« Voici la photo de notre petit couple de locataires », m’annonce par courriel, Cindy, madame fille. Le couple de Colvert (Anas platyrhynchos de la famille des Anatidés) très souvent appelé Malard, comme par hasard, a décidé d’aménager son habitat dans sa cour arrière, sous les « branchailles » et les feuillages, à l’ombre du noyer, à deux pas du jardin d’eau.
Le « pied-à-terre Colvert » est presque un « pied dans l’eau » au bord de l’étang de fortune. (Œuvre de monsieur gendre). Le temps venu, à porté de becs, au besoin, il y aura bien quelques poissons exotiques, les plantes aquatiques, et tout autour de la mare, à deux coups d’ailes, le potager et la verdure pense maman cane qui a choisi l’endroit où sera construit son nid, d’où abondance de nourriture pour les rejetons à venir. Ils seront douze biens comptés.
Vous imaginez déjà maman cane suivie de sa « trâlée » trottinant à queue leu leu, arpentant allègrement, coins et recoins de son domaine citadins, décidant tout bonnement d’initier ses canardeaux au plaisir de la baignade dans la piscine des maîtres du lieu. Rassurons-nous, ce n’est pas demain la veille puisque la mère exemplaire couve toujours chaleureusement ses œufs, seule durant 26 jours. Le mâle demeure dans les alentours durant une dizaine de jours, mais il abandonne vite compagne et couvée et part se cacher dans les roseaux pour muer.
Au bout de 10 semaines, les chéris ressembleront à leur mère, ils seront autonomes et prêts à s’envoler vers le sud jusqu’en Amérique centrale, sous des cieux plus cléments.
Ainsi va la vie…
Ref: Les oiseaux de chez nous, Angèle Delaunois
Les éditions Héritage inc.
nous avonsexactement les mèmes
dans les mares de Normandie !
amitiès
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Ils sont bien beaux ces deux canards, et c’est le mâle le plus beau comme toujours chez les canards.
Bonne journée Pierrette.
Bisous
Anita.
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Re-coucou ma cousine !
Il y a de la vie chez madame ta fille et monsieur ton gendre . Ils ressemblent ces palmés à ceux d’ici , hier un temps de canards sur la comté tellement il a plut . Gros bizoux pour toi dans ton pays loin là-bas ! la Fanfani
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Que c’est agréable de te lire, en imaginant cet accent canadien si chantant….j’aime beaucoup les petits mots imagés que nous n’avons pas en français de France : branchaille, trâlée, canardeaux…un goüt d’ailleurs, un goût de sirop d’érable….
Mais dis moi, ta portée de canetons, lorsqu’elle va grandir, avant qu’elle ne s’envole, elle va « ravager » le jardin non ?
Mais quand on aime….et puis petits, à la queue leu leu, ils sont adorables…nous en avons sur le bord de la Seine….
Bonne journée
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Anne-Marie tu me tires les larmes. Ton commentaires me touche beaucoup. J’avoue Anne-Marie avoir un « faible » pour la langue de chez nous. J’ai un plaisir à utiliser les mots de notre terroir, les mots anciens du bas du fleuve. Apporter à mes propos une petite touche non pas exotique mais rustique. Faire revivre les mots oubliés pourquoi pas.
Merci
Ma fille et mon gendre sont très heureux de subir les « affres » des canards. En pleine ville, dans une cour arrière, près d’un jardin d’eau grand comme un mouchoir, tu penses! c’est du bonheur tout cru.
Je t’embrasse.
Pierrette
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Bonjour Pierrette
Faudra espérer que la ville n’abrite pas de prédateurs comme les renards ou même les rats qui pourraient avoir un faible pour les petits canetons. Dans l’eau, ils ne risquent rien, mais à terre ???
Trâlée a la même signification chez Christiane, où on insiste longtemps sur le â , comme dans cette phrase : la malheureuse, que voulez vous qu’elle fasse, avec sa trââlée d’enfants….
Une question. As tu trouvé où lire la BD » Magasin Général » dont je t’avais parlée ?? Les expressions mises dans la bouche des personnages et le scénario te paliront.
Grosses bises
Christian
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