QUI VA À LA CHASSE, PERD SA PLACE

 

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Les retours au bercail vous réservent parfois des surprises. Il y a des lunes que l’homme et vous regardez grandir l’enfant chéri, votre exotique de cactus. Depuis quelque temps, vous remarquez chez lui une certaine crise de croissance. Vous le soupçonnez de vouloir toucher le plafond de votre chambre. Lorsqu’il a atteint ses deux mètres de hauteur, vous avez pensé qu’il faudrait bien faire quelque chose sans quoi il risquait de perdre pied et peut-être de vous rejoindre dans votre lit, en cours de nuit. Ce qui devait arriver arriva, mais pas dans le lit.

En revenant de votre refuge, l’homme étant à la chasse avec Général garde-à-vous (Guillaume le filleul), vous vous dirigez vers la chambre nuptiale déposer vos petites choses et, qui est là, allongé de tout son long, le long de votre lit,  et de votre côté évidemment?

Vous avez tout compris. L’homme aux mille épines. Votre vénérable cactus.

Le fidèle compagnon n’a pas l’air malheureux. Il repose paisiblement sur la moquette, sans une blessure. Juste à penser aux épines, les blessures c’est vous qui risquez de les subir le moment venu.

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« Qui va à la chasse perd sa place », déclarez-vous d’une voix ferme, à votre chasseur, sur son portable, au fond des bois de l’Abitibi. Pour lui tourner le fer dans la plaie, vous ajouter que celui qui dort à vos côtés attend son retour pour reprendre docilement la sienne, sa place.

Vous  terminez  en lui disant mielleusement: « Qui en revient, reprend son bien. »

 

8 commentaires sur “QUI VA À LA CHASSE, PERD SA PLACE

  1. Eh bien dis-donc ! Quel morceau ! Il s’est effondré parce qu’il devait être devenu trop lourd. Il te faudra sans doute le couper en morceaux pour en faire plusieurs pots. Mais là, tu auras intérêt à mettre des gants épais pour te protéger des épines.
    Bisous,
    Aliette

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  2. Mais Pierrette ce n’est pas prudent d’avoir une telle plante à côté de ton lit, imagine si en pleine nuit tu l’avais reçu sur toi, tu aurais pu croire que c’était le diable qui t’emportait avec ses griffes
    Et comme la chanson de Jacques Dutronc tu pourrais chanter : Dans mon lit il y a des cactus aie aie aie ! ouille
    Bisous Pierrette

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  3. Comment Bob a t’il réagit à ton message … il est revenu en courant ??
    bisous de Chateauroux !!
    Bien beau ce cactus mais dangereux !!

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  4. Il savait que son rival dormait sur le sol, donc…Il est revenu sans trophée mais tellement heureux d’avoir partagé des heures impayables avec son petit-fils. Je te confie un secret: c’était plus la présence auprès de son petit-fils et le plaisir que celui-ci lui avait fait que la chasse qui le comblait.
    Ma chère Nicole, si jamais tu passes par ici pas de braisé de chevreuil.
    Amitié et grosses bises à vous deux.
    Pierrette

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  5. Bonjour Pierrette
    De quoi avoir un peu de piquant dans tes ébats nocturnes !! Mais de là à torturer le pauvre chéri au cours de sa partie de chasse en lui parlant d’un rival dangereux, je suis persuadé que tu ne l’as pas fait !
    Maintenant, reste à le mettre sur roulettes, comme le figuier, avec un tuteur pour s’occuper de lui, ou de le fortifier en mélangeant un peu de plâtre ou de ciment à son engrais pour le faire tenir raide et droit.
    Bises du grillon

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