Pâques ne serait pas ce qu’il est …

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Me revoilà parmi vous, à l’heure de célébrer le premier souffle d’un printemps qui se veut frileux et de son premier avril tout en vous ayant épargné  de courir le poisson.

Avril, emmailloter de son édredon de neige et qui n’en finit plus d’hiberner  grâce à qui, pour le bonheur et la joie des amoureux  de la glisse, prolonge allègrement les sports d’hiver dans des décors féeriques.

 Les temps ne changent rien aux coutumes. «En avril! On ne se découvre pas d’un fil».  Vous connaissez, le dicton pour l’avoir mille fois entendu? 

Avril est un mois  truffé de traditions et de rituels, transmis de génération en génération, depuis la nuit des temps.

 «C’est le réveil de la nature, tout va revivre au grand soleil » chantait gaillardement  l’oncle Nérée, revenant du ruisseau d’où il rapportait un beau cruchon d’eau de Pâques à conserver précieusement. On ne connaîtra  jamais les vertus de sa cueillette puisée à la levée du jour, pas plus que l’on en découvrira l’usage.

En songeant au dimanche de Pâques, on se souvient…  de ces chasses aux cocos de Pâques dans les sous-bois lesquelles font le bonheur des petits; de la légende des cloches de Pâques, qui rejoint abondamment l’imaginaire des moussaillons, des cérémonies de la Semaine sainte chargées d’émotions.

Et puis, Pâques ne serait pas Pâques sans cet incontournable rituel rassemblant les quatre générations de notre tribu autour de son traditionnel festin aux odeurs de cabane à sucre et de tire sur la neige.

Repas gargantuesque composé d’un jambon à l’érable, de fèves au lard maison, d’un rôti de porc et de sa graisse de « rô » recette ancestrale transmise de mère en fille; de ses incontournables œufs Bénédictine» (composé d’un demi-muffin anglais, recouvert de jambon ou de saumon fumé, surmonté d’un œuf poché nappé de sirop d’érable, le tout enrobé d’une sauce hollandaise). Ce pur délice concocté par une brigade  hors pair formée de la  G3 est accompagné de bacon bien croustillant et de creton à l’ancienne. Pour le comble de la gourmandise, au menu, le maître des lieux  ajoute de son propre chef sa copieuse recette de pommes de terre dauphinoise.  Les  brioches de la semaine sainte (hot cross buns), les crêpes au sirop d’érable de Nadine et le gâteau renversé aux ananas et sa sauce couronneront cette précieuse tradition familiale du jour de Pâques.

On a beau se dire, le printemps et les beaux jours  nous apportent un regain de vie. En parlant de vie, la tribu compte une nouvelle Pitchounette, prénommée Émily, huitième de la G4, née le 7 février dernier.  Félicitations aux heureux parents Maryse et Anthony.

Au nom de la tribu entière

je vous souhaite de 

JOYEUSES PÂQUES

sur une note de crécelle, comme autrefois.

Un jour dans l’histoire

Ravie de souligner mon entrée « triomphale » sur la nouvelle plateforme  de mon Blog : je vous regarde vivre.home. blog  et de vous souhaiter la plus chaleureuse des bienvenue.

Pour son inauguration, j’ai choisi de reproduire ma première note publiée  antérieurement dans « jevousregardevivre.blog50 » le 10 octobre 2006. C’était il y a treize ans déjà.

Cette note  fut pour moi une irréfutable source d’inspiration dont l’objectif se poursuivra longtemps, je le souhaite : « Raconter les moments forts et rassembleurs  de notre tribu, au fil du temps qui passe  et les graver à jamais pour les générations à venir. »

BLOG GÉANT POUR GÉNÉRATIONS  FUTURES

«Ce matin, je lisais dans un quotidien londoniens que: «la population britannique était invitée à participer au plus « grand  blog » de l’Histoire destiné à laisser aux générations futures les traces d’une journée classique en Grande-Bretagne au XXIe siècle et qui sera conservé à la British Library».

