ENTENDRE SANS ÉCOUTER…

Normal
0

21

false
false
false

FR-CA
X-NONE
X-NONE

/* Style Definitions */
table.MsoNormalTable
{mso-style-name: »Table Normal »;
mso-tstyle-rowband-size:0;
mso-tstyle-colband-size:0;
mso-style-noshow:yes;
mso-style-priority:99;
mso-style-parent: » »;
mso-padding-alt:0cm 5.4pt 0cm 5.4pt;
mso-para-margin-top:0cm;
mso-para-margin-right:0cm;
mso-para-margin-bottom:10.0pt;
mso-para-margin-left:0cm;
line-height:115%;
mso-pagination:widow-orphan;
font-size:11.0pt;
font-family: »Calibri », »sans-serif »;
mso-ascii-font-family:Calibri;
mso-ascii-theme-font:minor-latin;
mso-hansi-font-family:Calibri;
mso-hansi-theme-font:minor-latin;
mso-fareast-language:EN-US;}

Cette année encore, au moment de remiser dans mon coffre de rangement où s’entassent mes décorations du « Temps des Fêtes » : Guirlandes, ampoules lumineuses, crèche pour abriter les santons de Provence rapportés dans mes bagages,  Jésus de cire, etc., je ne parviens pas à déposer sans un léger pincement au cœur, le petit sapin confectionné par maman  à partir de cintres métalliques, d’une guirlande dorée et d’ampoules minuscules.

L1060247.JPG

C’était son premier Noël sans son compagnon de vie. Pour reprendre, courageusement le  goût de vivre;  pour s’apprivoiser à cette nouvelle solitude,  maman participait à des ateliers de « créativités » offertes dans la paroisse. Au programme, en décembre, on proposa, entre autres,  la confection d’un mini sapin de Noël décoratif,  à placer sur une table, un meuble ou à offrir en guise de cadeau d’amitié. Cette petite chose, jolie, mais modeste, créée de ses mains symbolisait l’amour et l’enthousiasme l’ayant habitée au moment de sa réalisation.

Maman n’est plus et chaque année, au moment de remiser le trésor dans sa boîte, je revois la petite dame,  je l’entends. « Regarde ce que j’ai fait! »  Elle était si heureuse et si fière de son chef-d’œuvre, de sa création. Comme si c’était la première fois qu’elle réalisait une merveille et pourtant, on ne les comptait plus, tellement elle était habile de ses dix doigts. Elle expliquait, détaillait, s’enthousiasmait en pensant qu’elle avait réussi de A à Z, cette merveille qu’elle allait m’offrir.

Vous vous demandez sans doute pourquoi je vous fais part de cette anecdote, sous-entendue de regrets.

Cet humble présent enveloppé dans des mots joyeux trahissait les efforts déployés dans le but d’assumer sa nouvelle vie sans son homme. Je l’entendais me raconter, mais, avec le recul, je me dis que je n’avais pas porté attention à ses propos. Je ne les écoutais pas attentivement. Conséquence, je n’ai pas su décrypter les messages qu’elle me livrait inconsciemment, et du fait, je n’ai pas su lui témoigner l’admiration et les mots d’encouragements que cette femme méritait. Une maman ça pardonne, heureusement.

UNE HISTOIRE À DORMIR DEBOUT

Normal
0

21

false
false
false

FR-CA
X-NONE
X-NONE

/* Style Definitions */
table.MsoNormalTable
{mso-style-name: »Table Normal »;
mso-tstyle-rowband-size:0;
mso-tstyle-colband-size:0;
mso-style-noshow:yes;
mso-style-priority:99;
mso-style-parent: » »;
mso-padding-alt:0cm 5.4pt 0cm 5.4pt;
mso-para-margin-top:0cm;
mso-para-margin-right:0cm;
mso-para-margin-bottom:10.0pt;
mso-para-margin-left:0cm;
line-height:115%;
mso-pagination:widow-orphan;
font-size:11.0pt;
font-family: »Calibri », »sans-serif »;
mso-ascii-font-family:Calibri;
mso-ascii-theme-font:minor-latin;
mso-hansi-font-family:Calibri;
mso-hansi-theme-font:minor-latin;
mso-fareast-language:EN-US;}

9-L1060059.JPG

Vous devriez être en train soit de chausser vos skis ou terminer un virage; dresser la liste des cadeaux; faire vos emplettes de Noël; ou cuisiner pour les fêtes. Non!, vous vous envolez vers le sud en amoureux. Une brève escapade, le temps de réchauffer vos vieux os.

