DONNE-MOI DES FLEURS…

 

« Donne-moi du bonheur si tu veux que je le chante…!

jolie prière de Marie Noël.

À mon tour:

« Donne-moi des fleurs si tu veux que je les offre…« 

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Au jardin, pas le moindre brin de muguet en ce début de mai.

Tout ce que j’ai à vous offrir : trois tulipes maigrichonnes et bien frileuses.

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Un peu de soleil sur branches.

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Comme un clin d’œil, ce cœur fleuri sur la porte du bercail.

Bonne fin de journée!

…ET L’AUTOMNE VENAIT D’ARRIVER…

 

Le temps est beau, le soleil est au rendez-vous, la montagne a revêtu son manteau d’automne. Je vous invite à partager avec nous deux l’un de ces moments béni des dieux.

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 Je vous offre ce bouquet composé de feuilles d’érable flamboyantes.

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 Au pied de la montagne, le lac Tremblant

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Les gondoles transportent les visiteurs au sommet de la montagne

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 Le bonheur est à la montagne

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 Moins d’une heure et nous atteindrons le sommet.

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 Victoire! Cette année encore, nous avons relevé le défi.

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 Échanges de bons mots et de fraternité avec des touristes Japonais. Arigato.

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QUAND LA NATURE PREND LE DESSUS

 Notre « maison de toujours » revendique ses droits à l’amour et aux bons soins de ses occupants.

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 Encore un peu de temps et elle ne sera plus qu’une corbeille porteuse de fleurs, de verdure et de fruits.

Elle nous en met plein la vue pour retenir nos regards ébahis. Et si  l’admiration s’égare, l’épine d’une rose se charge de nous rappeler à l’ordre.

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À gauche, devant l’entrée du garage, le « figuier à roulette » ne compte pas les jours, mais nourrit en douce son abondance de fruits. Au-dessus, lui faisant ombrage, la liane- trompette (Campsis radicans), petit à petit, a décidé d’envahir la fenêtre de notre chambre pour mieux attirer les colibris qui se gavent de son nectar.

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Devant, à son tour, et pour capter notre attention et susciter l’admiration, le groseillier à maquereau nous décoiffe au passage chaque fois que nous le frôlons. C’est lui, l’arbre nourricier des merles et des étourneaux. À droite, toute une ribambelle de plantes envahit à son tour : Il y a le yucca filamenteux (filamentosa)  dont la floraison en juillet, d’une spectaculaire beauté, fait l’envie de nos voisins. Les cannas (canna indica) regroupés en petite meute, aux feuillages amples des bananiers, brandissent leurs jolies fleurs pour épater les passants. En arrière plan, notre érable, témoin de tous les instants, domine le décor, assurant à la maisonnée, une profusion d’eau d’érable au printemps et durant l’été, l’ombre et la fraîcheur désirée. Il ne faudrait pas oublier une précieuse sentinelle formée d’une une haie de cèdres odorantes qui ceinture et recèle une histoire qui s’écrit au fil des jours.

Correction: Non pas un groseillier mais un mûrier. Les groseillers sont dans la cour arrière Le mûrier, il y en a deux de chaque côté de l’entrée. Nous ignorions à l’époque le dégât que feraient les fruits tombant sur le trottoir.

UN GESTE VIEUX COMME LE MONDE

 

 

 

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La marguerite blanche (chrysanthemun leucanthemum) originaire de l’Eurasie est répandue dans le monde entier.

Qui, un jour, n’a pas effeuillé cette modeste fleur cachotière de nos amours?

J’me marie, j’me marie pas.

Il m’aime un peu, beaucoup, passionnément, pas du tout.

Quelle maman n’a pas reçu un bouquet de marguerites?

Je vous offre la plus jolie fleur de mon sous-bois. À votre tour de l’effeuiller.

JE SUIS AVEC VOUS EN PENSÉE

 

En ce début de semaine, je vous offre, cette année encore,  une merveille de notre sous-bois.  « Un cypripedium acaule » ou sabot de la vierge. Cette plante appartient à la famille des orchidées d’où son petit air exotique. Ce chef-d’œuvre de la nature prend racine à l’ombre des géants verts, pins, sapins ou épinettes. Sa taille : 15-40 cm; fleur:5-12,5cm. Floraison à Tremblant : mai.

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C’est sur la pointe des pieds qu’on le découvre et lui rend hommage.

Bonne journée à vous tous.     

MA FLEUR DE MACADAM

Ce matin, je n’ai pas envie de vous parler du temps qu’il fait. Il pleut. Le temps est maussade. Par contre, je pourrais vous parler de la fête des Mères, ce sera dimanche qui vient et la tribu se prépare à célébrer. Je pourrais aussi bien vous parler de mon retour sur deux pieds. À quoi bon, il faut donner le temps au temps dit-on.

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Pour ensoleiller cette journée, je préfère vous offrir ma « fleur de macadam » la plus belle des « messagères de vie ».

Quand la poésie s’en mêle, ça vous fait rêver…

UN BRIN DE MUGUET

 

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Encore quelques heures et nous serons le 1er mai, la fête du muguet. Je voudrais vous offrir les plus beaux brins de muguet qui soient et vous redire mon amitié, mais chez nous, dame nature est frileuse, et les clochettes ne sont pas encore au rendez-vous.

Patience, patience dans l’azur… chaque atome de silence est la chance…

En ce cas, dites, une photo vaut bien une pensée et mille souhaits?

LE RETOUR DES ARBRES À CHATONS

 

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C’est la saison des chatons. Épis perchés à même les branches encore nues, on ne sait pas très bien qui ils sont, mais ils enchantent chaque printemps par leur arrivée précoce.

Ne pouvant accompagner l’homme à sa marche matinale, je lui ai demandé d’observer en cours de route pour voir si les chatons sont apparus.

Vous ne le croirez pas, mais il est revenu avec une gerbe de chatons.

Les chatons ne sont ni des fleurs, ni des bourgeons. Ils n’ont ni odeur, ni nectar. Ce sont des petits épis pendants ou non apparaissant avant les feuilles, en février/mars pour les plus précoces. Souvent recouverts d’un duvet particulièrement doux, ils ont naturellement pris le nom de chatons. En botanique, il s’agit d’inflorescences souples servant à la reproduction des espèces. Soit les organes sexuels de nos forêts. Les mâles portent le pollen et les femelles les ovaires.

Généralement, aucun insecte pollinise ces chatons. Ici, le vent fait tout le travail, de manière un peu aléatoire même et sans aucune garantie de résultat. Ainsi, les arbres produisant des chatons sont ce que certains botanistes appellent des « arbres sociaux ». Ils vivent en groupe, tout près les uns des autres. C’est le cas des peupleraies et des hêtraies. Mais aussi des arbres de la famille des bétulacées comme les aulnes, les charmes, les noisetiers…

Cette technique des épis à l’air possède également la fâcheuse faculté de provoquer les allergies au pollen. Produit en énorme quantité par les chatons pour augmenter les chances de succès, il peut voyager très, très longtemps.

Source : Gerbeaud.com.

L1000484.JPG Françoise la Comtoise et moi, en grande conversation au bout du fil, nous nous demandions comment se nommait, chez vous, le genre de clôture rustique à souhait, séparant notre terrain de celui du golf. Pour l’aider à trouver, voici la photo.