Lancée par des organisations britanniques de protection du patrimoine, le projet « One day in History » ( un jour dans l’Histoire) a invité tous les habitants du Royaume-Uni à enregistrer la chronique de leur journée du 17 octobre 2006 sur un blog commun .
La participation des blogueurs permettra de faire une « photo électronique géante » de la société. Ils attendent environ 100 000 contributions. Elles peuvent être déposées jusqu’au 31 octobre 2006 et doivent comporter entre 100 et 650 mots.

Génial!  Qu’en dites-vous?

J’ATTENDS VOS COMMENTAIRES

UNE HISTOIRE DE PÊCHE

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Pas dans un lac caché au fond des bois, favori des pêcheurs aguerris comme l’est ma digne et privilégiée cousine Denise. Pas sur les bords  d’une rivière tumultueuse qui favorise le fabuleux lancer à la mouche comme seul, mon beau-frère sait le faire. Non!

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 Dans une spectaculaire « Pourvoirie », tout confort, rien de moins. Tout ce qu’il y a de plus (talons aiguilles) pense mon petit- fils en décrivant l’endroit: Voiturette de golf pour transporter gréements et pêcheurs vers les lieux rêvés; chaloupes spacieuses qui vous attendent au quai, lacs à volonté dans lesquels foisonnent les truites gourmandes mouchetées ou arc-en-ciel. Bref une journée de rêve à rêver les yeux ouverts pour reprendre l’expression.

Pour avoir eu à l’oeil mon « martin-pêcheur » s’affairer aux préparatifs, on a beau dire, il reste que se préparer pour une excursion de pêche  n’est pas une mince affaire. Il lui aura fallu un bon moment sans que je précise la durée pour rassembler l’arsenal diaboliquement enchevêtré, dans les multiples coffrets de pêche remisés depuis des lunes. Cuillers métalliques de formes, de tailles et de couleurs variées; mouches pour experts,  au cas zou;  hameçons en quantité industrielle; moulinets. Et j’en passe. C’est étonnant ce que peut contenir un coffret de pêche. C’est comme une boîte de boutons à coudre. J’ai appris avec le temps que celui dont on a besoin n’est jamais là. Pour le pêcheur et compagnie, tout  est prêt  bien avant l’heure du départ y compris l’huile à mouche. Même le GPS est déjà programmé pour nous mener à bon port sans oublier son Agrippine à la voix suave. (Dans 500 mètres, tournez à gauche puis à droite) Je l’ai maintes fois répété : elle me tombe sur les nerfs. Nous n’arrêtons pas le progrès direz-vous. D’accord!

Pour la pêche, à ce jour, nous avons dépisté deux adeptes inconditionnels : Sinead et William. Invitation lancée, invitation acceptée sans hésitation de la part des deux G3. (3e génération). C’est un départ!

 Deux heures quinze minutes sous un ciel sans nuages et route panoramique d’une beauté sans fin. Vingt minutes pour un accueil chaleureux et cordial de la part des membres de la « pourvoirie; « Briefing » de circonstance pour les besoins de la cause. Nous voilà Sinead, William et les grands-parents assis dans la spacieuse chaloupe. On nous a même indiqué sur une carte, quelques petits endroits de prédilection. La pêche sera bonne. Les truites nous attendent, ce n’est pas peu dire!

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De son œil de lynx, n’écoutant que sa mémoire, la grand-mère (moi) s’offre le plaisir de proposer l’endroit précis ou jeter l’ancre, grâce à une leçon de pêche 101 intitulée « où se cachent les truites » dispensée par son regretté beau-père, un pêcheur invétéré. La leçon porte ses fruits. Un jour, elle a  même décroché le trophée tant convoité de la prise de la plus grosse truite au sein d’un groupe de pêcheurs journalistes membres d’un magazine spécialisé, à l’occasion d’une excursion de pêche. On ne rit pas.