Il n’y a pas que votre transporteur qui a des ailes, vous également, juste à penser à la mer, au sable chaud, au repos convoité. Le temps de fermer les yeux et vous y voilà enfin. Il est midi. Devant le comptoir de location de voiture, la tiédeur de la brise qui souffle dans les palmiers fait que vous vous sentez soudainement empreinte d’exotisme.  Si vous rêviez vous retrouvez un jour au volant d’un bolide racé ou d’une séduisante décapotable, c’est le temps ou jamais.

3-L1060022.JPG

Pour l’instant, ce n’est pas votre cas. Vous êtes chargé comme un mulet avec votre attirail de golf et celui de votre « Tendre ». Vous optez pour un « Quatre roues » aux vertus économique et utilitaire.

Une fois la paperasse – multiples copies minutieusement complétées. Il faut le temps qu’il faut. (Dans les circonstances, vous pensez toujours à ces pauvres arbres qui finissent leur vie en feuilles de papier et ensuite à la poubelle); les signatures exigées ici et là, toujours plus qu’il en faut. Vous venez de grignoter 15 à 20 minutes de vos précieuses vacances. Dans l’euphorie du moment, ça n’a pas d’importance pensez-vous. Finalement, l’agente derrière le comptoir (parce que c’est une fille) vous remet la clé de la bagnole en question.

Cette clé est attachée, à une sorte de truc sur lequel est indiqué; côté pile, un numéro de onze chiffre, gros comme ça! Un semi-voyant les lirait à l’œil nu. Au-dessus desquels, pour votre tranquillité de voyageur en pays étranger, on a inscrit : Roadside Assistance.

Côté face, s’y trouve, une série d’informations « vitales », à lire à l’aide d’une loupe, si jamais…. »Vous pouvez dormir tranquille, nous sommes aussi près que votre cellulaire en cas de besoin », prend soin de murmurer la « Douce ».

5-L1060110.JPG

 Porte-clés d’une main, valise format réduit de l’autre, roulant allègrement derrière vous. Tiré par votre golfeur amateur, suit un genre de sarcophage égyptien, monté sur roues, dans lequel repose en double le nécessaire golf : (bâtons, chaussures, casquettes, gants, vêtements et pour les superstitieux, quelques balles d’exception. Bref, ce dont vous avez besoin pour jouer convenablement sur des parcours paradisiaques, à faire damner ou béatifier toute âme bien née.

La mise en branle du transport routier se fait en douceur. La route est magnifique, la vie est belle, le temps vous appartient. Presque rendus à destination, sur la gauche du « chauffeur désigné »,  vous apercevez une enseigne gigantesque : McGuire’s Irish Pub tout de vert scintillant dans le soir étoilé. Une « apparition » ne ferait pas plus d’effet.

Let’s go! Clame le copilote à son irlandais de mari. En un tour de roue, la voiture obéit et se retrouve bel et bien stationnée devant le pub illuminé à tout rompre. Vous ouvrez la portière et qu’entendez-vous? Un chant de Noël en français. Moment divin! Vous êtes en décembre, bien entendu. Le temps est beau, il fait bon, c’est la tombée du  jour. Que vouloir de plus.

AH! Ces Américains pensez-vous, Il n’y a qu’eux pour faire ça.

 « Monsieur, vous avez une crevaison, regardez votre pneu arrière, il dégonfle ». En anglais of course.

C’est une voiture louée! Riposte l’homme au volant. Comme si ça ne se pouvait pas!

Le jeunot s’empresse d’ajouter: « C’est simple, composez le numéro inscrit sur votre porte-clés. Ils vous dépanneront sans tarder ». En plus d`être gentil, il est beau le chérubin. Ça ne fait jamais tard.

Comme par hasard, votre téléphone intelligent vous a lâchée. Il a perdu le nord le pauvre. Le Pub pensez-vous. Votre visage pâle et vos yeux affolés font que l’hôtesse du Pub vous offre volontiers d’utiliser le sien, pas le portable, le vrai, celui posé en permanence sur le comptoir.

