LE REFUGE EN FÊTE

 

 

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Une fois la porte refermée sur les dernières poignées de main, les au revoir, les câlins, les bisous, les je t’aime, et les revenez bientôt. Par habitude, vous vous dirigez vers votre fauteuil préféré. Le doux, le moelleux, qui vous enchâsse comme dans un écrin. Vous prenez une grande respiration en fermant les yeux, pour les ouvrir quelques secondes plus tard.

Mission accomplie, pensez-vous? Chaque fois que vous accueillez parents ou amis, c’est le bonheur respiré à pleins poumons.

Puis, le silence revient à charge et, sournoisement, vous envahit. Un silence habité de cris d’enfants, d’éclats de rire des plus grands, de joie des adultes. Comme ce parfum, rappelant une présence. Ils sont partis, mais ils y sont encore. Autour de vous restent les objets oubliés ou abandonnés en attente d’un retour. Rêveuse, vous revivez les plus beaux moments de la fête, de la rencontre. Cette rêverie porte votre regard sur le bracelet oublié sur la table à café par l’une de vos princesses.

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Dans un coin de la salle familiale, une boîte gonflée de livres et de jeux éducatifs, de tante Sonia à l’intention de preneurs éventuels.

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Près de la fenêtre, une étrange petite chose destinée à asseoir Arthur pour mieux nous tenir compagnie.

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Là, l’appareil photo du cousin, le pull d’un frileux. La girole de Rachel votre petite-fille.

« Ce qui reste sans eux, c’est encore eux. » Ce que chante Bachelet ne peut être plus à propos.

Tout cela pour dire que vous n’aimez pas, particulièrement, ce vide que créent les départs, entrainant une sorte de vague à l’âme. Heureusement, il y a les photos souvenirs…

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Il y eut le baptême de Charlotte célébré sous les regards attentifs des nombreux cousins et cousines.

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Suivit le méchoui en l’honneur d’Arthur et de Charlotte.

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Sous l’œil vigilant des générations montantes, le tournebroche alla bon train tandis que l’agneau et le cochon de lait connurent un succès bœuf auprès des quelque soixante-dix-huit invités.

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Le week-end de l’Action de grâce, un moment fort de l’année, fut l’occasion de réunir, durant quatre jours inoubliables, frères et sœurs de l’homme de votre vie, tous octogénaires ou presque. On se sert les coudes autour d’une table longue à n’en plus finir. C’est le bonheur total. 

6 commentaires sur “LE REFUGE EN FÊTE

  1. Coucou ma cousine !
    J’ai des frères et soeurs , cinq , mais nous n’avons pas eu beaucoup d’enfants et quand on se réunit nous sommes une vingtaine à tous cassé car nos petits enfants encore moins nombreux et j’aime la famille nombreuse , j’admire ta famille ma cousine , bon j’ai encore des années et cela peut changer . Ici temps gris malgré deux beaux jours ensoleillés avant . Bonne journée et des gros bizoux dans ton pays loin là-bas de la Fanfani !!!!

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  2. Une grande réunion de famille dans votre joli refuge….. surement le bonheur total.
    Quelle belle famille vous avez et quelle joie pour vous de tous vous rencontrer à l’occasion de cette grande fête de l’Action de Grâce.
    Merci de nous faire partager ce moment.
    Bonne journée
    Bisous
    Anita.

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  3. Bonsoir
    Comme je te comprends. Réunir autour d’un même foyer tout ce monde, petits et grands, c’est une bénédiction qui n’arrive pas souvent.
    Quelque soit la circonstance qui en donne le motif, il faut profiter de ces heures tissées ensemble pour en faire un grand filet rempli de bonheur. Et chacun des présents aura aussi rempli sa mémoire d’échanges avec untel ou untel, avec une cousine ou un oncle. C’est comme cela que se soudent les familles heureuses;
    Que l »esprit saint vous réunisse le plus souvent possible, à vous tous qui le méritez tant !
    Je vous embrasse tous
    Christian

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  4. Mon cher Christian, merci de ce temps que tu m’accorde en me lisant. Rassembler ma famille, réunir mes amis, pour moi c’est essentiel. Frères et soeurs de Boby ont vécu quatre jours mémorables. Ils ont renoué avec leur enfance, évoqué des souvenirs, des anecdotes. Juste à les voir et les entendre valait les efforts de préparatifs. Je trouve l’énergie pour les choyer. C’est le bonheur total pour moi de les voir heureux ensemble. Autour d’eux mes jeunes découvraient ce que oncles et tantes étaient à leur âge. « Cé ti pas merveilleux »
    Je t’embrasse une fois de plus et je vais raconter à Boby qui t’apprécie et parle de toi souvent se demandant quand on te verra.
    Pierrette

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  5. Le WE dernier nous étions en famille, une soixantaine autour de la soeur à Henri qui est venue des USA … ensuite le vide … c’est vrai mais pensons a ces belles journées passées et regardons les photos!!
    gros bisous a tous les 2

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