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Une fois l’ancre jetée, ce que l’homme de ma vie n’a pas prévu: c’est l’ardeur qu’allaient mettre nos deux mousses à sortir les poissons grâce aux astuces transmises secrètement par l’éminent  guide de la pourvoirie. Et vas-y grand-père, c’est presque la pêche miraculeuse. Le temps de poser le vers bien dodu sur l’hameçon, de descendre la ligne à l’eau, attendre que la pitchounette morde et  hop là! Notre Saint-Pierre fait le reste. Le reste c’est dans l’embarcation que cela se passe.

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Le Saint-Pierre (patron des pêcheurs), si j’ai bonne mémoire (l’homme dans les circonstances )épuisette en main, il a beau être agile, il lui en faudrait deux pour suffire à la demande des trois pêcheurs qui semblent ne pas avoir une minute à perdre. Le temps d’enfiler un ver et de lancer la ligne à l’eau et c’est reparti de plus belle.

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Si vous me demandez de résumer notre journée?  Je réponds fantastique, inoubliable et mémorable à cause des anecdotes et du plaisir d’être ensemble à partager une expérience formidable. 

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Je vous invite à deviner le poids de la plus grosse truite pêchée?

Combien en avons-nous pêché à nous quatre?

Soyez assurés que je serai enchanté de lire vos réponses. 

LA TRIBU VOUS SOUHAITE…

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Une note qui entre chez vous à l’heure des souhaits:

« Meilleurs Vœux », « Bonne et heureuse année ».

Souhaits de toutes traditions.  

Lesquels vous offrir, lesquels formuler en cette fin d’année 2017

qui fut tantôt jonchée d’émotions vives, tantôt d’éclats de rire

et tantôt de larmes, de joies inespérées, de départs inattendus,

de bonheurs discrets, parfois insoupçonnés ?

Aux abords de cette nouvelle année,

quels souhaits formulés atteindraient vos désirs les plus chers ?

Notre tribu se joint à nous pour vous offrir une corbeille de souhaits enrubannés de nombreux petits bonheurs

à déguster tout au long de l’année.

Bonne et heureuse année 2018

 

Bien qu’absents, William, Anthony, Maryse et Thomas partagent les souhaits de la tribu.   

11 novembre 2017 – jour du Souvenir au Canada

 

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En ce 11 novembre 2017, à l’occasion de la 99e cérémonie du « jour du Souvenir » au Canada, qui se déroule au pied du monument aux morts  érigé à la mémoire de ceux et celles qui sont tombés au combat,

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nous tenons à rendre hommage à trois de nos petits-enfants, au service des Forces armées canadiennes: Guillaume, Anthony et Rachel.

Sur la magnifique photo, Rachel, honorée d’être Sentinelle et de monter la garde devant le monument.

 

« MON DIEU, QUEL BONHEUR D’AVOIR UN MARI BRICOLEUR »

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En train de m’évertuer depuis plus d’un  gros quart d’heure à vouloir essayer d’ouvrir le tiroir chauffant de la cuisinière pour y retirer ma casserole favorite. Arrivée à bout de patience, je décide de faire appel à l’homme de ma vie.  

La malheureuse enfouie trop rapidement et coincée de travers dans le réceptacle ne bronche pas d’un milimètre obstruant obstinément l’accès au tiroir.

Après quelques minutes de turbulentes tentatives effectuées sans succès par monsieur Solution, le même homme décide de prendre les grands moyens. Il m’explique de long en large, l’opération à venir : nous (vous avez bien lu). Nous, suppose que l’exploit se fait à deux. Nous glisserons la cuisinière hors de son entrave. Une fois au milieu de la place (J’ai immédiatement imaginé que nous allions pouvoir la secouer comme un prunier, figurant que le tiroir ouvrira par enchantement). Oubli monumental :le poids de la dame (pas le mien, celui de la cuisinière.) et les dimensions de sa masse cubique.  L’homme à solutions et son assistante (moi, la femme) ont beau renverser l’estropiée et la déposer, face contre sol (vous imaginez déjà le spectacle) pour retourner ce « surpoids » s’en dessus-dessous, puis d’un côté, puis de l’autre. Une cuisinière, pas moi, mais «la surpoids» ça devient lourd à la fin. Rien n’y fait. La divine casserole reste coincée, prisonnière de son tiroir.