L’espoir au bout des doigts, vous composez les onze chiffres en question. Vous n’avez aucune idée, où est situé le gars au bout du fil. Vous lui racontez votre malheur.

 -Comment avez-vous fait cette crevaison?

La question est de trop! Vous préférez répondre en précisant qu’un gentil jeune homme vient de vous annoncer la chose, juste devant le Irish Pub sur la 98 East. Comme si l’établissement était connu à la grandeur de la planète.

Ce n’est pas ce qu’il voulait entendre.

Sur votre porte-clés, toutes les informations sont là (lisible à la loupe, rappelez-vous). D’abord, il veut connaitre le numéro du MVA. Vous cherchez allègrement, sans loupe, hélas! Les minutes passent. Pour ne pas perdre le nord, vous faites appel au saint patron des voyageurs (les plus âgés d’entre vous se souviendront de Saint-Christophe). Miracle, vous trouvez le MVA et ses 8 chiffres. Vous êtes aux USA, donc l’anglais est de rigueur, et dans la pénombre d’un pub par surcroit, donc bruyant à souhait. Vous lisez les deux premiers chiffres, puis les trois derniers, tentant d’expliquer à votre extra-terrestre (ne sachant toujours pas sur quelle planète il se trouve), qu’une brillante personne a percé un petit trou ( a hole) dans le porte-clés pour enfiler l’anneau qui retient la clé, altérant de la sorte les 3 chiffres centraux. Impossible pour lui de comprendre votre charabia. Trop c’est trop. Pourtant vous qui me lisez, vous avez compris de quoi il s’agit?  Lui pas! Même après avoir répété quatre fois l’histoire du trou qui compromet la visibilité des chiffres. Le trou est de trop pour ces chastes oreilles. Toujours avec l’aide du saint patron et un peu d’éclairage, vous apparaitront à peine lisible, les trois chiffres mutilés). Voilà!  Vous ne savez toujours pas ce que signifie MVA. Pas grave, l’homme vous expliquera plus tard.

Deuxième question : Où êtes-vous?

-Sommes stationnés devant le McGuire’s Irish Pub, du côté opposé de la Marina.

« Non! Je veux connaitre l’État dans laquelle vous êtes situés! » Vous n’en croyez pas vos oreilles. Florida! lancez-vous, comme si ça ne se voyait pas ou que vous veniez de trouver la réponse gagnante dans un concours télévisé.

 « Non donnez-moi les deux lettres de l’État. »  Pour ne pas l’induire en erreur, vous cherchez une fois de plus,  parmi les informations (vitales), à « State » vous apercevez FL. Voilà ce qu’il fallait répondre

Le temps file. Vous êtes toujours là, à l’intérieur de votre Irish Pub, accoudée au comptoir de réception, au téléphone depuis d’interminables minutes.

 L’hôtesse et deux serveuses vous assistent tour à tour du mieux qu’elles le peuvent moralement avec de grands sourires et des regards complaisants.   

Hétéroclites! ces questions qui fusent. Exaspérée, vous lancez haut et fort : « si nous avions changé le pneu nous-mêmes, plutôt que de faire appel à votre aide, il y aurait longtemps que ce serait fait (ce cri de désespoir est composé d’un amalgame de français, de québécois et d’américain.) 

Devinant votre impatience, le bon Samaritain toujours sur sa planète inconnue, vous annonce qu’il enverra un camion remorque (il faudra compter entre 40  à 60 minutes d’attente), précisant que le mécanicien enlèvera la roue du pneu esquinté, pour la remplacer par votre roue de secours, ayant soin de vous demander s’il s’en trouve une dans le coffre arrière. Vous vous souvenez avoir vérifié ce détail, avant de dire au revoir à la Douce (coomptoir de location), confiante de ne jamais y avoir recours.

L’extra-terrestre au bout du fil (étant donné qu’il ignore où FL est située sur la planète, c’est sans importance) et vous, qui ne savez toujours pas dans quelle galaxie il est accroupi quand il vous questionne), vous annonce, que le « job » terminé, vous n’aurez qu’à retourner à l’aéroport (comme si de rien n’était – 2 h 30 aller-retour,  sans compter l’aide du GPS) et sans compter le temps qu’il faudra pour justifier la crevaison;  le temps pour prouver que vous n’avez pas fait exprès et celui du  déménagement du sarcophage dans une autre voiture aux quatre pneus indemnes.

