Aujourd’hui, le thermomètre a grimpé jusqu’à 25 C. Ce n’est pour autant le temps des lilas pas plus que celui du muguet. Il faudra patienter encore quelques semaines.
« Patience, patience dans l’azur, chaque atome de silence est la chance d’un fruit mûr » dirait Paul Valéry.
C’est ce que fait mon rocher. Petit à petit, il reprend vie et se couvre de mousses de toutes espèces. Le lichen, plante aux mille vertus règne en maître au profit des chevreuils qui s’en gavent abondamment. Bientôt, ils se délecteront de bleuets puis de quatre-temps. Ce rocher est le McDo des chevreuils.
En marchant, les yeux rivés au sol, pour voir poindre les jeunes pousses de sapins et d’épinettes, surprises! j’ai trouvé une balle de golf qui a dormi là, sous la neige.
L’hiver, sa neige et sa froidure, ne sont pas loin derrière. La preuve? Voyez ce qui demeure de notre « or blanc ». Une trace, vestiges de la piste où avait lieu la coupe caribou qui a valu à notre tribu, les plus beaux plongeons acrobatiques qui soient.
Bon dimanche à vous tous. Moi, c’est l’heure d’aller dormir sous la couette.
A l’heure du petit déjeuner au thé d’érable , tu profites encore du milieu de ta nuit,
quand tu ouvriras et l’oeil et l’ordi trouve ainsi un bonjour du Béarn, sous une froide pluie, qui trouble la floraison des iris, des lilas, des muguets, des roses, bien parties,…
Pierrette au milieu des lichens nourriciers et des premières jeunes pousses, je t’embrasse
Bientôt les grandes chaleurs
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J’espère que tu as passé une bonne nuit, en Bretagne le thermomètre a dégringolé et on a un petit 12° avec de brusques averses. Bisous Pierrette
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Bonjour Pierrette,
J’aime bien to expression de Mc Do pour chevreuils pour dire qu’il sont obligé de se contenter de ça parce qu’il n’ont rien d’autre.
Tu sais, ces jours ci, les yeux sont rivés sur une exploitation industrielle alimentaire au Mexique, une porcherie gigantesque de la société américaine Smithfield, déjà mise en cause en 2006 dans un élevage porçin en Roumanie.
Les « maudits français » que nous sommes n’aiment guère ces fermes où plusieurs dizaines de milliers d’animaux sont concentrés, véritables bombes à microbes en cas d’épidémie. Les virus se transmettent d’un animal à l’autre, peuvent muter rapidement et résister peu à peu aux traitements d’antibiotiques et autres vaccins.
J’espère que tes chevreuils vont rester en bonne santé aux « Restos du Cœur » et que ton fanfaron s’est bien rétabli de sa blessure.
Bises du grillon
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