Le prochain petit-déjeuner d’un chasseur qui chasse sans son chien.
Pendant que le chasseur attend sa proie (qui n’est toujours pas au rendez-vous), la dame de la maison a eu l’idée de lui concocter un délicieux petit-déjeuner maison. Au menu, un savoureux rôti de porc qu’elle servira froid, en tranches minces, accompagnées de graisse de rôti en gelée, de pain de ménage et d’un bon café fumant.
Pour vous mettre l’eau à la bouche, voici le rôti après cuisson. Il est petit pour ne pas scandaliser les amies qui croient que je veux tuer mon mari en lui servant un tel festin matinal.
Avant de l’enfourner (le rôti), j’ai écrasé une gousse d’ail et l’ai frottée tout autour. Ensuite, j’ai fait des incisions dans le tendre filet et y ai inséré de petites lanières d’ail.
Puis, je le saisis à feu vif, dans sa cocotte, pour lui donner de la couleur. J’ai ajouté un bel oignon d’automne, un peu de poivre, un soupçon de noix de muscade passé au moulin. (La petite râpe vient de ma grand-mère. Elle doit avoir bien au-delà de cent ans).
J’ajouterai quelques grains de sel et un peu d’eau durant la cuisson.
Environ une heure et demie plus tard ou jusqu’à ce que le thermomètre indique 85 C., je retire le rôti et le dépose sur un plat. J’amène le gras à ébullition pour le réduire, qu’il fige et devienne une belle gelée ferme couverte d’un mince film de gras blanc une fois refroidie, je le coule au tamis et le verse dans un bol. Je dépose le tout au frigo.

Pour couronner le festin, Patrick, qui adore mettre la main à la pâte, nous a boulangé ce magnifique pain dont l’odeur nous fait craquer.
Bon dimanche à vous tous. On se retrouvera à l’heure du petit-déjeuner devant le rôti et la « graisse de rô » comme disait ma gourmande cousine.





