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« Prends pas panique » me lance l’homme de ma vie, d’une voix apaisante, comme si de rien n’était.
Ho! Ho! Ce n’est pas de bon augure me dis-je. Il y a anguille sous roche. Après un si grand nombre d’années ensemble, soixante ans en février prochain, les intonations en disent long.
Je ne «prends pas les nerfs» pour autant. «Calme, calme, reste calme», nous dit Paul Valéry dans « Palme » mon poème chouchou. Avec le temps, j’ai compris. J’ai appris à maîtriser l’art de l’impassibilité.
Pour bien faire, dis-je à ma meilleure Moitié, c’est d’aller sur les lieux et constater de visu, les raisons de demeurer calme en dépit de tout.
J’emprunte l’allure de la première femme chancelière, Angela Merkel. Je descends sur les lieux du «reste calme», là où l’on retrouve aménagée une sorte de grand dortoir, la salle de lavage pour ne pas dire lavoir, et j’en passe. Je vous fais remarquer qu’il y a même, au cœur de ce sanctuaire de repos, une indispensable remise destinée spécifiquement à l’Homme Bricoleur. Là-dedans s’y trouve un échantillonnage d’à peu près tout ce qui se vend (ou presque) de bidules dans une quincaillerie. Dans un recoin, à l’abri des regards, on y dépiste des (au cas Zou) c’est-à-dire, des litres de peinture vierges ou légèrement entamés. Qui sait? Peut-être qu’un jour (prévoyance oblige) il y aura lieu de faire quelques retouches ici et là.
Pour revenir à mon calme.
Le silence est ma forteresse. La tête haute comme il se doit dans les circonstances, je fonce vers les lieux pour y apercevoir… Oh mon Dieu!
Au pied de l’escalier, git une marre onctueuse, lisse comme de la crème fraîche, d’une divine peinture verte comme l’est le feuillage des arbres qui entourent le refuge. Répandu sur la galerie, endroit destiné à recevoir le produit aurait été un moindre mal. Sur un parquet de bois franc, blond doré comme les blés en automne, ne produit pas le même effet.
Vous vous demandez surement comment j’ai réagi?
La sagesse vient avec l’âge.
«Comment, en tombant, le récipient (familièrement appelé jusqu’à ce jour : gallon de peinture) avait-il pu libérer le couvercle, et du coup, laisser s’épandre cet apprêt digne des dieux?
C’est la question que je n’aurais jamais osé poser à mon peintre en devoir.
À genoux, à quatre mains, pour ne pas dire à quatre pattes, nous nous sommes hâtés de retirer le dégât. Comme par miracle ou par magie, aujourd’hui, plus rien n’y parait.
Je vous épargne la photo des « mains d’œuvre » à l’œuvre, et je glisse plutôt celle des petits plaisirs à deux.
Ah ces pots de peinture comme ils nous en font voir de toutes les couleurs parfois.Bisous de nous deux.
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C’est avec admiration que » Je vous regarde vivre « .
Depuis 60 ans vous partagez les petits moments de panique et les grands moments de bonheur !
Merci et bravo pour votre joie de vivre ! Amitiés du Sud-Ouest de la France .
Huguette
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Belle philosophie que la tienne
C’est en fonctionnant ainsi que votre couple est toujours aussi fort Je vous admire
Bises à vous deux
Brigitte
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Bon en claire : reste calme et boit frais !!
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tu me fais sourire ! le vert demeure la couleur de l’espérance, non?
et pour info, dans ma région on ne dit plus « il y a anguille sous roche, » mais « pibale sous caillou » je reste à ta disposition pour éclairage………………je t’embrasse
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J’oubliais l’essentiel. j’ai besoin d’éclairage pourquoi pibale sous caillou et qui est pibale.
Merci Il faut dire qu’ici au Québec et dans le bas du fleuve surtout, les anguilles se font de lus en plus rare. Autrefois nous les achetions au marché public bien vivante. Pas moi mais maman. je me contentais d’observer…
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vivre à 2
comme chacun voit à sa manière
on s’retrouve vite à 3 ou 4
alors faut du concensus
amitiès
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Vivre à deux, c’est pas comme au cinéma…belle chanson de Ferland.
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Je reviens vers toi,
dans le sud ouest , on appelle les civelles
(petits bébés anguilles ) des PIBALES, c’est un régal de grand luxe, surtout côté espagnol sautées avec persil et ail, un prix qui approche celui du caviar……………..
je n’ai jamais goûté il paraît que c’est fameux, alors faute d’ anguille sous roche,
pibale sous caillou!
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Tu as bien fait de garder ton calme et de ne pas… « en remettre une couche » (c’est le cas de le dire !…)
A+
Gérard.
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Coucou ma cousine !
Keep cool ma cousine… c’est la vie qui nous enseigne cette sagesse et l’âge nous rend plus doux, plus calme 😉 mais parfois il y a des petits trucs agaçants qui nous font déborder, mais toi cousine dans l’étendu du vert, tu es restée zen. Vous êtes beaux tous les deux. Gros bizoux dans ton pays loin de nous des Comtois aux Canadiens !
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Bon dimanche, bises.
Gérard.
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Pierrette, ce n’est pas moi, c’est Paris qui nous en met plein les yeux, et ce passage de 8 jours fut incroyable, j’en ai profité comme jamais! vivement janvier pour u retour là bas! dors encore, moi, j’embraye !
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Coucou Pierrette à Chateauroux 22d° à l’ombre ce jour un 7 Novembre c’est incroyable tout de même !!
Bisous de nous deux
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Vos commentaires me font véritablement chaud au coeur, je suis si loin de vous tous. Toujours habitée de l’espoir de vous revoir. De retrouver tout un chacun. De célébrer notre amitié. Merci de donner suite à mes notes. Bon dimanche et gros câlins.
Boby se joint à moi.
Pierrette la cousine loin loin loin tellement loin.
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Ah ! ces hommes, un tantinet maladroits et hop c’est la « catastrophe ». Heureusement nous sommes là pour résoudre les problèmes avec diplomatie. Mais parfois…….
Bises.
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