L’objet de notre combat, tout bonnement affalé sur le plancher, le tiroir toujours aussi fermé est maintenant braqué vers le plafond de la cuisine pour une seconde fois. Sans peur et sans reproche, mon « réparateur » aguerri lance un : « je joue le tout pour le tout ». Ce qui équivaut à dire que la cuisinière risque de rendre l’âme sur-le-champ de bataille. Ce sont des outils de gros calibres, des outils de guerre dont nous avons besoin juste à évoquer la « barre à clous », laquelle croit-il, en viendra à bout. S’en suivent de la part de mon mécanicien, quelques malicieuses manœuvres dont j’ignore la portée. Au bout de ce branle-bas de combat, en dépit de tout, notre demoiselle s’en ressort malgré tout, entièrement opérationnelle et impeccable comme si de rien n’était.

Nous remettons la dame, comme il se doit, sur sa position de confort. Comme par enchantement, sans avoir eu à l’écorcher à coups de « crowbar » sans avoir eu non plus, le temps d’invoquer le Saint patron des cuisiniers, le tiroir a cédé aux emprises et la casserole délivrée, connaît son heure de gloire.

Les vainqueurs n’ont plus qu’à s’appuyer fermement ventres contre four et glisser lentement le « bétail » jusqu’à sa station d’origine.

Le miracle accompli, il suffit de rebrancher dans la prise de courant placée au mur, le câble ombilical de 220 volts attaché au dos de la cuisinière et de faire en sorte que ce dernier ne se retrouve pas sauvagement coincé.

L’embûche se cache maintenant entre le mur et la cuisinière (je ne parle plus de moi, ni d’elle, mais du câble).

Pour s’en assurer, mon spécialiste des causes difficiles décide une fois de plus, d’employer les grands moyens et d’aller voir à la source. Un pied sur un banc de fortune, la jambe droite qui s’étire pour s’agenouiller sur le comptoir de granit, prolongeant son corps d’athlète (J’exagère) jusqu’à parvenir à avoir la tête écrasée contre le mur, endroit stratégique pour vérifier la position de l’objet de malheur : l’illustre câble. Moi, je zieute l’homme rampant allègrement vers la cible, dans un effort soutenu de contorsions, allant jusqu’à oublier une seconde, la fragilité de la surface noir  de la céramique de verre de la belle dame (toujours pas moi) et inconsciemment, de s’accouder sur elle. Légèrement dit-il, après quoi.  C’en est trop! Un coup de fusil ou de tonnerre n’aurait pas fait plus d’éclat. Vous devinez la suite. Nous avons désormais un tiroir qui ouvre abondamment, hélàs, perdu cette admirable surface qu’offre la céramique de verre.

 Les vainqueurs sont ainsi vaincus.

Dans l’heure qui suit, monsieur Fixit à ses heures, notre Patrick, tient à rassurer son paternel : « Ne t’en fait pas papa, je te commande un dessus, je le pose et maman n’aura pas à se départir de sa meilleure aide de camp ».

Note : Je veux remercier du fond du cœur Sylvie, la très agréable tante de Claude, mon gendre. Sylvie, est responsable du plaisir que j’ai eu à rédiger cette note, après lui avoir confié n’avoir jamais osé publier sur mon blog, mon anecdote qui frôle le rocambolesque. Merci Sylvie !   

Photo: Dr Jean Turmel, petit-cousin par alliance et  l’homme de ma vie devant un merveille d’appareil photo datant des années 1880. 

