Vous avez la mémoire à fleur de peau, quand il s’agit de revivre un moment drôle, vous donnant l’occasion de rire de vous-même et d’en rédiger une note par surcroît. Exemple : « Quand le bateau s’en va» (archives 22-06-2008) publié sur Blog50. C’est ce à quoi vous avez pensé en descendant de la voiture, un matin de brise légère, à quelques minutes près de votre départ sur le parcours de golf Links à Miramar Beach, quelque part en « Florida » comme aime dire votre voisine, qui ne jure que par le jour où ce sera son tour de poser les pieds sur l’un de ces tertres bénit des dieux. (Le terme Links est utilisé pour nommer les parcours de golf se trouvant généralement en bordure de mer. Source Wikipedia)
Ce qui vous fait revivre votre inoubliable aventure marine, la comparant à ce qui vous arrive à deux pas de votre départ, c’est cette sorte de similitude de la scène, pour vous la golfeuse du dimanche et l’homme de votre vie. Ce ne sont plus vos cinq ou six joyeux compères enfoncés dans leur chaise tout-terrain, observant d’un sourire moqueur, vos ébats de marins de baignoire en train de mâter la bête de somme qu’est devenue le fougueux engin de flottaison. C’est la douzaine de Tiger Wood retraités enfilés le long des voiturettes, bouches bées, vous reluquant, ébahis. Ils n’attendent plus impatiemment l’instant de départ ordonné par le Marshal qui, lui aussi, a suspendu le temps pour voir ce qui adviendra de ces deux tourtereaux délinquants venus de nulle part brouiller la paix des lieux.
Rappelez-vous : « Links et bord de mer» comme ces parcours de golf que vous zieutez sur le petit écran les jours de pluie; ou comme la chanson, il y a le ciel, le sable et la mer; ou mieux, comme votre entrée spectaculaire dans ce décor paradisiaque. Escortés!
Escortés depuis le moment où, cherchant parmi les méandres, celle qui vous conduirait allègrement sur le parcours convoité. Arrive soudain derrière la vôtre, (votre voiture) celle-là plus ou moins de malheur, auréolée de deux gyrophares en action. « Good Lord! » (Vous êtes aux « USA« . Vaut mieux vous adresser à Dieu dans la «langue du pays » aurait dit Duteuil. «Qu’avons-nous fait de pas correct? » Apparaît l’homme en uniforme, plus grand que nature et, plus étoffé, galonné, médaillé comme dans les films du Far West américain. Flanqué à la gauche de votre bolide, il vous annonce que la limite est de 12 miles à l’heure et que vous en rouliez 18. Convaincu que vous êtes des golfeurs étrangers à la recherche de l’entrée du Club House. Dans un sourire qui en dit long, il vous rassure : « Je pourrais vous donner une contravention, mais je ne ferai pas. Je me contenterai d’un avertissement. Partez! je vais vous suivre jusqu’au terrain de golf et je remplirai le papier sur place. Soyez sans inquiétude pas de contravention, juste un avertissement.»
Le temps s’est arrêté chez les « foursomes »à l’instant où les deux voitures (la vôtre) et celle de l’agent plein d’égards ont franchi la ligne d’arrivée. Dieu est loué.
Du jamais vu! Vous ne comptez plus le nombre de golfeurs au garde-à-vous, perturbés par votre façon de pénétrer sur les lieux, votre présence insolente dans ce décor de rêve, sans parler de l’effet des gyrophares en service.
Passeports, permis de conduire, identifications et quoi encore? Tout y passe. Puis, une signature au bas de l’avertissement et vous voilà quitte pour une petite remontrance, livrée sur un ton théâtral, par le garant de paix, à la satisfaction de vos témoins golfeurs tous confondus.
Les gyrophares ont quitté sans plus. Le Marshal rassuré et souriant vous avise que c’est votre temps de départ. Vous jetez un dernier regard sur les brochettes de foursomes qui ont retrouvé leur entrain et l’esprit de golfeur, tandis que vous les comparez à vos joyeux lurons enfoncés dans leur chaise tout-terrain.
Hi !!! ma cousine, un peu plus c’était une course poursuite digne d’un film américain, sur le green et links 😉 mais, ils vous ont fait une farce à la manière d’un boycottage d’étudiants 😉 un beau récit entre le ciel, le soleil et la mer en « florida ». Bon suis allée voir sur ton mur facebook et t’ai mit un message avec photo, mais je ne retrouve pas l’autre Pierrette. Ok ! à faire attention et je la supprime la prochaine fois, mais toi je te garde, t’aime trop… Gros bisous dans ton pays loin de moi !!!
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une mesaventure joliement racontée
Tu m’as bien fait rire
Je vous souhaite à tout deux de belles et heureuse fête de Pâques
Bises
Brigitte
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une fois de plus vous nous faites vivre avec vous de bons moments merci pour
tout vos » ecrits » je ne vous oublie pas et vous lis tout le temps en souvenir
du séjour chez nos amis Christian /Christiane toujours vivants en nos coeurs amitiés champenoises nicole GF
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