerciant pour le cadeau de la vie. Je ne voyais pas (et je ne le vois toujours pas) pourquoi on devrait me souhaiter cette journée pour laquelle je n’ai strictement rien fait !!!
Bises du grillon
J’aimeJ’aime
Je découvre votre blog et vous souhaite quand même un bon anniversaire (avec un an et 2 mois de retard!)
J’ai créé un blog sur le bonheur où j’ai fait une page d’appel à témoignage de seniors pour qu’ils nous livrent leur petite recette du bonheur.
Si cette démarche vous intéresse n’hésitez pas à me contacter.
Son nom : bib-bonheurinterieurbrut.blogspot.com
Bonne journée
J’aimeJ’aime