C’ÉTAIT IL Y A 40 ANS, UN PREMIER NOVEMBRE

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La catastrophe!

Vous ne vous roulez pas par terre, à votre âge ça ne se fait plus et puis vous ne savez pas danser le breakdance. Vous ne tombez pas de votre chaise, elle a des appuis-coude. Impensable! Vous ne vous arrachez pas les cheveux, il vous en reste déjà moins qu’à vingt ans. Vous faites quoi alors! Comme au temps de votre enfance,  vous lancez un cri tribal qui fait sursauter l’homme de votre vie en train de lire sur son portable, les dernières nouvelles de la journée, (mauvaises par surcroit). En larme, vous lui annoncez que vous venez de cliquer, je ne sais plus quelle touche de l’infâme clavier, pour voir votre texte s’envoler comme un papillon. Plus rien n’apparait sur l’écran. Vous êtes devant une affreuse page blanche et vous savez, bel et bien, ce que cela signifie. Sans emprunter « les longs sanglots » d’un auteur dont le nom vous échappe, vos larmes et la voix ont touché les cordes sensibles de l’homme de votre vie. Vous cédez votre fauteuil et le clavier de malheur. Vous vous en remettez à son expertise tout en évoquant l’importance de ces notes rédigées au jour le jour, au fil des années, relatant l’historique de votre revue lancée un premier novembre.

C’était en 1974. C’était il y a quarante ans.

Pour l’instant, outre l’espoir de retrouver vos trésors épistolaires enfouis dans ce qui vous parait être « les limbes informatiques »,  subsiste  le message que vous adressiez à vos lectrices, en première, sur papier glacé, imprégnée d’une enivrante odeur d’encre fraîche, parfum à jamais gravée dans votre mémoire. La vôtre, Celle-là même qui résiste à l’usage et au temps.

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LA REVUE DES FERMIÈRES

MAGAZINE TAILLÉ SUR MESURE AU PROFIL DE CELLES QUI VIVENT DEUX FOIS PLUS

Vol. 1 – No. 1  novembre-décembre 1974

ENFIN VOTRE REVUE!

« Elle voit le jour au moment où les Cercles de Fermières du Québec s’apprêtent  à célébrer leur 60e anniversaire de fondation. N’était-ce pas là le plus beau des cadeaux qu’un mouvement puisse offrir à ses membres?

 En bâtissant votre Revue, nous avons sans cesse pensé à vous. Nous l’avons taillée « sur mesure »  à votre image de femme qui vit deux fois plus.

Mais le plus emballant  pour nous,  c’est de savoir qu’à chaque numéro, au moment où vous recevrez votre Revue, où vous l’ouvrirez pour la lire, plus de 50,000 autres femmes poseront un geste similaire au vôtre. Simultanément, vous prendrez connaissance d’une même information. En plus d’augmenter votre potentiel d’action qui est la force de votre mouvement, la Revue des Fermières développera entre vous tous un lien puissant de solidarité. 

Parce que nous comprenons vos attentes, vos aspirations et vos besoins, nous nous emploierons à les satisfaire. Parce que nous sommes renseignées sur toutes vos activités artisanales, sociales et culturelles, nous nous proposons de seconder vos efforts.

Dans cette mission, nous sommes épaulées par une équipe de collaborateurs chevronnés et animés des mêmes sentiments que nous. À des femmes qui vivent deux fois plus, nous voulons nous aussi apporter deux fois plus.

Lancer une Revue en « 74 » est un geste téméraire? Pas pour nous!

Puisque nous ne sommes pas seulement « encore une autre revue féminine » Votre Revue est beaucoup plus que cela. C’est un magazine spécialisé qui appartient à un groupe identifié et défini : celui des Cercles de Fermières.

Cela, nos annonceurs l’ont compris. Ils font beaucoup  plus que vous offrir leurs produits. Ils font un troc avec vous.  Informés de vos besoins réels, ils sont en mesure de vous fournir, au moment opportun, non seulement leur marchandise, mais une documentation très riche et des plus appropriées.

Encouragées par la confiance que vous avez bien voulu nous témoigner, nous avons mené à terme ce « premier rejeton ». Maintenant, nous vous le remettons, persuadées que la Revue des Fermières deviendra votre amie de tous les instants. »

C’était le message que vous adressiez à toutes les lectrices, membres des Cercles de Fermières du Québec, à l’occasion du lancement de la Revue des Fermières. «  Magazine taillé sur mesure au profil de celles qui vivent deux fois plus »

C’était un premier novembre, il y a de cela 40 ans déjà. 

Vous n’avez pas oublié.

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À suivre : « Nous t’attendions… »

11 commentaires sur “C’ÉTAIT IL Y A 40 ANS, UN PREMIER NOVEMBRE

  1. Coucou ma cousine !
    Te revoilà en fanfare dis donc. Bon anniversaire au magazine « fermières ». Donc si je comprends bien je suis une femme qui vit deux fois, à l’usine en équipe et à l’intendance à la maison, comme toutes les femmes du monde qui travaillent. En 40 ans il y en a eu des changements pour ces fermières. Ici grand soleil. Bon week-end et gros bizoux Doubs dans ton pays loin de nous !

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  2. Toi qui disais être en panne d’idée et bien dit donc tu fais fort ce matin .. je découvre « Fermières » bon anniversaire à ce magazine et bon courage à toi pour la suite .. je dois faire partie moi aussi de ces femmes qui ont plusieurs vies !! gros bisous du Berry où le temps se rafraichi de jour en jour …
    Nicole

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  3. Hello Pierrette
    Reprenant enfin le chemin des blogs je viens de parcourir avec intérêt toutes tes dernières note, beaucoup d’émotion au fil de ces notes. Quelle belle et riche vie, mon amie Pierrette, longue vie à toute ta famille et bisous aux plus petits et encore beaucoup de bonheur à toi. Amitiés à vous 2 de Haute Loire.
    Janie

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  4. Une très belle note. Oui ce journal qui rappelle le passé, est bien loin des journaux actuels qui cherchent à tout prix un sciio pour attirrer le lecteur. On a besoin pourtany de se reposer avec de la bonne lecture, cela fait une pause dans notre vie agitée. Je pense à toi et t’embrasse
    Hélène

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  5. 40 ans de mariage,Félicitations à vous deux. Tu as raison le temps passe vite et comme disait Ronsard : le temps s’en va, madade, le temps s’en vas, làs! le temps non,mais nous nous en allons…La saga autour de la santé se poursuit allègrement. Ouf! 2014 aura été une année difficile. Heureusement, nous avons eu et avons encore de bons moments. Pour ne pas oublier la bloguinade qui en fut un que nous aimons rappeler à notre mémoire.
    Quel privilège et quelle chance d’être parmi vous tous sur blog50. C’est tellement attachant.
    Bonne nuit et gros bisous à vous deux,
    Pierrette

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