10-L1060060.JPG

Vous n’arrivez pas à croire qu’il fallait tout ce « brasse-camarade » pour un simple clou enfoncé miraculeusement dans la semelle de cet exécrable pneu de malheur.

6-L1060099.JPG

Vous remerciez de tout cœur la gérante, Charlotte Ratikan responsable du service à la clientèle, (née en France soit dit en passant); le personnel de l’établissement pour l’accueil généreux et chaleureux qu’ils ont déployé, avouant devoir abandonner l’intention de savourer un Irish Coffee, raison première de votre arrêt dans l’établissement. Vous promettez d’y revenir pour le brunch du dimanche.

 Il est minuit, vous roulez lentement sur votre roue de secours. Non pas vers l’aéroport comme il se doit, mais vers votre nichoir qui donne sur la mer.

« Rentrons écouter les vagues se briser sur le sable. » Votre vacancier a parlé. Au bout d’un long soupir, il ajoute: « Tomorrow is another day ».

4-L1060061.JPG

 Après tout, cela aurait pu être pire! En pensant au vieux dicton : les voyages forment la jeunesse. Vous ajouteriez volontiers à ce moment précis : et déforment la vieillesse. 

C’ÉTAIT IL Y A 40 ANS, UN PREMIER NOVEMBRE

Normal
0

21

false
false
false

FR-CA
X-NONE
X-NONE

/* Style Definitions */
table.MsoNormalTable
{mso-style-name: »Table Normal »;
mso-tstyle-rowband-size:0;
mso-tstyle-colband-size:0;
mso-style-noshow:yes;
mso-style-priority:99;
mso-style-parent: » »;
mso-padding-alt:0cm 5.4pt 0cm 5.4pt;
mso-para-margin-top:0cm;
mso-para-margin-right:0cm;
mso-para-margin-bottom:10.0pt;
mso-para-margin-left:0cm;
line-height:115%;
mso-pagination:widow-orphan;
font-size:11.0pt;
font-family: »Calibri », »sans-serif »;
mso-ascii-font-family:Calibri;
mso-ascii-theme-font:minor-latin;
mso-hansi-font-family:Calibri;
mso-hansi-theme-font:minor-latin;
mso-fareast-language:EN-US;}

La catastrophe!

Vous ne vous roulez pas par terre, à votre âge ça ne se fait plus et puis vous ne savez pas danser le breakdance. Vous ne tombez pas de votre chaise, elle a des appuis-coude. Impensable! Vous ne vous arrachez pas les cheveux, il vous en reste déjà moins qu’à vingt ans. Vous faites quoi alors! Comme au temps de votre enfance,  vous lancez un cri tribal qui fait sursauter l’homme de votre vie en train de lire sur son portable, les dernières nouvelles de la journée, (mauvaises par surcroit). En larme, vous lui annoncez que vous venez de cliquer, je ne sais plus quelle touche de l’infâme clavier, pour voir votre texte s’envoler comme un papillon. Plus rien n’apparait sur l’écran. Vous êtes devant une affreuse page blanche et vous savez, bel et bien, ce que cela signifie. Sans emprunter « les longs sanglots » d’un auteur dont le nom vous échappe, vos larmes et la voix ont touché les cordes sensibles de l’homme de votre vie. Vous cédez votre fauteuil et le clavier de malheur. Vous vous en remettez à son expertise tout en évoquant l’importance de ces notes rédigées au jour le jour, au fil des années, relatant l’historique de votre revue lancée un premier novembre.

C’était en 1974. C’était il y a quarante ans.

Pour l’instant, outre l’espoir de retrouver vos trésors épistolaires enfouis dans ce qui vous parait être « les limbes informatiques »,  subsiste  le message que vous adressiez à vos lectrices, en première, sur papier glacé, imprégnée d’une enivrante odeur d’encre fraîche, parfum à jamais gravée dans votre mémoire. La vôtre, Celle-là même qui résiste à l’usage et au temps.

1-L1050956.JPG

 

LA REVUE DES FERMIÈRES

MAGAZINE TAILLÉ SUR MESURE AU PROFIL DE CELLES QUI VIVENT DEUX FOIS PLUS

Vol. 1 – No. 1  novembre-décembre 1974

ENFIN VOTRE REVUE!

