c’est jours qui te semblent vides…

Normal
0

21

false
false
false

FR-CA
X-NONE
X-NONE

/* Style Definitions */
table.MsoNormalTable
{mso-style-name: »Table Normal »;
mso-tstyle-rowband-size:0;
mso-tstyle-colband-size:0;
mso-style-noshow:yes;
mso-style-priority:99;
mso-style-parent: » »;
mso-padding-alt:0cm 5.4pt 0cm 5.4pt;
mso-para-margin-top:0cm;
mso-para-margin-right:0cm;
mso-para-margin-bottom:10.0pt;
mso-para-margin-left:0cm;
line-height:115%;
mso-pagination:widow-orphan;
font-size:11.0pt;
font-family: »Calibri », »sans-serif »;
mso-ascii-font-family:Calibri;
mso-ascii-theme-font:minor-latin;
mso-hansi-font-family:Calibri;
mso-hansi-theme-font:minor-latin;
mso-fareast-language:EN-US;}

 

 1-CIMG9442.JPG

Mars, l’interminable où rien ne se passe, semble-t-il.

Derrière soi, il y a bien les derniers tintamarres d’un carnaval en folie avec son Mardi gras endimanché.

Devant, à perte de vue, Pâques avec ses promesses de vie et ses tulipes à fleurir.

Et, pendant ce temps-là, il y a l’hiver qui s’étire jusqu’à empiéter sur le carême, pesant lourd sur nos esprits et nos corps transis.

« Ces jours qui te semblent vides

Et perdus pour l’univers

Ont des racines avides

Qui travaillent les déserts »

Ces très beaux vers extraits de « Palme » de Paul Valéry n’ont jamais été aussi à propos qu’à cette époque de l’année.

Jamais aussi à propos, car, au moment où dans le secret des dieux, pour assurer la récolte à la chaude saison, dévotement, plusieurs d’entre nous, préparent déjà les semis.

Pourquoi ne pas nous inspirer de la nature et s’offrir un temps d’arrêt pour réfléchir sur soi; pour se mieux connaître; pourquoi pas.

Un temps d’arrêt, qui invite à une prise de conscience exceptionnelle de son « moi », de son être et de son devenir.

Un temps d’arrêt qui devient un exercice d’objectivité où l’ambivalence n’a pas de place en se demandant :

Qui suis-je? Pourquoi je suis ce que je suis? Que serais-je si?

À la fin de ce mois interminable, propice à la semence d’un regain de vie, je souhaite que nous éprouvions le même sentiment que le poète immortel, Paul Valéry, lorsqu’il dit à la fin de son poème :

 « Tu n’as pas perdu ces heures,

Si légère tu demeures,

Après ce bel abandon :

Pareille à celui qui pense,

Et dont l’âme se dépense

À s’accroître de ses dons! »

 

Normal
0

21

false
false
false

FR-CA
X-NONE
X-NONE

/* Style Definitions */
table.MsoNormalTable
{mso-style-name: »Table Normal »;
mso-tstyle-rowband-size:0;
mso-tstyle-colband-size:0;
mso-style-noshow:yes;
mso-style-priority:99;
mso-style-parent: » »;
mso-padding-alt:0cm 5.4pt 0cm 5.4pt;
mso-para-margin-top:0cm;
mso-para-margin-right:0cm;
mso-para-margin-bottom:10.0pt;
mso-para-margin-left:0cm;
line-height:115%;
mso-pagination:widow-orphan;
font-size:11.0pt;
font-family: »Calibri », »sans-serif »;
mso-ascii-font-family:Calibri;
mso-ascii-theme-font:minor-latin;
mso-hansi-font-family:Calibri;
mso-hansi-theme-font:minor-latin;
mso-fareast-language:EN-US;}

 

3 commentaires sur “c’est jours qui te semblent vides…

  1. Coucou cousine Blanche !
    Comment tu dis l’ambivalence ? Vouais ! et c’est pour cela que tu as fait bis sur le texte. Bref ! Paul Valéry était un sage et suivons son conseil. Ici gelée le matin, belle journée ensoleillée et douce ensuite, les fleurs vont s’éclater pour faire honneur au soleil et à la douceur. Bonne journée dans ton pays loin là-bas où tu attends le printemps et des gros bizoux Doubs !

    J’aime

  2. Merci cousine comtoise, Ce matin, première chose, jouvre mon ordi et lis ton commentaire Oh horreur! Tu vois, grâce à toi j’efface le « bis ». J’ai fait clic pour inscrire ma note et je me suis envolée avec mes jeunes sans vérifier mon travail. Malheureuse! aurait dit la maîtresse.
    Gros bisous

    J’aime

  3. Pourtant les jours grandissent, la lumière du matin se fait plus vive, la nature travaille sous la neige, la terre se prépare au renouveau après le long sommeil.
    Je t’envoie par mail quelques arbres visibles du terrier, couverts d’une neige de pétales.
    Ici, nous n’avons guère le temps de méditer sur la fragilité de l’être et l’impermanence de l’univers. Tout va trop vite en ce moment
    Grosses bises.
    Christian

    J’aime

Les commentaires sont fermés.