LES CANNEBERGES AU WHISKY

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Voici une une photo de canneberges fraîches, et de canneberges déshydratées. J’ai ajouté un petit pot de confiture de canneberges et pour le plaisir de vos papilles, une recette divine.
Les canneberges fraîches se retrouveront en confiture ou en gelée et accompagneront agréablement la dinde, le poulet et le porc. J’ajouterais qu’elle est un incontournable avec la dinde du temps des Fêtes (Noël) En tout temps de l’année on peut se procurer des canneberges congelées.
La canneberge déshydratée se taille une place dans de nombreuses recettes : tarte, gâteau, biscuits.
On la retrouve également dans les mélanges « granolas » de fruits, de noix et de graines diverses (tournesol) pour les collations et randonnées à vélo par exemple.
Le jus de canneberge est de plus en plus populaire à cause de ses propriétés bénéfiques étant une excellente source de vitamine C. Il est recommandé aux personnes sensibles aux infections urinaires.
La canneberge, Vaccinium Oxycoccus, petite baie rouge acidulée est une plante des marais et tourbières des régions froides. Communément appelée atoca (atoka) ou airelle des marais. Ce petit fruit indigène d’Amérique du Nord était connu des Amérindiens longtemps avant l’arrivée des premiers colons. Ceux-ci l’utilisaient à divers usages : elle ajoutait de la saveur et des vitamines au pemmican (mélange de viande séchée et de graisse assurant la survie en hiver), servait de cataplasme très efficace sur les blessures et comme teinture pour les vêtements.
Pour vous mettre l’eau à la bouche, je vous livre une recette de canneberges au whisky qui vous fera saliver en la lisant :
Canneberges fraîches ou surgelées 1 Kilo
Sucre brun (cassonade) 325 ml
Sirop d’érable 250 ml
Whisky 125 ml
Dans un récipient allant au four
Mélanger le tout et laisser fondre le sucre.
Couvrir d’un papier aluminium en soulevant un coin
Enfourner 45 minutes dans un four 180 C
Mélanger une fois ou deux pour vous assurer que le sucre est bien fondu.
Verser chaud dans des pots stérilisés.

POUDINGS MINIATURES DE PAIN PERDU

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Préparation : 8 min
Cuisson : 20 min
Nombre de portions : 6
Ingrédients
4 œufs
125 ml de lait
125 ml de sucre granulé
007 ml de vanille
625 ml de pain à la cannelle ou aux raisins coupé en cubes d’environ 1,5 cm
150 ml de canneberges séchées
Méthode
Battre ensemble les oeufs, le lait, le sucre et la vanille dans un grand bol.
Ajouter les cubes de pain et les canneberges séchées.
Insérer des moules de papier dans un moule à muffins (pour 6 muffins)
Verser le mélange dans les moules en les remplissant jusqu’au bord.
Cuire dans un four préchauffé à 190 C jusqu’à ce qu’un couteau inséré au centre en ressorte propre. Environ 20 minutes.
Ces poudings miniatures de pain perdu peuvent être préparés à l’avance et réchauffés au four à micro-ondes pour un petit-déjeuner rapide à emporter avec soi. Se congèlent bien.
BON APPÉTIT!

D’UNE SOUPE À L’AUTRE

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J’ai pensé vous en mettre plein la vue avec cette irrésistible soupe à l’oignon servie dans une miche de pain bien dorée. C’est démentiel dirait le Chef Pinard
Bon appétit!
J’oubliais notre érable coule et déjà nous buvons son eau. Elle est exquise. J’aurai du sirop pour mon Brunch pascal.