« Elle voit le jour au moment où les Cercles de Fermières du Québec s’apprêtent  à célébrer leur 60e anniversaire de fondation. N’était-ce pas là le plus beau des cadeaux qu’un mouvement puisse offrir à ses membres?

 En bâtissant votre Revue, nous avons sans cesse pensé à vous. Nous l’avons taillée « sur mesure »  à votre image de femme qui vit deux fois plus.

Mais le plus emballant  pour nous,  c’est de savoir qu’à chaque numéro, au moment où vous recevrez votre Revue, où vous l’ouvrirez pour la lire, plus de 50,000 autres femmes poseront un geste similaire au vôtre. Simultanément, vous prendrez connaissance d’une même information. En plus d’augmenter votre potentiel d’action qui est la force de votre mouvement, la Revue des Fermières développera entre vous tous un lien puissant de solidarité. 

Parce que nous comprenons vos attentes, vos aspirations et vos besoins, nous nous emploierons à les satisfaire. Parce que nous sommes renseignées sur toutes vos activités artisanales, sociales et culturelles, nous nous proposons de seconder vos efforts.

Dans cette mission, nous sommes épaulées par une équipe de collaborateurs chevronnés et animés des mêmes sentiments que nous. À des femmes qui vivent deux fois plus, nous voulons nous aussi apporter deux fois plus.

Lancer une Revue en « 74 » est un geste téméraire? Pas pour nous!

Puisque nous ne sommes pas seulement « encore une autre revue féminine » Votre Revue est beaucoup plus que cela. C’est un magazine spécialisé qui appartient à un groupe identifié et défini : celui des Cercles de Fermières.

Cela, nos annonceurs l’ont compris. Ils font beaucoup  plus que vous offrir leurs produits. Ils font un troc avec vous.  Informés de vos besoins réels, ils sont en mesure de vous fournir, au moment opportun, non seulement leur marchandise, mais une documentation très riche et des plus appropriées.

Encouragées par la confiance que vous avez bien voulu nous témoigner, nous avons mené à terme ce « premier rejeton ». Maintenant, nous vous le remettons, persuadées que la Revue des Fermières deviendra votre amie de tous les instants. »

C’était le message que vous adressiez à toutes les lectrices, membres des Cercles de Fermières du Québec, à l’occasion du lancement de la Revue des Fermières. «  Magazine taillé sur mesure au profil de celles qui vivent deux fois plus »

C’était un premier novembre, il y a de cela 40 ans déjà. 

Vous n’avez pas oublié.

2-L1050954.JPG

 

À suivre : « Nous t’attendions… »

AH! ce téléphone intelligent

 

J’ai lu sur le blog de « chez Mamédjo » ses adorables notes qui me font mourir de rire. Celle de la « Voyante » m’a fourni ma dose de rire nécessaire au bon maintien quotidien de la santé physique et mentale.

Vous me direz peut-être qu’il ne faut pas rire de ce qui arrive aux autres, j’admets. Je ne fais pas exprès. C’est plus fort que moi. Le plus drôle, c’est quand je veux raconter ce qui est arrivé, que ce soit à l’homme de ma vie, à l’un des miens ou à moi, je pouffe de rire, je perds la voix, je m’éclate. Ma cousine Denise (je précise : ma demi-cousine) en sait quelque chose.

Je vous ai déjà raconté, il y a de cela des lunes, j’avais  repêché mon golfeur engouffré presque jusqu’à la taille, dans une marre de boue brune et sans fond, tout cela pour récupérer sa petite balle blanche. Encore aujourd’hui, juste à revoir la scène, j’ai peine à l’évoquer sans rire, incapable de terminer tellement je ris « de bon cœur » dirait ma mère. Je ne suis pas plus méchante pour ça. Je ris de tout et de rien pourvu que ce qui survient soit sans conséquence tragique. Je ris même, en ce moment, en rédigeant ma note.

Je reviens à Mamédjo. 

Si j’ai tant ri à propos de la voyante, de la pauvre Mamédjo et de son téléphone, c’est que son histoire me fait penser à ce qui se passe avec le mien. Mon nouveau téléphone intelligent Android, muni d’une boîte vocale et texte ainsi que les données (accès en ligne, courriel, internet, programme informatique), clavier à touches conçues pour doigts menus, caméra pour photographe compulsif, calendrier, agenda et tâches à accomplir, tout y est sauf le temps qu’il faut pour l’apprentissage.

