Catégorie : Vacances
LÀ OÙ NOUS SOMMES
« Ôte-toi de mon soleil».
Diogène n’aurait pas à prononcer cette phrase célèbre.
Il quitterait son tonneau et viendrait nous retrouver, un jour de plus, sur le sable chaud.
Nous sommes sur l’île Hatteras, une des îles formées par un banc de sable au large de la Caroline du Nord, Etats-Unis, dans ce qu’on appelle les Outers Banks. Cette île est un mince ruban de sable, variant de quelques centaines de mètres à quelques kilomètres, séparant l’océan Atlantique de la Baie de Pamlico.
Ce coin de paradis estival fait 80 km de longueur, sa superficie est de 85 56 km2 et forme un arc qui n’a cependant que 68 km du nord au sud, ce qui en fait la plus longue île des Etats-Unis continentaux.
JE VOULAIS VOIR LA MER, LA MER…
Coucou c’est moi sur le balcon, face à la mer. C’est l’Atlantique alors je regarde au loin, très au loin, et je me dis que vous êtes là, de l’autre imperceptible côté, et que les vagues qui s’écrasent sur la plage m’apportent un peu de la France. Quel bonheur! Oui quel bonheur d’avoir mon inséparable ordi au bout de mes doigts pour communiquer et garder contact. Vive le progrès.
Notre maison perchée sur ses talons hauts.
Petits poissons deviendront grands….
Quelques baigneurs de notre tribu ont envahi la plage et surveillent, grand-père et Sinead, nos deux pêcheurs de fortune qui taquinent les minis poissons. (Florida Pompano) selon les « connaisseurs ». Pas de quoi faire un repas.
SUR LA PLAGE ENSOLEILLÉE
Dix-huit heures de route plus tard, l’arrivée triomphale à Cape Hatteras, Caroline du Nord.
À bientôt
LA MER M’A OFFERT SA CARTE DE VISITE…
JE VOUS REVOIS LÀ-BAS
PÊCHER EN HAUTE MER, POURQUOI PAS?
Cette année, que dirais-tu si nous allions à la pêche en haute mer avec les moussaillons?
L’homme de ma vie me regarde une fois de plus les yeux grands comme des huards. (La grandeur d’un dollar canadien) il est estomaqué (du moins, j’ai l’impression). Les yeux reprennent la forme (c’est déjà une bonne chose). Il attend mon plaidoyer qui justifiera les dix-huit heures de route qui nous séparent de « Cape Hatteras » en Caroline du Nord, USA, la location d’un chalet avec vue sur l’Atlantique, la réservation d’un bateau, (capitaine et second-maître compris) et tout ce que suppose une aventure du genre.
J’ai les arguments qu’il faut pour le faire fondre comme du beurre dans la poêle : l’âge, notre âge. Pendant que nous sommes encore capables (sans ajouter physiquement et mentalement pour ne pas le déprimer) et que nos moussaillons acceptent encore de partager des vacances avec nous lui dis-je. Je pends soin de faire suivre mon exposé d’un long silence pour le laisser prendre conscience de nos âges.
Et puis, si j’éveillais en lui le marin qui sommeille? Cette fois, mon vieux loup de mer n’aura pas à conduire le sidewinder et ses 135 forces sur la rivière des Prairies encore moins Pippen II. sur la voie maritime du Saint-Laurent. Pas plus qu’il n’aura à démêler nos lignes à pêche, détacher les poissons et remettre un appât. Si j’en crois son sourire, il ne regrette rien de nos périples en eau calme ou agitée en compagnie des moussaillons
(à lire nos périples sur mon Blog : catégorie vacances.
Je vois déjà dans son regard, le bourlingueur s’imaginant en train de mouliner à en perdre le souffle, pour enfin voir surgir des vagues un énorme poisson exotique qui finira en sushis à la grande joie de ses héritiers.
Tu crois que les moussaillons aimeraient vivre une journée de pêche en haute mer?
J’ai fait un petit sondage auprès d’eux. Nous n’avons plus qu’à choisir la date du départ.
La pêche sera bonne. Grand-père évoquera une fois de plus ses souvenirs de marin du temps de sa jeunesse. Moi, je dis mission accomplie et vous reviens saine et sauve avec des photos qui en diront long.
Grosses bises à tous et à bientôt!