Bonne nuit dans la tempête hivernale.

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Avant d’aller dormir bien au chaud dans notre refuge, je vous offre quelques photos « affriolantes » d’une belle tempête hivernale.

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Je les ai captées pour vous, parce que vous me demandez parfois ce qu’a l’air mon coin de pays. Et moi j’ajoute, dans la tempête. J’ose dire que c’est époustouflant de beauté.

Vu de la fenêtre bourrasques: tourbillons de neige, rafales.

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On ne voit ni ciel ni terre.

 

Bonne nuit et de beaux rêves sous la couette.

 

LA VIE AU FIL DES HEURES

Aujourd’hui 7 septembre, je m’offre une journée comme je les aime.

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 Lever tôt, déjeuner en tête à tête avec l’homme de ma vie. Réflexions, lecture et commentaires sur l’actualité, projets en vue, et quoi encore. Nous causons dirait la «Marie Chantal».

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Le soleil ne plombe pas encore, c’est le temps d’aller marcher 7 à 8 km sur le parcours du golf en vue d’être en forme pour le 24h de Tremblant en décembre prochain. Nous sommes dans la catégorie marche, Il y aura surtout le ski Alpin et la course à pied. Je vous raconterai le temps venu.

De retour de notre exercice dans un décor de rêve,  les « ordis » nous attendent avec ses courriels, ma page Facebook et surtout mon blog. «Qui est passé chez moi»?  À mon tour de vous visiter, de vous dire que je me sens comblée par vos commentaires et vos appréciations tant sur Facebook que sur mon blog.

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Puisque je suis avec vous au fil des heures, au fil du temps, je vous offre deux photos prises à l’instant ou je m’adresse à vous. Deux photos qui feraient rêver tous les photographes et les amoureux des oiseaux. Incroyable! Vous allez me demander?…Oui évidemment je les attire avec des graines de tournesol mais je ne leur demande pas de se percher sur mon écran pendant que j’ai les mains sur le clavier. Je crois n’avoir jamais observé de mésanges d’aussi près. Elles viendraient chercher une graine de ma bouche si je leur en offrais. Le bonheur, qu’est-ce au juste sinon vivre en osmose avec tous ces petits cœurs qui battent, qui vivent, qui se débattent pour vivre, pareil à ceux des grands et des nôtres.

De ce fait, vous avez aimé les photos des 5 de nos 6 angelots sur le « dos de la baleine ». en train de s’émoustiller en compagnie de leurs taties Sinead, Tanya et Monika. C’est Julien qui a choisi de nommer ainsi cette immense roche de granit, plantée là, comme un fond de scène, prêt pour les spectacles. Vous avez et êtes nombreux à l’aimer. Et dire que ce ne ’est qu’une fois, la photo affichée sur mon écran, que j’ai reconnu avec ses : «Un deux trois, mystère de gymnastique, l’ancien scout qui dormait en moi.

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Le temps file. Cachou le brave, risque un petit coucou avant de vous dire, à bientôt.

PEGGY’S COVE À L’INFINI

PEGGY’S COVE, NOUVELLE ÉCOSSE

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Un peu plus haut un peu plus loin

Je veux aller encore plus loin

Laisse mon bras et tiens ma main

Je n’irai pas plus loin qu’il faut

(Extrait de la chanson-Paroles de Jean-Pierre Ferland)

Merci Sinead pour cette photo qui vaut mille mots

et cette chanson qui m’accompagne à souhait.

 

OBJET DE MON LABEUR, MA CORNEILLE

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Voici l’objet de mon labeur!  Une corneille que je prénomme Farina, en souvenir de ma jolie poupée au visage et au corps d’ébène du temps de mon enfance.

Il y a une semaine, ma « Corvus brachyrhynchos » planait allègrement au haut du ciel, se perchant à volonté dans les bois de haute futaie ou à la cime des sapins les plus élevés des alentours du Refuge.

Vous devinez la suite . Curieuse de voir à l’oeil nu cet oiseau de malheur, affublé de bien des maux, aux proportions impressiononantes: 40 à 50 cm de longueur; 88 à 104 cm d’envergure pour un poids de 418 à 675 grammes pour le mâle, je décide de l’attirer dans mon giron et observer de visu les critères qui font dire que la corneille est sans doute l’oiseau le plus intelligent qui soit.