LA TIRE SAINTE-CATHERINE

La Sainte Catherine ne se passe pas sans « tire » nous raconte Jean Provencher, auteur de «C’était l’automne» ou la vie rurale traditionnelle dans la vallée du Saint-Laurent. Eds. Boréal Express.
Cette tradition de faire de la tire Sainte-Catherine, appelée tire à la mélasse, le 25 novembre remonte au début de la colonie.
Voyons ce que Jean Provencher évoque à ce propos :
« Marguerite Bourgeoys, fondatrice de la Congrégation de Notre-Dame de Montréal aurait mis au point la recette de cette sucrerie. « La bonne religieuse aurait inventé le bonbon du pays, pour attirer à elle les petits sauvages qu’elle voulait instruire, et comme les jeunes indiens s’y laissaient prendre comme des oiseaux à la glu, sœur Bourgeoys aurait baptisé le sucre ainsi préparé et qui attirait si bien, du nom de tire. Cette dénomination de tire Sainte-Catherine viendrait tout simplement du fait que le mélange d’ingrédients mis à cuire, puis refroidi, est étiré vivement et aussi longtemps que possible, devenant alors d’un beau jaune clair. »
Cette tradition de faire de la tire le jour de la Sainte-Catherine s’est perpétuée jusqu’à nos jours et elle se transmet de mère en fille.
Si le cœur vous en dit, voici extrait du livre de recette de la Congrégation de Notre-Dame : « La cuisine raisonnée » C.N.D. FIDES
TIRE À LA MÉLASSE
500 ml. de cassonade
500 ml. de mélasse
125 ml. d’eau
30 ml. de vinaigre
Faire bouillir la cassonade, la mélasse, l’eau et le vinaigre jusqu’à 125 C (boule dure dans l’eau).
Retirer du feu et ajouter le soda passé au tamis (2 ml. de soda) et ( 15 ml. de beurre) ; bien mélanger.
Dès que la tire est assez refroidie pour être maniée, la prendre en une seule fois et l’étirer vivement et aussi longtemps que possible ou jusqu’à ce qu’elle perde son lustre.
(Pour l’empêcher de coller aux doigts on peut s’enduire les mains d’une légère couche de beurre)
Couper en petits bouts avec des ciseaux et offrir à tout venant.
Ma mère allait dehors étirer sa tire qui en vient à ressembler à une sorte d’écheveau de laine qu’elle déposait sur la neige. La tire refroidie devenait cassante comme de la vitre.
C’était un moment exquis.

Vous avez vu les petits pots de confiture sur le Blog du Grillon heureux?

Ils m’ont fait tomber dans les pommes.
Je lui demande sa recette, car nous avons un figuier qui repose dans une immense jardinière juste devant la porte du garage. Il est débordant de figues. Vous devinez bien que l’homme de ma vie le taille à chaque automne après la récolte pour le placer à l’abri dans le garage, car il ne supporterait pas les grands froids de l’hiver.
J’ai promis une photo de notre « trésor » au Grillon heureux alors la voici et j’attends sa délicieuse recette.

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Notre figuier a l’air petit mais il est énorme. Pour nous en tout cas qui devons l’héberger à la chaleur.

Pâques

Je suis folle de joie!
Mon petit canard a fait des siennes.
Aujourd’hui, je vais et je viens des chaudrons à mon ordi, pour vous lire.
L’Homme de ma vie et moi sommes à cuisiner notre brunch de Pâques. Nous recevrons nos enfants et petits-enfants. Nous sommes habituellement dix-neuf à table. C’est fantastique.
Nous sabrerons le champagne. Oui oui! nous sabrerons le champagne sous les yeux émerveillés des plus jeunes.
Aujourd’hui, dans la maison, il y a des odeurs de Pâques. Vous savez ce que sont les odeurs de Pâques?
C’est un jambon dans la « fesse »qui mijote doucement dans la bière et le sirop d’érable. Ce sont les fèves au lard qui cuiront lentement, au four, durant la nuit. Ce sont les petites pommes de terre et les oignons qui rissolent dans le gras de bacon. Oh malheur! Je vous vois grimacer en pensant à votre foie. Ce sont nos mets traditionnels du temps des sucres. Il y aura le sirop d’érable qui provient de notre propre érable. C’est son cadeau pour Pâques. Il aura fallu faire bouillir la sève durant des heures pour récolter le précieux nectar.
Il y aura les œufs bénédictines, le rôti de porc accompagné de sa graisse de rôti comme les gens de la Normandie savent faire, le pain doré pour les petits; les confitures maison
Et beaucoup d’amour et d’éclats de rire.
Tout à l’heure, je reviendrai à mon ordi voir ce qui se passe sur mon blog.
Une fois de plus : Joyeuses Pâques!