 

 

 

 

DE MÈRE EN FILLE – QUATRE GÉNÉRATIONS

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Vous êtes grand-mère neuf fois plutôt qu’une (pour reprendre l’expression, lorsque le sujet est jugé digne d’attirer l’attention ou de provoquer l’admiration. 

Depuis ces huit dernières  années, sans heurt et sans douleur, trois de vos descendants de la troisième génération, Éric, Guillaume et Anthony, vous ont propulsée au titre de vénérable arrière-grand-mère. Ce qui n’est  pas peu dire. Dès lors, vous régnez au faîte d’une tribu de quatre générations grâce à vos six arrières-trésors, tous en chair et en os. Julien, Charlotte, Ella, Arthur, Laila, Thomas. Inéluctablement, s’écrit une belle histoire.

L’un de ces quatre matins, vous êtes assise, l’ordi sur vos genoux, les yeux levés au ciel à la recherche, non pas du temps perdu, comme le célèbre Proust, mais d’une anecdote savoureuse à raconter dans votre journal.  Arrive l’une de vos adorables petites-filles.

Grand-maman …! L’intonation de la voix en dit long et retient votre attention. Suit ce silence qui parle de lui-même et que l’on n’interrompt pas pour tout l’or au monde.  Vous présagez déjà la suite. Vous n’allez pas au-devant de la nouvelle pour ne pas atténuer la joie de l’annonce.  Discrète, attentive, sans l’ombre d’un mot, vous plongez votre regard de grand-mère comblée dans celui de la fille de votre fille Cindy.

Les yeux de la Pitchounette brillent d’un éclat inhabituel. En un regard, tout est dit. Dans une famille, il y a de ces non-dits, de ces expressions qui se lisent dans les visages, se perpétuent d’une génération à l’autre.

Le silence se rompt: elle vous annonce comme par enchantement: «C’est pour janvier!» Vous avez tout saisi.

Vous, la fière grand-mère dont on commente abondamment, dans les journaux ou sur la place publique, la performance ou les succès de votre illustre tribu; dans un élan d’exaltation et sans l’ombre d’un doute, vous lancez gaillardement : Youpee! C’est merveilleux! Cindy, votre fille ajoute sur le même ton : » cela veut dire que nous serons quatre générations de mère en fille pour la deuxième fois, comme au moment de la naissance de Tanya.

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Sur la photo: Les quatre-générations de mère en fille. Vous, votre fille Cindy et votre petite-fille Tanya qui repose dans les bras d’Yvonne, son arrière grand-maman maternelle. Dans les bras de cette même arrière grand-maman cette fois paternelle, Rachel la cousine, en compagnie de sa maman Annie et de sa grand-maman Claudine.  

Le silence garde son souffle et se rabat sur votre propos.

Mais grand-maman! (C’est au tour de la petite-fille médecin de ramener sa grand-mère les deux pieds sur terre) « Je ne sais même pas si c’est une fille ou un garçon. Le foetus est de la taille d’un haricot tout au plus ».

Attendons! C’est le ton teinté de sagesse de la grand-mère qui ajoute son mot. Vous précisez qu’un garçon ou une fille ne changera rien à l’amour que vous porterez au poupon de votre petite-fille.

Arrive le troisième mois, il y a quelques jours de cela. Au tour de Madame votre fille de vous téléphoner : «As-tu ouvert tes mails? Va voir sur ton ordi, j’attends au bout du fil ». On ne rit pas. L’ordre est donné. 

La pitchounette apparaît sur votre écran. Vous n’en croyez pas vos yeux. La vignette est rose. Pour l’instant, tout est dit.

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La joie dans l’âme, une fois de plus, vous fredonnez Bachelet et sa merveille de chanson:

« Quand l’enfant viendra poser sa vie,

dans ce lit de bois que j’ai fait pour lui,

je dirai merci… »