En plus, Il me siffle le coquin. Un soir, recroquevillée dans mon fauteuil en train de lire, on me siffle. Je fixe l’intrus, l’objet de mes soucis. C’est lui le siffleur. La dernière fois qu’on m’a sifflée, je devais avoir vingt ans répondis-je à mon petit-fils qui venait de m’envoyer mon premier texto pour m’annoncer qu’il était en route. Je ne parle pas du temps qu’il m’a fallu pour lui répondre. Il a bien ri et n’aurait jamais pensé que jadis, sa grand-mère se faisait siffler. (c’était la mode du temps).

Un jour, elle n’était pas la première à me le dire, j’apprends qu’en ouvrant son téléphone intelligent [le sien l’est aussi)) ma copine me voit apparaitre sur son écran. Là, c’est grave! Vous pensez bien que ma surprise s’est transformée en rire avant que la consternation s’empare de moi devant le phénomène. Je n’ai rien de la vierge de Fatima ni de celle de Lourdes. Comment puis-je « apparaitre » soudainement sur les écrans de tout un chacun?

Cindy, ma fifille, qui arrive à me rejoindre, par miracle, sur mon vibrateur silencieux [remisé sagement dans la poche arrière de mon jean), me demande pourquoi, ce matin- là,  je l’appelle sans arrêt. « Moi! Tu es certaine? » Je suis décontenancée, estomaquée. Puis je me mets à rire. C’est trop drôle! Allez comprendre! Voir si je la dérangerais au travail.

Une autre bonne amie m’a informée du même problème, sauf que c’est habituellement le soir, à l’heure du téléjournal, ou dans sa voiture. En plus, je lui apparais. Vous pensez! Je parie que vous riez et pourtant ce n’est pas drôle.   

D’autres, je ne les compte plus, m’avisent de fermer mon cellulaire de malheur, l’appel terminé, sans quoi, ils entendent mes conversations, mes remarques, la musique alors qu’ils s’évertuent à me crier dans leur iPhone de fermer le mien. Je ne peux pas vous raconter cela sans pouffer de rire.

Le jour où j’aurai maîtrisé la fonction recherche, Google Maps, Google Drive, Google + Google Play, Facebook et  You Tube; je croirai les spécialistes qui me disent : « ne vous inquiétez pas, vous allez vous y faire ».

Pour l’instant, vaut mieux en rire.


LA CRISE

 

Je viens de recevoir ce trésor d’un ami. Je vous le refile sur le champ car, il  est savoureux. Merci Jim! 

Bonne lecture!

La crise… 
 
Les problèmes des boulangers sont croissants … 
 
Alors que les bouchers veulent défendre leur beefsteak , les éleveurs de volailles se font plumer , les éleveurs de chiens sont aux abois , les pêcheurs haussent le ton !… 
 
Et bien sûr , les éleveurs de porcs sont  » dans la merde  » , tandis que les céréaliers sont « sur la paille ». 
 
Par ailleurs, alors que les brasseurs sont sous pression , les viticulteurs trinquent . 
 
Heureusement, les électriciens résistent. 
 
Mais pour les couvreurs, c’est la tuile et certains plombiers prennent carrément la fuite. 
 
Dans l’industrie automobile, les salariés débrayent, dans l’espoir que la direction fasse marche arrière. 
 
Chez EDF, les syndicats sont sous tension, mais la direction ne semble pas au courant. 
 
Les cheminots veulent garder leur train de vie , mais la « crise » est arrivée sans crier gare. 
 
Les veilleurs de nuit , eux , vivent au jour le jour. 
 
Pendant que les pédicures travaillent d’arrache-pied, les croupiers jouent le tout pour le tout, les dessinateurs font grise mine, les militaires partent en retraite, les imprimeurs dépriment et les météorologistes sont en dépression. Les prostituées, elles, se retrouvent à la rue. 
 
C’est vraiment une mauvaise passe ! ! ! 

 

 

UN CURÉ NE MENT JAMAIS

Vous avez un blog.  Vous savez que vous devez l’étoffer assidument sinon, vos amis blogueurs qui vous visitent religieusement seront déçus de retrouver, au bout de quelques jours, la même photo ou le même boniment.