On dit qu’elle peut compter jusqu’à trois ou quatre et semble posséder un langage et une structure sociale complexe. Plus encore selon une étude menée par des chercheurs de l’Université de Washington, les corneilles sont capables d’identifier des visages humains et se souvenir si l’un d’entre eux représente une menace pour elle.  Elles seraient même capables d’enseigner aux corneilles de leur groupe à reconnaître ces visages dits dangereux. (Ref: Wikipedia).

Depuis quelques jours, (cinq ou six tout au plus) plutôt que de bayer aux corneilles, je m’évertue à imiter ses croassements rauques, à l’attirer et à scruter ses timides allées et venues.  Je l’interpelle, un bras tendu devant moi, lui faisant miroiter de généreuse « bouchées » de pain de mie.

Un beau matin, dans un vombrissement d’ailes à fendre l’air, elle quitte son point d’observation, prend son envolée et vient atterrir dans un fracas sur le pignon de notre toit. Elle est là, enfin! au dessus de ma tête.  Elle regarde autour d’elle, je lui parle, je l’invite, elle hésite puis repars sans rien. La partie n’est pas gagnée.

Dans les jours qui suivent, elle revient, fait entendre ses cris toujours aussi gouailleurs pour annoncer sa présence Je lui réponds sur la même note ou presque. (Avis aux oreilles chastes et pures, pardonnez mon outrage). la « corvidée » répondant à mon appel, prend son courage à deux pattes et ose descendre piquer le morceau de pain placé par terre et repartir le bec plein.

Aujourd’hui, je viens de marquer un premier point vers ma conquête. Ma sombre corneille perchée dans ses « hauteurs », se lance et au bout de son envol, atterrie cette fois, sur la rampe de la galerie. Je suis assise devant mon ordi, à deux mains d’elle, on se zieute, l’appareil photo est placé à portée de doigt, une bouchée de pain l’attend. Je lui parle tout doux. Merveille, elle est là, juchée sur ses hideuses pattes noires déposées sur ma table.  Une seconde plus tard, elle s’envole avec la becquée de pain. 

J’en suis estomaquée, comme si ça ne se pouvait pas. la célèbre photo sur la table sera pour la prochaine visite.

 

 

ENTRE DEUX MONDES

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“Arrêtes de parler grand-maman, tu m’empêches de penser » m’ordonne mon petit-fils William, d‘une voix ricaneuse, tandis que je tente désespérément de décrire le machin que je porte devant les yeux, alors que lui, de son côté, s’affaire à ouvrir ma page Facebook, pour voir la photo et enfin, savoir de quoi je parle. On se comprend?

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Une fois de plus, je ris aux éclats. « Jamais je n’aurais osé interpeler ma grand-maman de la sorte sans mériter un “voyons fillette, ce n’est pas ainsi que l’on s’adresse à sa grand-mère. »

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Quelle chance. J’en suis arrivée là, dans la vie. D’emblée, je peux faire appel aux connaissances et compétences de l’un ou l’autre de mes neuf petits-enfants. Par bonheur, ils sont tous heureux de me dépanner, de me renseigner. Je n’ai qu’à lancer un: « grand-mère en détresse »,  sur leur iPhone ou les rejoindre sur Facebook, et la réponse ou la solution arrive via internet sur-le-champ ou presque… La bonne par surcroit!

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« Cé-ti » pas merveilleux de vivre entre deux-mondes?

 

UN CHEF-D’OEUVRE DE LA NATURE

Coucou c’est moi en ce dimanche pluvieux.

« C’est à boire debout!» Un temps gris, un temps maussade, un temps qui vous tend du temps pour lire, écrire, bloguer.

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À ce propos, regardez-moi ce champignon. Serait-il un coprinus atramentarius? (coprin noir d’encre) ou un coprinus comatus? (coprin chevelu) Je compare ma photo à celles illustrées dans « Faune et Flore ». Je ne saurais dire si c’est le même champignon. j’aimerais savoir. Je fais appelle aux connaisseurs.

Je vous souhaite une excellente semaine et que le soleil chasse les nuages et brille à nouveau.

Pierrette