Hier je vous promettais la photo d’une belle et authentique cabane à sucre « familiale » : voici la cabane à sucre de la famille Éthier située à Mirabel, reconnue pour sa table exquise et gargantuesque.
Je vous présente Sylvain, notre acériculteur et patron de l’érablière entouré de ses produits maison : sirop, tire, beurre et sucre d’érable, sucre en forme de pain de sucre, bonbons et j’en oublie…
Mario, notre invité et bien-aimé banquier, offre l’apéro «du rang des belles amours» appellation d’origine inspirée du nom du patelin où nous allons cueillir les cerises à grappes. Cet élixir qui connaît un franc succès est mis en bouteille chez le producteur : l’homme de ma vie.
Pour nous, le temps des sucres est un temps de retrouvailles.
Chaque année, nous proposons un thème. Cette année c’est le foulard. Il offre à nos invités l’occasion de révéler un côté caché de leur personnalité : une passion, un rêve, une réussite, une appartenance.
C’est aussi l’occasion de nous coller les uns aux autres.
La spectaculaire omelette soufflée tant désirée fait place à la soupe aux pois.
Sur la table très familiale, entourant la pièce de résistance (l’omelette) circulent allègrement les plats de : bacon croustillant, fèves au lard, oreilles de crisse, jambon à l’érable, pommes de terre rissolées, marinades maison : Betteraves, cornichons oignons, ketchup. Cretons, pain de ménage, le tout arrosé de sirop d’érable.
Jean-François, notre bel accordéoniste « à ses heures » nous enchante en jouant des airs familiers.
Au dessert, pourquoi pas un air d’opéra (Carmen) chanté par notre chaleureuse nièce, Geneviève Després, notre mezzo-soprano qui fait trembler les murs.
Après les célèbres grands-pères au sirop et les crêpes bien dorées, c’est le temps de déguster la tire d’érable sur la neige.
Le temps des sucres est aussi l’occasion de réchauffer nos amitiés.
Pour savourer pleinement ce rituel printanier qui entoure le temps des sucres, il est bon de se rappeler l’origine.
On dit qu’avant les années 1700 les Amérindiens savaient déjà, extraire la sève de l’érable et la concentrer et que, les premiers colons apprirent d’eux la fabrication du sucre d’érable.
De nombreuses légendes toutes plus savoureuses les unes que les autres racontent comment les Amérindiens découvrirent le secret « de cet arbre qui pleure du sucre en larmes de cristal »
Je vous livre à ce sujet les propos de Marie-Victorin, grand naturaliste et savant québécois, auteur illustre de « La Flore laurentienne ».
Marie-Victorin affirme carrément que les Amérindiens apprirent de l’écureuil roux l’existence du sirop et de la tire d’érable. En effet, lorsqu’une branche d’érable à sucre casse sous le poids du verglas, la blessure causée coule au printemps. De cette entaille naturelle, la sève suit toujours le même trajet parfois même jusqu’au pied de l’arbre. Jour après jour, le chaud soleil printanier évapore l’eau et il ne reste finalement qu’une « trainée » de tire d’érable que les écureuils roux lèchent goulûment.
Pour en savoir davantage visiter:http://www.erabliere-lac-beauport.qc.ca/musee/ :
oh! quel regret d’être si loin et de ne pas pouvoir partager ces instants de rare bonheur dans la cabane à sucre, je ne serais sans doute pas le dernier des becs sucrés, et côté ambiance et chaleur, tu crées des envieux, merci pour cette note si chaleureuse,
que sont les oreilles de crisse?
je retiens acériculteur, peu connu par chez moi,
mille baisers , de la p’tite cousine du Béarn, qui lècherai bien une petite tire sur la neige, françoise
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Ta note est toute de … douceurs, tu fais envie ! ça m’a l’air de ne pas manquer d’ambiance ! moi aussi j’ignore ce que sont les oreilles de crisse (oreilles de cochon ?)
Bisous tout plein
Biche
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La chaleureuse ambiance était au rendez-vous et cette omelette soufflée bien appétissante ! Il y avait le choix pour faire la fête , et du chant et de l’accordéon …… Merci Pierrette pour tes photos et tes reportages , , ton blog est très interessant .
Grâce à toi nous connaissons une partie de vos habitudes et nous vous envions un peu !
Ce qui est amusant c’est que tout près de chez moi , il y a un village » Mirabel « , dans les côteaux , qui a une spécialité fruitière , notamment sur les melons , et les pruneaux d’Agen ! Beaucoup de vergers et du raisin (chasselas de Moissac !…. Ce n’est pas la saison , sauf pour les pruneaux qui sont vendus séches et fourrés !
Bon dimanche Pierrette ! gros bisous ! huguette
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Bonjour Pierrette
Que c’est chouette ces repas de famille, des journées qui marquent
Qui a fait la cuisine pour 75 personnes?
Les oreilles de crisse c’est du chinois pour moi, ainsi que la petite tire sur la neige, dommage que tu ne peut pas nous en faire profiter, je bave devant « au figuré »
bon dimanche
bisous Anne-marie
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bonsoir
facile à imaginer l’ambiance qu’ il doit y avoir une fois tout le monde réuni !!! en plus tout à l’air délicieux
ça nous manques des fêtes et rasemblements
comme chez vous
bernadete
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Eh bien, c’est super, toutes ces photos de réjouissances gasstronomiques et amicales. Comme dit Framboisine, on est bien malheureux d’être si loin de toi pour goûter toutes ces bonnnes choses, dans l’amitié, et la musique.
Amitiés
Jean-Louis
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comme vous etes chanceux de licher la palette avant nous les gaspésiens!ici ce n’est pas encore commencé mais nous ne perdons rien pour attendre!cette omelette a l’air tellement bonne!j’en mangerai et des oreilles de crisse aussi et tout le reste qui garni la grande table.Sucrez vous le bec!salut nath
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Merci Pierrette pour cette ambiance si chaude d’une réunion de famille, élargie aux amis proches ! Faire la fête est toujours un plaisir. J’aime beaucoup cette histoire d’écureuil qui vient licher le sucre !
Je vois qu’il y a des différences entre les dates où les érables coulent entre la Gaspésie et chez toi. Mais la même envie de se retrouver autour d’une belle table.
La tienne fait plaisir à voir !
Joyeux printemps maintenant !
Bises du grillon
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« nous coller les uns aux autres »…j’aime bien l’expression; je participerais volontiers à cette fête, avec ma clarinette
bon appétit
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