Vous voilà prise d’un sentiment de culpabilité gonflable, juste à vous répéter qu’il faudrait bien que vous l’alimentiez ce pauvre petit blog de malheur. Plus rien autour de vous n’éveille votre imagination. Plus les heures passent, moins vous avez d’inspiration.  C’est le syndrome de la page blanche.  Dans votre cas c’est le syndrome de l’écran vide qui vous affecte, dirait un ami poète.

Soudain, votre ami JC vous envoie un petit bonsoir et ajoute une de ces anecdotes comme il en court des centaines sur le web. Elle vous tombe dans l’œil, vous la savourez. Elle est raffinée pensez-vous. Votre « cousine 2013 » vous dirait qu’elle a de la classe. Elle n’est pas neuve, elle roule depuis longtemps, mais, bref, vous l’aimez.

Merci JC! Sans pour autant le savoir, en vous adressant un petit coucou, votre ami vous a donné juste ce qu’il fallait pour retrouver vos amis blogueurs.

Un ami, c’est quelqu’un qui vous aide sans le savoir et qui mérite de savoir qu’il vous a aidé. 

Voici maintenant l’anecdote du bon curé qui ne ment jamais!

Tout est dans l’art de dire les choses.

Sur un vol vers la France, une jeune fille distinguée était assise à côté d’un prêtre.  Elle lui demanda : « Mon père, puis-je vous demander une faveur? » — « Bien sûr mon enfant, que puis-je pour vos? »

« Eh bien, j’ai acheté un séchoir à cheveux électrique très perfectionné pour l’anniversaire de ma mère.  Il est dans son emballage et bien au-delà de la valeur limite d’importation.  J’ai bien peur que l’on me le confisque.  Ne pourriez-vous pas le passer à la douane pour moi, sous votre soutane, par exemple? »

 – « J’aimerais bien pouvoir vous aider, chère enfant, mais je dois vous avertir, je ne mentirai jamais. »

« Avec l’honnêteté écrite sur votre visage, on ne vous questionnera sûrement pas.»

Lorsqu’ils arrivèrent au guichet des douanes, la jeune fille laissa passer le prêtre.

Le douanier lui demanda : « Avez-vous quelque chose à déclarer Mon père? »

« De la pointe de mes cheveux jusqu’à ma taille, je n’ai rien à déclarer! »

Le douanier trouvant cette réponse bizarre, lui demanda alors : « Et de la taille aux pieds, qu’avez-vous à déclarer? »

« J’ai instrument merveilleux destiné à être manipulé par une femme et qui n’a jamais été utilisé à ce jour. »

Le douanier éclata de rire et lui répondit :

« Passez Mon père!!! Au suivant!!!

 

 

 

COUCOU, C’EST MOI, LES PIEDS DANS LA SLOCHE!

 

2-L1020421.JPG

Ce matin, vous auriez dû voir l’homme poser son regard vers les jouets endormis devant le foyer.

Un regard attendri, comme ça ne se peut presque pas. 

Ces jouets, un cadeau tombé du ciel? On pourrait bien dire ainsi…

Non! Un cadeau de Suzanne et Gilbert. Des jouets dans une boîte de carton, que notre ami serra une dernière fois contre lui, avant de me la confier. Dans un sourire « sans frontières » se lisait le bonheur de penser qu’en offrant ces jouets, ils auraient une seconde vie.

À cet instant, ils étaient beaux à voir nos amis!

Des jouets « Fisher Price » pour ceux et celles qui se souviennent de ces merveilles du siècle dernier.   

Des jouets chargés d’histoires, d’anecdotes, qui vous remontent le cœur dans la gorge, qui vous font les yeux fontaine. (J’aime cette expression). Qui vous rappelle que le temps passe…

Le plus beau moment était à venir. Le lendemain. Les yeux de nos trois bambins n’étaient pas assez grands, et leurs mains assez agiles pour attraper en même temps : wagons de train, boîte à image, boîte à musique et toute la ménagerie d’animaux aux couleurs vives. Il fallait les voir! Le refuge était en train de prendre une allure de pouponnière qui enthousiasmait toute la tribu présente.    

« Tu  sais, c’est le plus beau cadeau que nous puissions recevoir. » Murmure l’arrière- grand-père en contemplant le charmant désordre. « Il ne faut pas les remiser,  laissons-les là en attente de leur prochaine visite »  en parlant des « arrières » : Julien, Charlotte et Arthur.

