Devant les images d’horreur qui nous parviennent d’Haïti et pour avoir vécu le tremblement de terre de Mexico en 1986, je me permets de vous livrer un extrait du reportage que j’ai rédigé à l’époque.
VICTOIRE DE LA VIE QUI VEUT VIVRE
Onze heures, dimanche vingt-deux septembre. Figés devant la grille qui nous sépare de l’hécatombe qu’est l’hôpital Juarez où sont ensevelies vivantes des centaines de victimes (patients, infirmières et médecins,) les larmes nous montent aux yeux. Le spectacle est déchirant. Nous n’avions rien imaginé de semblable lorsque tout à coup, près de nous, un militaire chuchote qu’on vient de sortir un premier bébé encore vivant. Merveille! Ni la poussière grise qui monte des ruines et embrume l’atmosphère, ni l’odeur qui se fait plus prononcée, plus rien ne retient notre émotion. L’espace d’une seconde, c’est l’allégresse. Miracle de la vie!
Par la suite, les secouristes arracheront d’une mort certaine dix ou onze autres chérubins, sûrement nés dans la nuit du dix-huit. Fatalité, ils portent tous au poignet le nom de leur mère sans doute morte dans le séisme. L’absence de bruit, de lumière et de toute autre stimulation aurait eu un effet sur le métabolisme des nouveaux nés les plongeant dans un état d’hibernation dont l’effet est de réduire le besoin normal d’oxygène et de glucose dans le sang. C’est ce que prétendent les spécialistes, sans pour autant vouloir l’affirmer.
Est-ce à dire que cette victoire de la vie sur la mort dont nous sommes les témoins répond à cette force implacable de la nature de se perpétuer jusqu’à la fin des temps?
Il est midi. Le soleil plombe toujours sur ce qui reste de la ville maintenant assoiffée, déshydratée. Au milieu du bruit constant des sirènes stridentes, lugubre confusion, il y a l’Angélus qui sonne…
Tandis que nous quittons le quadrilatère funèbre, je veux m’accrocher à la « nouvelle » des bébés miracles qui me donne le courage de murmurer « Tant qu’il y a vie, il y a espoir »
Bonjour Pierrette,
Nous sommes tous désoeuvrés devant cette nouvelle catastrophe. Espérons que tout ce qui s’est mis en marche afin d’aider tous ces gens sera là assez tôt pour sauver un maximum de personnes, nourrir les rescapés car cela va devenir très urgent, les soigner, les vêtir. Si ensuite les états riches pouvaient remettre sur pied cette république qui a tant de malheureux et aider à organiser enfin leur vie.
Bises bien tristes ce matin
Gneviève
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Bonjour Pierrette,
J’ai vu que le Canada se mobilisait aussi fortement pour venir en aide à ce pays.
Comment tout cet afflux va t’il arriver à se coordonner
dans Port au Prince où les autorités ont disparu.
Pourvu que le pillage ne prenne pas le dessus sur l’urgence de secourir les personnes ensevelies !
Bises
Christian
Nous étions au Maroc lors d’un tremblement de terre. L’angoisse ressentie est indescriptible ! Celui de Mexico était analogue à celui d’Haïti.
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Désemparés, impuissants, nous ne pouvons qu’assister tels des voyeurs à la tragédie de ces pauvres gens, ce petit pays s’en remettra t-il bien sûr tant qu’il y a de la vie… mais en ce moment la mort domine et plane sur les éventuels survivants emmurés
ESPOIR….
Bisous Pierrette
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Joli ton reportage, il nous fait bien voir ce qu’on doit ressentir en de telles circonstances.
Et tu es plus à même que nous de juger de ce qui ce passe là bas, mais j’avoue que je suis plus qu’émue quand je vois tous ces reportages aux infos.
Quelle tristesse…..
Bonne soirée pierrette
Anita.
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Ton reportage était bouleversant et il se termine avec une note d’espoir .merci pour ton témoignage .
Nos pensées et nos prières sont souvent du côté d’Haîti , mais nous sommes impuissants devant tant de souffrance.
bonne année à toi et tous les tiens . bises huguette .
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Bonjour Pierrette
J’imagine même pas ce que l’on peu ressentir quand on échappe à un tel drame.
Avec HaÏti,tous tes souvenirs surgissent .
Que de souffrances , et nous sommes impuissant !
bonne journée
bisous
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Coucou Cousine !
Poignant ton témoignage avec une petite pincée d’espoir .
J’espère que ces bébés devenus grands ont trouvé une famille aimante après ce drame même bébés ils l’ont ressenti dans leurs corps . Haïti c’est horrible et c’est là que l’on se dit que nous avons de la chance dans nos pays .
Bon samedi bizoux Françoise !
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Tu as bien résumé la situation, la douleur, l’anéantissement et l’espoir qui doit nous guider pour survivre; Bises de miche toujours bouleversée par ces catastrophes destructrices de vies humaines, du patrimoine culturel d’un pays. Bises de miche
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