Ce matin, il pleut « à boire debout » sur Montréal et à Tremblant. Le thermomètre indique plus 10 C. Le peu de neige reçue est en train de fondre comme du « beurre dans le poêlon. »
Le regard perdu dans la brume, dans notre refuge esseulé et silencieux, tandis qu’une pluie dévastatrice découvre et fragilise le sol, présage d’un verglas redouté, je suis en train de me dire : « Étrange! Nous parlons d’abondance de ces petits et grands bonheurs qui ensoleillent nos vies, nous les montons en épingle, nous les projetons sur la place publique comme des trophées, comme si la vie était au beau fixe et que la bonne fée nous protégeait depuis le berceau. »
Rarement, nous affichons ces petits malheurs qui assombrissent ou contrarient nos quotidiens. Ils sont pourtant aussi nombreux que les petits bonheurs. Nous photographions les moments de joie, les sourires, les regards qui en disent long. Rarement, nos malheurs, nos peines, les événements tristes ou douloureux. Pourtant ils sont là, omniprésents dans nos vies : le décès d’un être cher, l’annonce d’une maladie grave, la perte d’emploi de l’un des nôtres, la discorde, l’abandon. Autant d’épreuves dont nous ne sommes pas à l’abri ni épargnés.
La pluie ne cesse de tomber. Les carreaux sont couverts de larmes. Le ciel est gris.
En attendant le retour du soleil, souvenons-nous que
« le bonheur c’est comme du sucre à la crème, si on en veut, on s’en fait ».
Très beau proverbe Pierrette et si vrai, nous sommes ainsi faits ne voulant garder que le meilleur, garder sa dignité, faire croire aux autres que tout va bien peut-être pour ne pas les alarmer
Le bonheur en tant que tel n’existe pas, il se crée, chacun a son idée du bonheur qui n’est pas forcément celui de l’autre, certains s’ennuieront là où d’autres s’amusent
Et les ennuis personnels n’intéressent pas les autres ou si peu
Alors rions de nos petits bonheurs comme de nos petits malheurs, la vie est ainsi faite ni complètement rose,ni complétement noire
Bisous Pierrette et plein de bonheur
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Bonjour Pierrette,
Si chacun de nous se mettait à raconter les côtés sombres de sa famille, il y aurait bien des surprises. Je ne connais pas de groupe familial qui soit épargné, comme tu le soulignes et parfois bien profondément.
Mais la vie est si précieuse que celui qui ne la saisit pas à bras le corps, avec ses épines et ses parfums, ne peut être heureux.
Je t’embrasse, en gardant précieusement cette expression : pleuvoir à boire debout !
Christian
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Oui tu as raison pierrette, la vie est faite de petits bonheurs mais aussi beaucoup de petits malheurs même si quelque fois il ne sont pas grave, nous gachent la vie.
Souvent on garde ça pour nous on se dit que ça ne peut pas interesser les autres, mais on a peut êre tort …
Bonne journée Pierrette.
Anita
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Il est vrai qu’en règle générale nous gardons nos soucis pour nous. Pourquoi aller raconter à des personnes que nous ne connaissons pas ou peu ce qui nous rend malheureux. Surtout sur un blog. Le rhume du chat, oui, bien sûr. Ou alors si cela peut intéresser plusieurs personnes.
Le mieux est de continuer le « ça va ? » « oui, ça va, merci ».
et de raconter les anecdotes distrayantes.
Il peut arriver, parfois, que quelqu’un ait besoin de parler. Il faut aussi le comprendre et dans la mesure du possible l’aider. Je n’ai rien contre, bien au contraire. Se « lâcher » comme j’ai l’habitude de dire, cela fait du bien. Il faut que cela « sorte ».
Voilà, tu as eu mon point de vue.
Quant au temps qu’il fait, ma foi, soit nous restons morose comme lui s’il est gris, soit nous avons envie de rire et sortir parce que le dieu soleil est présent.
Bises de mon petit coin d’Essonne
Geneviève
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Recoucou cousine !
Cela me console ce que tu écris car je me sentais seule dans mes soucis quotidiens . J’ai beau faire la fofolle mais c’est moins le clown triste , hi ! Et l’hiver accentue ces moments désagréables . Vivement les fêtes que l’on s’amuse en famille ou entre amis .
Bizoux Françoise !
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J’aime beaucoup ces textes profonds, écrits pourtant de façon simple, naturelle …
J’aimerais tant … visiter le Québec ! …
Loïc
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j’aime bien ta facon d’ecrire lequébec c’etait mon reve hélas maintenanje ne peux plus si bien marcher dans un autre monde peu-etre
bisous jacqueline pres de l’ocean
charente-maritime
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brrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr!
je ne t’envie pas; pourtant ça n’est pas vraiment du beau temps chez les gascons
bises
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ça fait quand même du bien parfois de confier quelques soucis.. et on s’aperçoit comme dit Christian que dans chaque famille … Si je n’évacuais pas parfois je serais dépressive ou agressive peut⁻être.
ça me permet de rester agréable avec l’entourage en toutes circonstances. J’ai un mari discret, peu bavard et j’aimerais parfois qu’il se laisse aller ; ça irait mieux dans sa tête. Bises à toi. Miche
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