Il a raison le patriarche. Le plus beau tableau (sauf celui de Jean-Claude), le plus bel objet rapporté du bout du monde n’a pas la valeur émotive d’un jouet d’enfant,  laissé en plan, dans la maison des grands-parents.

1-L1020420.JPG

 

Merci Gilbert et Suzanne, pour votre geste qui a fait entrer au refuge une grande bouffée d’air pur.

1-L1020427-001.JPG

 

Sur la photo: Fiona met la main à la pâte en aidant Julien Tantôt elle donnera un coup de main à Charlotte et Arthur.

DES CANARDS EN HÉRITAGE

 

 

canards IMG_3837.JPG

« Voici la photo de notre petit couple de locataires », m’annonce par courriel, Cindy, madame fille. Le couple de Colvert (Anas platyrhynchos de la famille des Anatidés) très souvent appelé Malard, comme par hasard, a décidé d’aménager son habitat dans sa cour arrière, sous les « branchailles » et les feuillages, à l’ombre du noyer, à deux pas du jardin d’eau.

Le « pied-à-terre Colvert » est presque un « pied dans l’eau » au bord de l’étang de fortune. (Œuvre de monsieur gendre). Le temps venu, à porté de becs, au besoin, il y aura bien quelques poissons exotiques, les plantes aquatiques, et tout autour de la mare, à deux coups d’ailes, le potager et la verdure pense maman cane qui a choisi l’endroit où sera construit son nid, d’où abondance de nourriture pour les rejetons à venir. Ils seront douze biens comptés.

Vous imaginez déjà maman cane suivie de sa « trâlée » trottinant à queue leu leu,  arpentant allègrement, coins et recoins de son domaine citadins, décidant tout bonnement d’initier ses canardeaux au plaisir de la baignade dans la piscine des maîtres du lieu. Rassurons-nous, ce n’est pas demain la veille puisque la mère exemplaire couve toujours chaleureusement ses œufs, seule durant 26 jours. Le mâle demeure dans les alentours durant une dizaine de jours, mais il abandonne vite compagne et couvée et part se cacher dans les roseaux pour muer.

Au bout de 10 semaines, les chéris ressembleront à leur mère, ils seront autonomes et prêts à s’envoler vers le sud jusqu’en Amérique centrale, sous des cieux plus cléments.

Ainsi va la vie…

Ref: Les oiseaux de chez nous, Angèle Delaunois

Les éditions Héritage inc.

 

 

 

 

VIVRE AU QUÉBEC

«Une petite drôle » de ma belle-sœur Andrée. Je vous la refile en ce weekend riche en émotions de toutes sortes.

 

VIVRE AU QUÉBEC…

Si tu as déjà porté un manteau d’hiver et des shorts en même temps,

TU VIS AU QUÉBEC!

Si tu mesures la distance en heures,

TU VIS AU QUÉBEC!

Si dans ta voiture tu as déjà passé du chauffage, à A/C et revenu au chauffage dans la même journée,

TU VIS AU QUÉBEC!

Si tu es capable de conduire à 80 Km/ h dans 2 pieds de neige dans une tempête sans broncher,

TU VIS AU QUÉBEC!

Si tu as déjà fait des ajustements aux costume d’Halloween de tes enfants pour qu’ils puissent les porter dessus un habit d’hiver,

TU VIS AU QUÉBEC!

Si tu transportes des câbles à survoltage et que ta femme sait s’en servir,

TU VIS AU QUÉBEC!

Si la limite de l’autoroute est 100km/h que tu roules à 130km/h et que le monde te dépasse,

TU VIS AU QUÉBEC!

Si conduire est préférable en hiver car les nids de poule sont remplis de neige,

TU VIS AU QUÉBEC!

Si tu connais les 4 saisons…,

Presque l’hiver,

l’hiver,

Encore « l’ESTI »  d’hiver

et les travaux routiers,

TU VIS AU QUÉBEC!

Si tu trouves moins 6 degrés un peu frisquet,

Tu vis au Québec!

Si tu comprends ces blagues et que tu les envoies à tes copains,

TU VIS AU QUÉBEC!

Et:

Que signifie réellement les lettres suivantes?

TVQ et TPS

…réponse!

TU VIS AU QUÉBEC!

et tu payes en « SACRAMENT ».

L1030719.JPG

Bon WE de notre « si tant beau » Québec!